samedi 4 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : que nos représentants ne représentent qu'eux-mêmes et autres remarques...

Et d'abord la devise des résistants non violents mais déterminés :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.

1. La citation du jour.

La citation du jour est empruntée à Josephe de MAISTRE. Je sais, Léon BLOY n'a pas dit que du bien de ce penseur politique. Sans doute l'ambassadeur de sa majesté le Roi de Sardaigne près de sa majesté l'Empereur de Russie, regardait-il un peu trop vers le passé. Mais il a des fulgurances et surtout des intuitions profondes sur la vraie nature du pouvoir jacobin qui n'a cessé, hormis quelques années, d'étouffer notre patrie depuis la Révolution. Sujet sarde, le comte de MAISTRE voyait la situation française d'un oeil étranger, et c'est ce qui rend son analyse très instructive. Que dit-il  ?

"Ce qu'il y a de sûr, c'est que le système représentatif exclut directement l'exercice de la souveraineté, surtout dans le système français, où les droits du peuple se bornent à nommer ceux qui nomment ; où non seulement il ne peut donner de mandats spéciaux à ses représentants, mais où la loi prend soin de briser toute relation entr'eux (sic) et leurs provinces respectives, en les avertissant qu'ils ne sont point envoyés par ceux qui les ont envoyés, mais par la nation ; grand mot infiniment commode, parce qu'on en fait ce qu'on en veut. En un mot, il n'est pas possible d'imaginer une législation mieux calculée pour anéantir les droits du peuple." (In Considérations sur la France. Nouvelle édition revue et corrigée par l'auteur. Chez Rusand, libraire, imprimeur du Roi, Lyon, 1822 ; j'ai le bonheur de posséder ce livre et quelques autres du même auteur, publiés chez le même éditeur dans les mêmes années.)
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2. Commentaires.

Je n'ai, bien sûr, aucune illusion sur la portée de mes propos car, TIPPEL dût-il en disconvenir, ce Blog reste confidentiel et d'audience limitée. Voilà qui doit rassurer ceux qui, aux Renseignements Généraux, sont chargés de surveiller les citoyens récalcitrants. Je les salue au passage et leur signale que je les défends contre un système qui peut les broyer sans qu'ils puissent réagir. Je les défends, eux, leur famille, leurs enfants, et l'avenir de notre patrie. Et je leur souhaite une bonne année, une année où, rentrant en eux-même, ils s'interrogeront en conscience sur l'éventuelle nécessité de désobéir à ce pouvoir devenu fou.
Le texte de MAISTRE se suffit à lui-même. Mais je vais quand même ajouter quelques mots. Le problème qui se pose aux citoyens français est très clair : un pouvoir, au motif qu'il a le pouvoir de par la bénédiction des urnes et qu'il devrait représenter non pas la nation (idée idiote) ni même la patrie (noble idée), mais tout simplement ceux qui les ont élus, a-t-il tous les droits ? En somme, il y a une autre manière de poser la question : un pouvoir qui se prétend majoritaire, alors qu'il est contesté comme jamais aucun pouvoir ne l'a été sous la cinquième République, mai 1968 inclus, a-t-il le droit de faire n'importe quoi parce son chef (en l'occurrence monsieur HOLLANDE) en a ainsi décidé ainsi. Monsieur HOLLANDE se moque du quart comme du tiers de l'économie, de l'éducation, de la sécurité, des relations avec les pays étrangers. Ce qui l'intéresse, c'est d'être l'auteur, le père, l'inspirateur, d'une nouvelle civilisation, et de laisser ainsi un nom dans l'histoire : la destruction systématique de la famille, la manière dont ses ministres traitent de la sexualité des Français (du préservatif à la PMA et à la GPA en passant par le gender et la sexualité des tout-petits), par exemple à pour but de couper l'être humain dans sa singularité, de tous liens avec les corps intermédiaires, avec les siens, avec les autres, pour le laisser, entièrement nu, entre les mains de l'Etat. Les Français commencent à prendre conscience de ce plan diabolique et ils auront l'occasion de le dire, de le redire, jusqu'à ce que ces démiurges comiques en reviennent de leurs folies ou bien s'en aillent, de gré ou (ce que je ne souhaite pas) de force. Monsieur HOLLANDE n'est pas un despote. C'est un tyran qui sait ce qu'il fait, et le veut sans faille, sauf à s'occuper de l'essentiel. Exeat !
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3. Quelques actes de résistance (du Salon beige).

6 janvier : accueil de Jean-Marc Ayrault à 

Versailles

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, se rendra lundi après-midi au château de Versailles (Yvelines). Accompagné de Michel Sapin, ministre du Travail et de l’Emploi, de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme et de Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’Etat, il visitera le chantier de restauration et d’adaptation du pavillon Dufour.
A cette occasion, il présentera les actions que le gouvernement entend engager au cours de cette année pour les droits des femmes.
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Veilleurs à genoux à NANTUA.

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Les sentinelles de RAMBOUILLET participent 
au Jour de colère.
Noter la présence d'une sentinelle coiffée d'un bonnet rouge.




2 commentaires:

tippel a dit…

Le Ministre socialiste de l’Intérieur Valls est satisfait « aucun phénomène majeur de violence urbaine n’a été recensé sur le territoire » lors de la nuit de Saint-Sylvestre, ces paroles avaient quelque chose de particulièrement choquant et indécent.
Trois meurtres barbares, officiellement oui mais officiellement plus d’un millier de voitures brûlées, (mais la réalité ?) des forces de l’ordre et de sécurité attaquées par des bandes de criminels et de délinquants, qui ne peuvent être assimilés à des épiphénomènes.
Cette banalisation de l’ultra-violence contraste avec l’extrême-agitation du Ministre de l’Intérieur sur des sujets grotesques comme « la quenelle de Dieudonné), sans rapport avec le maintien de l’ordre public, pourtant la première de ses missions (fonctions régaliennes) qu'il ne fait pas ou bien très mal. Walls avant de se prendre pour Dieu le Père en s'arrogeant le droit de régenter ce qui ne le regarde pas, devrait s’occuper des criminels qui font la loi à sa place.
Valls, comme ses prédécesseurs, traîne en matière de lutte contre la criminalité et la délinquance un bilan désastreux. Pétrie de laxisme et de démagogie, l’UMPS, dont les représentants se succèdent au pouvoir, nuit gravement à notre sécurité collective. Il n’y a qu’en France que le nouvel an est ainsi, chaque année, l’occasion d’une flambée de violence ; permise par des gouvernements, de gauche comme de droite, qui depuis bien longtemps ont renoncé à lutter contre la délinquance du quotidien et la criminalité organisée.
Pour endiguer ces phénomènes toujours plus importants et violents, il n’y a qu’une seule politique possible : la tolérance zéro, la construction de 40 000 places de prisons supplémentaires, une réforme pénale mettant fin au laxisme d’Etat et l’arrêt immédiat de l’immigration massive.

tippel a dit…

Cher Philippe peut être que 1 voir 2 photos auraient suffi ?