Natacha a été violée et tuée dans la fleur de son âge. Son assassin présumé est un récidiviste condamné à dix ans de réclusion et libéré au bout de quatre ou cinq ans (je ne sais pas le chiffre exact). Le père de cette jeune femme aurait eu toutes les raisons humaines de haïr l'homme qui lui a ravi sa fille. Or, lors de la cérémonie qui a eu lieu à MARC-EN-BAREUL, lieu où résidait la victime, cet homme brisé a eu le courage de dire un Notre-Père en étendant les bras et de prononcer d'une voix forte le "Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés". Je l'ai vu et entendu, et c'était bouleversant, car il n'y avait pas de mensonge dans la voix, ni d'ostentation dans le geste, ni d'affectation dans le ton : tout était juste. Oh oui ! Voilà une raison d'espérer en l'homme droit. Monsieur MOUGEL a donné un exemple, et sans le savoir, un témoignage de disciple.
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Samedi soir ! Nous désirons voir le film de Xavier BEAUVOIS, Des hommes et des dieux, à la séance de 20 heures. Nous pensons qu'arriver une demi-heure avant le début de la séance, suffira pour trouver des places. Las ! Il y a une queue de plus de 200 mètres, et nous renonçons. Dimanche, la séance du début d'après-midi est moins chargée. C'est qu'à 13 h 30, à Paris, en ce premier jour de la semaine, on déjeune. Mais quand nous sortons vers 16 heures, il y a une file d'attente de plus de deux cents personnes. Un silence plein de respect et de ferveur vient d'accueillir la dernière image. Nous nous taisons. Les spectateurs le sentent en effet : il ne convient pas de commenter les chefs-d'oeuvre. Encore une raison d'espérer.
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Aujourd'hui, à Tibériade, il est possible de prendre un exemplaire du testament de Christian de CHERGE, le prieur de TIBHIRINE, décapité avec ses frères dans des conditions qui demeurent mystérieuses. Christian l'a rédigé entre le 1er décembre 1993 et le 1er janvier 1994, d'abord à ALGER, puis dans son monastère de TIBHIRINE. En voilà un extrait, prophétique et superbe : "Ma mort, évidemment, paraîtra donner raison à ceux qui m'ont rapidement traité de naïf, ou d'idéaliste : 'Qu'Il dise maintenant ce qu'Il en pense !' Mais ceux-là doivent savoir que sera enfin libérée ma plus lancinante curiosité. Voici que je pourrai [noter le futur, je vous prie ; c'est moi qui souligne], s'il plaît à Dieu, plonger mon regard dans celui du Père pour contempler avec lui Ses enfants de l'Islam tels qu'il les voit, tout illuminés de la gloire du Christ, fruit de Sa Passion, investis par le Don de l'Esprit dont la joie secrète sera toujours d'établir la communion et de rétablir la ressemblance, en jouant avec les différences". Oui, encore une raison d'espérer en ces hommes de prière et de foi qui acceptent par avance de donner leur vie et qui effectivement la donne.
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Dans un autre registre, ces chiffres qui laissent augurer d'une embellie dans les perspectives d'emploi, et le recul du chômage : en 2010, 43 % des entreprises consultées ont prévu d'embaucher au moins un cadre (8 points de plus qu'il y a un an). Ce sont là des résultats assez proches de ceux qui prévalaient avant la crise (chiffres de l'APEC, dans sa note de conjoncture du troisième trimestre 2010). Un directeur de cabinet de recrutement (Frédéric BEZIERS ; cabinet HAYS) constate une amélioration globale de l'embauche. Le groupe GDF-Suez annonce 13600 recrutement en 2010 (dont 1400 cadres et 350 jeunes diplômés). Le groupe BOUYGUES annonce, lui, 5000 recrutements en 2010, et EIFFAGE, 3000). On note une forte augmentation de la demande en maçons, coffreurs, boiseurs, soudeurs dans le domaine du bâtiment, et pour des emplois très qualifiés. Même remarque pour les chefs d'équipe, chefs de chantier, conducteurs de travaux, qui sont très recherchés. Encore une raison d'espérer.
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Je résume : l'espoir vient de la foi de quelques hommes enracinés dans la certitude du disciple, il vient de l'intérêt inespéré du public pour des hommes qui ont vécu une aventure spirituelle engageant leur vie ; il vient de la confiance que quelques entrepreneurs, moins frileux que la moyenne, illustrent en recrutant des jeunes, des ouvriers qualifiés, des cadres. Tous regardent l'avenir avec des yeux neufs. Ils n'ont pas le coeur rance, l'esprit aigri, et ils croient en l'homme. Allons ! Courage ! Tout n'est pas perdu.
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