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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons
plutôt à l’armée des
étoiles jetée dans le ciel.
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PHILIPPE
MURAY CONTINUE DE DÉZINGUER LES SOI-DISANT MODERNES.
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"Ces
imbéciles voudraient, du haut de leur foi moderne immodérée dans la science,
dans la médecine, dans le principe de précaution, dans les trente-cinq heures,
dans le combat contre le harcèlement sexuel, dans la lutte pour le droit de se
marier avec une renoncule ou d’adopter un mille-pattes, que l’on bannisse les
croyances religieuses. Et encore veulent-ils faire croire, dans leur
narcissisme de morts-vivants, comme l’écrivait récemment dans Libération un pauvre type, que c’est par
narcissisme que le pape s’acharne à ne pas mourir ou que Bernadette SOUBIROUS
était « une gamine hystéro- mythomane ». Et le même malheureux s’époumonait
aussi dans le Monde en profanations
verbales ridicules sur les religions qui sont des « névroses de l’humanité »,
sur « l’espoir anxieux » du christianisme de « noyer le
pulsionnel dans un indifférencié asexué », et revendiquait « hautement
la dignité supérieure de l’homme sans dieu » (avec une minuscule héroïque).
Et un autre nervi de l’athéisme s’indignait plus récemment de ce que l’archevêché
de Paris, à l’occasion de la Toussaint, ait dressé « sur le domaine public »,
entre la Préfecture de police et Notre-Dame, une croix de bois de dix-sept
mètres de haut, quand c’est par d’innombrables et obscènes parades, par des
Nuits blanches infâmes, et par une propagande dégradante pour les Jeux
olympiques de 2012, que cet espace public est sans arrêt maculé."
In
Philippe
MURAY.
Moderne
contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Dieu
merci (page 60).
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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CONTREPOINT
D’ANTONIO PAGOLA COMME REPONSE AU "JOURNALISTE" DE LIBÉRATION ET DU
MONDE.
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"Le message de JÉSUS est si séduisant
qu’il en est incroyable. Mais il parle avec une fois absolue : Dieu est
ainsi. Il ne veut pas rester éternellement seul au milieu d’une « salle
vide ». Il a préparé une grande fête, ouverte à tous, parce qu’il les
tient tous pour amis et amies, dignes de partager sa table. Le plaisir de Dieu
est que les pauvres, les laissés-pour-compte, les indésirables et les pécheurs
puissent se réjouir auprès de lui. JÉSUS le vit par anticipation. C’est
pourquoi il célèbre avec joie des repas et des banquets avec ceux que la
société méprise et marginalise. Ceux-là mêmes que nul n’a jamais invités seront
assis à la table de Dieu !"
In
José Antonio PAGOLA.
Jésus. Approche historique. Traduction de
Gérard GRENET. ("Lire la Bible".)
Éditions du Cerf, Paris, 2013. (Page 213)
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COMMENTAIRE PERSONNEL.
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J’ignore
absolument le nom de l’imbécile (au sens de BERNANOS) si judicieusement épinglé
par notre cher Philippe MURAY. Où est l’attente anxieuse du chrétien, je vous
prie ? Et qui, aujourd’hui, est dans la négation absolue des sexes, dans l’indifférenciation
la plus totale de l’homme et de la femme si ce n’est ces imbéciles qui paradent
dans les colonnes faisandées de Libération
et du Monde ? Qui veut un monde
asexué ? Nous, chrétiens, nous ne cessons de répéter le contraire et c’est
pour cette raison que l’on nous poursuit des sarcasmes les plus éculés, les
plus bas, les plus bêtes, pour ne pas dire les plus immondes (Cf. ce que dit l’imbécile
de Bernadette SOUBIROUS à propos de sa mythomanie hystérique ; du haut du
ciel où elle rayonne, que Bernadette intercède pour lui auprès du Père céleste !)
Nous,
les parieurs bénédictins, nous osons dire que Dieu a créé l’homme et la femme
dans une merveilleuse complémentarité, qu’il les veut heureux dans l’usage
responsable de leur sexualité. Nous osons dire qu’il y a une différence de
nature entre l’homme et l’animal. Nous osons dire que Dieu a envoyé son Fils
pour sauver le monde, non pas pour le condamner, et que ce Fils lumineux
appelle tous les hommes à la conversion et au salut. Nous osons dire et affirmer
que le Beau, le Vrai, le Bien et l’Un sont infiniment désirables et que s’ils
restent bien évidemment difficiles à atteindre, ils sont les seuls objets
dignes de nous donner la vie.
Certes,
voilà qui ne fera pas rentrer des sous dans la cagnotte des parieurs. Mais les
parieurs s’en moquent. Ils préfèrent (comme je l’ai fait plusieurs fois)
contempler dans un silence admiratif la vierge de BOTICELLI au Petit Palais d’Avignon,
ou écouter une homélie inspirée (comme je l’ai fait aussi) de Mgr CATTENOZ) que
d’avoir les oreilles rebattues par les divagations des cinglés. Il n’y a,
croyez bien, aucun élément péjoratif dans ce qualificatif. Les cinglés sont à
leur insu possédés par l’esprit de confusion, par l’accusateur des frères, par
le diviseur. Nous prierons pour les cinglés, nous avons le devoir de prier pour
les cinglés, et de nous pencher avec compassion sur leur folie, sans pour autant nous croire supérieurs ! Non, certes pas, nous ne le sommes pas.
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LIENS
ILLUSTRATIFS.
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Les
nervis de Jupiter ! Les racailles de l’Élysée.
Monsieur
CHICHE, l'amoureux de la PMA et un passé qui interroge.
On
limoge ZEMMOUR, on limoge TADDEI, on limoge un ambassadeur : Ils ne pensent
pas bien.
Un
évêque défend les limogés ; il est l'honneur de la liberté.
Toujours
bon à savoir.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/jean-louis-touraine-le-philanthrope-misanthrope.html
Chronique
des cinglés.
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