Ils voudraient nous faire détester l'Europe qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Madame REDING, dont l'intelligence politique est directement proportionnelle à la surface du Grand Duché de Luxembourg, a prétendu, avant de mettre un bémol à ses propos, que l'expulsion des Rroms était analogue à la déportation des juifs par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale. Quant à monsieur BARROSO, s'il a condamné la forme prise par la remarque du Commissaire REDING, il en approuve le fond. Ne parlons pas de la diplomate britannique en charge de la diplomatie européenne, qui est à la diplomatie ce qu'une tasse d'eau chaude est à un verre de Mouton-Rostchild. Tous ces gens qui ne cessent de critiquer la France sont payés avec nos impôts. Nous ne les payons pas pour ça.
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Qu'ils prennent garde, cependant. Si les Français donnent l'impression de ne plus aimer leur patrie, ils sont fort chatouilleux sur l'honneur national, et ils pourraient se réveiller et agiter le cocotier d'une manière énergique. Nous ne voulons pas de ces importants qui jugent de tout, tranchent, imposent, réglementent dans tous les domaines (le dernier règlement porte, c'est du moins ce que j'ai lu, sur l'obligation d'utiliser un nouveau compteur électrique qui nous sera facturé au bas mot 120 euros, et dont les vertus demandent encore à être prouvées...). Qu'ils nous lâchent les baskets, please ! L'Europe de la réglementation, de l'uniformité, de la platitude, de l'eau tiède, non, merci !
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L'Europe ce n'est pas cela. Ce n'est pas l'obsession anglo-saxonne de la traçabilité et du tout défini. (Figurez-vous que les anglais s'étaient mis en tête d'exiger que les parfumeur fassent l'analyse [chromatographique] de leurs parfums et en affiche la composition sur leurs flacons. Comme moyen de copier ce qu'ils ne sont pas capables de faire, ils se posent là). L'Europe, ce n'est pas l'anglais à toutes les sauces. L'italien, le grec, les langues slaves, toutes les langues européennes, sont des trésors sur quoi il faut jalousement veiller. Et je ne vois pas pourquoi on est obligé d'utiliser l'anglais quand on dépose un projet de recherche à la Direction Européenne compétente. Il y a des experts et des traducteurs pour aider les experts. Mais le but de tout cela est bien clair. C'est la domination universelle d'une "culture" (qui n'est pas celle des grands auteurs anglais ou américains, non plus que de leurs compositeurs, mais a germé dans le cerveau des dirigeants des entreprises multinationales géantes). Ah ! que SEKOU TOURE avait raison quand, lors du référendum organisé par le Général de GAULLE sur l'indépendance des colonies africaines ou la transformation en une Union française, il a préconisé l'indépendance en disant : "Mon verre est petit, mais je bois dans mon verre !"
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