Au nom de la transparence, madame AUBRY demande que le ministre de l'intérieur publie les statistiques des voitures brûlées dans la nuit de la saint Sylvestre. Au nom du 'bon sens' le ministre de l'intérieur dit que la diffusion immédiate de ces chiffres donnerait aux incendiaires l'impression que leur activité annuelle est un défi ; un défi qu'ils se portent à eux-mêmes et à l'autorité ; un défi qu'il s'agit de relever en dépassant les performances de l'année précédente.
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J'applique ma méthode en posant des questions :
Quelle est l'intention de madame AUBRY quand elle demande la publication de ces chiffres ?
Leur diffusion est-elle vraiment une information qui est due aux citoyens ?
Leur diffusion ne risque-t-elle pas d'accroître, au cas où "les chiffres ne seraient pas bons", le sentiment d'insécurité que la première secrétaire du PS ne cesse de dénoncer comme infondé ?
Peut-on considérer qu'il y a entre les forces de l'ordre et les incendiaires comme une sorte de jeu ?
Madame AUBRY a-t-elle émis un jugement sévère sur ces actes délictueux ou les considère-t-elle comme normaux, les faisant passer ainsi par pertes et profits ?
Madame AUBRY a-t-elle exprimé sa compassion, sa sympathie, sa "solidarité" avec les victimes de ces déprédations ?
Est-il possible de faire la part des incendies de voitures de tiers et de voitures d'incendiaires désireux de se débarrasser de leur encombrant véhicule ?
Monsieur HORTEFEUX a-t-il raison de ne pas diffuser immédiatement ces chiffres pour ne pas entretenir dans l'esprit des incendiaires un motif de fierté, celui "d'avoir fait mieux que l'an dernier" ? Est-il de bonne foi ? Cherche-t-il à cacher quelque chose ?
Madame AUBRY a-t-elle proposé une solution plus efficace pour empêcher ces débordements ?
Peut-on concevoir qu'il est normal de les associer à une fête qui devrait être seulement d'allégresse ?
Les partis politiques pourraient-ils donc se pencher ensemble sur les origines de cette violence et tenter d'y remédier par des mesures consensuelles ?
N'est-il pas dérisoire de soulever une polémique sur le traitement de ces dérives par l'exécutif alors qu'il y a des centaines de SdF qui crèvent de misère, de faim, de froid et de solitude ?
Ah ! A propos, combien de voitures ont-elles été brûlées dans la banlieue de LILLE. Madame AUBRY le sait-elle ? Si oui, pourquoi ne les publie-t-elle pas ?
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Lamentable, oblique, tortueux ! Rien de tout cela n'honore la République.
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Regardez le deuxième billet de ce jour, je vous prie.
7 commentaires:
Cette fin d’année a vu la tragédie de chrétiens massacrés par des musulmans, elle étonne les idiots qui nous gouvernent. Deux autres faits marquants qui, d’ailleurs, sont surprenant.par leurs échanges de pensées politiques : La première c’est la décision du Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeu de ne pas révéler des chiffres qui font peur. Les voitures brûlées. Comme l’écrit le quotidien Suisse la Tribune de Genève « Le sport le plus con de France continue » Monsieur Hortefeu fait donc comme le PS quand celui-ci était au pouvoir. « Cacher cette vilaine vérité que nous ne saurions voir ». La seconde, une sainte révélation au socialiste Valls; avait t’il trop bu pour se rapprocher des idées de la crypt¬¬o- socialo UMP sur les 35 heures, peut être ? Toujours est- il que le porte- parole de l’église Solferino Mon saigneur Benoit Hamon l'a invité hier "à revenir dans le droit chemin" Selon un ami qui n’est très cher, même au « Puits de Jacob » on ne parle plus comme cela aux fidèles depuis Vatican II. L’Eglise catholique de France serait elle débordée sur sa droite ? Après avoir enfilé les babouches du prophète, les socialistes s’expriment comme au temps de Vatican I. Le pur socialo-marxiste Mélenchon, a du travail d’évangélisation en perspective à faire. Je laisse à présent la place à la Tribune de Genève qui commentait avant-hier, une nuit de la saint sylvestre en France. « Pas de chiffre officiel du gouvernement sur la nuit de la Saint-Sylvestre. Seuls des chiffres globaux pour 2010 seront publiés dans le courant du mois de janvier. On ne saura donc pas exactement combien de voitures ont été incendiées dans les cités françaises pour cette seule nuit. Les années précédentes le chiffre se situait entre 1100 et 1200 épaves dans les rues de France.
SUITE: Le ministre de l’intérieur refuse de communiquer les chiffres pour éviter de valoriser la compétition entre les incendiaires. Comment montrer encore le moindre respect pour des individus dont l’amusement est de mépriser le travail des gens en brûlant leurs voitures ? Voitures non seulement coûteuses pour la majorité des français mais utiles voire indispensables pour se rendre au travail? Il faudrait être un saint.
C’est le énième épisode d’une sorte de guerre civile larvée. On peut d’ailleurs se demander comment il est possible d’en être à ce point d’acceptation passive. Les français seraient-ils décérébrés? Emasculés? Se contentent-ils de boire le fond de leur bouteille de champagne bon marché pendant que la rue touche le fond du merdier organisé, voulu, planifié, préparé? Mettent-ils à fond «Alexandrie Alexandra» pour couvrir le bruit des réservoirs qui explosent ou gueulent-ils comme des dératés sur «Allumer le feu » pendant que la rue devient rouge?
Les sociologues de service vont encore une fois incriminer la société, le désœuvrement, la pauvreté. Pourtant dans de nombreux pays pauvres où il y a des voitures, on n’assiste pas à ce genre de spectacle. Jamais ces socio ne mettront en cause une éducation gravement déficiente, des parents laxistes et démissionnaires, une absence de sens moral et de respect, le mépris de la France entretenu par des agitateurs professionnels. Mais où donc les sociologues de gauche, pour qui les criminels sont des victimes, garent-ils leur voiture? Dans les banlieues chics probablement.
Ce qui au passage montre clairement la différence entre gauche et droite: c’est la démarcation entre responsabilité individuelle et irresponsabilité
Une tendance apparaît, du côté des autorités et même des responsables de la justice et de la police; elle consiste à minimiser la criminalité. Exemple: en France pendant la nuit de la Saint-Sylvestre la tradition d'incendier des voitures est devenue un phénomène attendu, presque normal; les autorités donnent l'impression de se contenter de produire des bilans chiffrés en soulignant la hausse ou la baisse d'une année à l'autre. Citons un titre d'annonce du début 2009: «Plus de voitures brûlées mais pas d'incident grave». Des voitures brûlées, ce n'est pas grave? Ces voitures appartiennent pourtant souvent à des familles défavorisées vivant dans des quartiers difficiles et dangereux et dont l'acquisition a été le résultat d'un long travail et de durs sacrifices.» Devant l’inacceptable de cette situation, on peut se demander par quel miracle il n’y a pas plus de drames et de morts au fusil de chasse. Faudra-t-il que des comités de citoyens s’organisent et fassent la police pour que les rues redeviennent des espaces pour tous où il fait bon vivre? Car cette demande-là, celle d’espace où il fait bon vivre, n’est ni de gauche ni de droite: elle est de la plus évidente légitimité. Alors pourquoi ne pas tenter les comités de citoyens? Avant qu’un jour les fusils de chasse ne sortent des armoires et que le nombre de morts et de blessés ne fasse la compétition aux voitures brûlés?
On ne peut pas comparer une vie humaine à une voiture, d’accord. Mais si les sociologues justifient allègrement la colère des banlieues, pourquoi ne pourrait-on pas justifier l’exaspération des citoyens? Car quand la gauche sort ses sociologues, la droite ses policiers, quand l’extrême-droite et l’extrême-gauche se taisent, et que rien ne change, les citoyens sont livrés à eux-mêmes.
Mes propos, puissent-ils amener à réfléchir à l’inacceptable
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