samedi 21 juillet 2018

Samedi 21 juillet 2018. Nouvelles du pari bénédictin : la renoncule et le mille-pattes.


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des 
étoiles jetée dans le ciel.
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PHILIPPE MURAY CONTINUE DE DÉZINGUER LES SOI-DISANT MODERNES.
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"Ces imbéciles voudraient, du haut de leur foi moderne immodérée dans la science, dans la médecine, dans le principe de précaution, dans les trente-cinq heures, dans le combat contre le harcèlement sexuel, dans la lutte pour le droit de se marier avec une renoncule ou d’adopter un mille-pattes, que l’on bannisse les croyances religieuses. Et encore veulent-ils faire croire, dans leur narcissisme de morts-vivants, comme l’écrivait récemment dans Libération un pauvre type, que c’est par narcissisme que le pape s’acharne à ne pas mourir ou que Bernadette SOUBIROUS était « une gamine hystéro- mythomane ». Et le même malheureux s’époumonait aussi dans le Monde en profanations verbales ridicules sur les religions qui sont des « névroses de l’humanité », sur « l’espoir anxieux » du christianisme de « noyer le pulsionnel dans un indifférencié asexué », et revendiquait « hautement la dignité supérieure de l’homme sans dieu » (avec une minuscule héroïque). Et un autre nervi de l’athéisme s’indignait plus récemment de ce que l’archevêché de Paris, à l’occasion de la Toussaint, ait dressé « sur le domaine public », entre la Préfecture de police et Notre-Dame, une croix de bois de dix-sept mètres de haut, quand c’est par d’innombrables et obscènes parades, par des Nuits blanches infâmes, et par une propagande dégradante pour les Jeux olympiques de 2012, que cet espace public est sans arrêt maculé."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Dieu merci (page 60).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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CONTREPOINT D’ANTONIO PAGOLA COMME REPONSE AU "JOURNALISTE" DE LIBÉRATION ET DU MONDE.
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"Le message de JÉSUS est si séduisant qu’il en est incroyable. Mais il parle avec une fois absolue : Dieu est ainsi. Il ne veut pas rester éternellement seul au milieu d’une « salle vide ». Il a préparé une grande fête, ouverte à tous, parce qu’il les tient tous pour amis et amies, dignes de partager sa table. Le plaisir de Dieu est que les pauvres, les laissés-pour-compte, les indésirables et les pécheurs puissent se réjouir auprès de lui. JÉSUS le vit par anticipation. C’est pourquoi il célèbre avec joie des repas et des banquets avec ceux que la société méprise et marginalise. Ceux-là mêmes que nul n’a jamais invités seront assis à la table de Dieu !"
In
José Antonio PAGOLA.
Jésus. Approche historique. Traduction de Gérard GRENET. ("Lire la Bible".)
Éditions du Cerf, Paris, 2013. (Page 213)
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COMMENTAIRE PERSONNEL.
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J’ignore absolument le nom de l’imbécile (au sens de BERNANOS) si judicieusement épinglé par notre cher Philippe MURAY. Où est l’attente anxieuse du chrétien, je vous prie ? Et qui, aujourd’hui, est dans la négation absolue des sexes, dans l’indifférenciation la plus totale de l’homme et de la femme si ce n’est ces imbéciles qui paradent dans les colonnes faisandées de Libération et du Monde ? Qui veut un monde asexué ? Nous, chrétiens, nous ne cessons de répéter le contraire et c’est pour cette raison que l’on nous poursuit des sarcasmes les plus éculés, les plus bas, les plus bêtes, pour ne pas dire les plus immondes (Cf. ce que dit l’imbécile de Bernadette SOUBIROUS à propos de sa mythomanie hystérique ; du haut du ciel où elle rayonne, que Bernadette intercède pour lui auprès du Père céleste !)
Nous, les parieurs bénédictins, nous osons dire que Dieu a créé l’homme et la femme dans une merveilleuse complémentarité, qu’il les veut heureux dans l’usage responsable de leur sexualité. Nous osons dire qu’il y a une différence de nature entre l’homme et l’animal. Nous osons dire que Dieu a envoyé son Fils pour sauver le monde, non pas pour le condamner, et que ce Fils lumineux appelle tous les hommes à la conversion et au salut. Nous osons dire et affirmer que le Beau, le Vrai, le Bien et l’Un sont infiniment désirables et que s’ils restent bien évidemment difficiles à atteindre, ils sont les seuls objets dignes de nous donner la vie.
Certes, voilà qui ne fera pas rentrer des sous dans la cagnotte des parieurs. Mais les parieurs s’en moquent. Ils préfèrent (comme je l’ai fait plusieurs fois) contempler dans un silence admiratif la vierge de BOTICELLI au Petit Palais d’Avignon, ou écouter une homélie inspirée (comme je l’ai fait aussi) de Mgr CATTENOZ) que d’avoir les oreilles rebattues par les divagations des cinglés. Il n’y a, croyez bien, aucun élément péjoratif dans ce qualificatif. Les cinglés sont à leur insu possédés par l’esprit de confusion, par l’accusateur des frères, par le diviseur. Nous prierons pour les cinglés, nous avons le devoir de prier pour les cinglés, et de nous pencher avec compassion sur leur folie, sans pour autant nous croire supérieurs ! Non, certes pas, nous ne le sommes pas.
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LIENS ILLUSTRATIFS.
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Les nervis de Jupiter ! Les racailles de l’Élysée.



Monsieur CHICHE, l'amoureux de la PMA et un passé qui interroge.


On limoge ZEMMOUR, on limoge TADDEI, on limoge un ambassadeur : Ils ne pensent pas bien.

Un évêque défend les limogés ; il est l'honneur de la liberté.

Toujours bon à savoir.


Chronique des cinglés.




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