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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons
plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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MODERNITÉ ?
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"On
racontait encore naguère que la modernité était un combat. Elle n’est plus qu’un
combat avec elle-même. […].
Le
Moderne ne s’oppose plus qu’au Moderne. La rupture se bat avec la cassure. La
contradiction avec la dérangeance. L’art de maintenant avec l’art d’actuellement.
Le neuf avec le nouveau. L’instable avec le mouvant. Le déraisonnable avec le
délirant. Le dingue avec le fou. Le transgressant avec le dépassant.
Il
n’existe plus d’Assis de la pensée à opposer aux Debout de la subversion. Il n’existe
plus de couchés de l’acquiescement qui pourraient servir de repoussoir aux
Insurgés de l’insurrection. Les désaccords n’ont plus lieu qu’entre instances
largement d’accord sur les objectifs à atteindre, et qui ne se séparent même
pas sur la question de la désirabilité d’un monde en train de se suicider :
tous le veulent et le veulent plus désastreux encore. Le désaccord n’est pas
entre les temps anciens et le temps présent ; il est dans le temps présent
et toujours en accord ave lui.
Une
telle situation est sans précédent, et ce serait une lourde erreur d’essayer de
d’échapper par la rationalité ou par la critique à l’étouffement qu’elle
procure : il ne faut plus « analyser » ou « décrypter »
l’actualité, il faut frapper directement au cœur de la drôlerie si peu cachée
qu’elle recèle. Il faut prendre le Moderne la main dans le sac en train de se crêper
son propre chignon."
In
Philippe
MURAY.
Moderne
contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Préface
(page 9).
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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CONTREPOINT
DE JEAN BASTAIRE.
-
"Non
pas transgresser, mais transfigurer. Non la révolte, mais la résurrection."
In
Jean
BASTAIRE.
Court
traité d’innocence (page 82).
P.
Lethielleux, Paris ; Culture et vérité, Namur, 1977.
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COMMENTAIRES
PERSONNELS.
-
Nous
sommes en plein dans le pari bénédictin. Le cardinal RENARD disait, il y a bien
longtemps : « Parmi les dons du Saint Esprit, je ne sache point qu’il
y ait le gémissement ». Nous n’avons donc pas à gémir, nous qui avons fait
ce pari. Nous avons à accueillir tout ce qui est humain, et à combattre
farouchement tout ce qui défigure l’homme, notamment dans les tentatives
furieuses que font les « Modernes » pour imposer leur délire à une
masse d’êtres humains sidérés par les pauvres audaces des susdits.
Si
j’ai repris, à mon corps défendant, ces billets, c’est que, de divers côtés, il
m’est revenu que je n’avais pas le droit de baisser les bras ; je ne me
fais aucune illusion sur la portée réelle de ces commentaires et de ces
citations. Mais s’ils peuvent conforter dans l’espérance, la foi et la charité,
les lecteurs qui me font l’honneur de me lire, alors je n’ai aucune raison de
fuir. Et je reprendrai à mon compte la citation de CICÉRON mise en exergue du
livre de MURAY :
La retenue et la
modération ne sont pas de mise dans une cause excellente !
La
cause de la vie est excellente ! La cause de la beauté aussi ! La
cause de l’amour humain authentique, idem. Et, compte tenu de ce qui se prépare
dans l’ombre ténébreuses des loges, des officines LGBT, des bureaux de monsieur
SOROS, et de ceux de la soi-disant Europe, il y a lieu de se dresser fièrement
et d’affirmer qu’il est préférable d’obéir à Dieu qu’aux hommes.
Nous commençons un cycle sur ce livre remarquable de Philippe MURAY. Et qui plus est un libre d'une irrésistible drôlerie.
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LIENS
UTILES.
-
Sur
le Président de la République.
Ces parlementaires ont vraiment du temps à perdre…
(Réaction
de joueurs croates. Les joueurs d’origine africaine, devenus français, et qui
aiment leur patrie d’adoption, ne méritent pas ce jugement. Ils ont bien servi
la France par leur talent.)
Légion
d’honneur : une illustration de la modernité ! Belle analyse.
(Pensez-donc : Olivier PY, un ardent défenseur de toutes les transgressions est nommé !)
(Il
a dit la vérité ; il doit être exécuté. Pauvres imbéciles de RTL !)
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