Ah ! Je ne cesserai de le dire jusqu'à mon dernier souffle : ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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J'ai une bonne raison de vous faire connaître cette opinion de Philippe GUILHAUME, que je tiens de son petit mais admirable livre : Lettre ouverte à tous les Français qui ne veulent plus être pris que pour des cons. (Albin Michel, Paris, 1992.)
"On voudrait nous convaincre que nous sommes racistes. Que nous sommes racistes, c'est-à-dire que nous vivons au quotidien avec la haine de l'autre installée en chacun de nous, la haine de l'autre parce qu'il est noir ou juif, ou arabe ; la haine de l'autre parce qu'il a un accent, une silhouette, une forme de visage, une couleur de peau, une religion autre.
[...].
Eh bien non, mes chers concitoyens, nous ne sommes pas racistes, et vouloir nous convaincre de racisme sous prétexte d'organiser autrement - c'est-à-dire au seul avantage du parti socialiste - le clivage politique est une ignominie.
Il nous est peut-être arrivé d'être irrités de présences étrangères que nous percevons comme autant d'intrusions dans le pré-carré de nos habitudes ; nous ne sommes pas pour autant racistes.
Il nous est peut-être arrivés d'être gênés, le soir dans un wagon de métro, de notre isolement parmi des voyageurs en majorité d'origine étrangère ; nous ne sommes pas pour autant racistes.
Il nous est peut-être arrivé d'avoir peur au récit d'émeutes ou de pillages perpétrés par des bandes de jeunes Maghrébins ; nous ne sommes pas pour autant racistes.
[|...].
Cette irritation, cette gêne, ce refus, cette peur, cette exaspération sont compréhensibles ; il s'agit d'attitudes qu'on peut rencontrer dans toutes les communautés humaines.
[...].
Ce qui n'est pas excusable en revanche, ce qui est condamnable, c'est l'attitude de quelques poignées de tartufes regroupés autour de MITTERRANd -LANG, WIESEL, BERGE, KOUCHNER, PICCOLI, TAPIE, DURAS, et leurs correspondants dans les médias -, tristes parvenus de la pensée qui se sont arrogés le droit de décerner brevets de bonne et de mauvaise conduite, et qui, à force de polémiques et d'anathèmes, d'exclusives et de condamnations en viennent à banaliser la notion de racisme.
[...]."
Plus loin, Philippe GUILHAUME ajoute :
"LE PEN qui dit beaucoup de choses justes et a le mérite de les exprimer dans une très belle langue française, commet une mauvaise action lorsqu'il invite à la haine et exploite des tentations racistes ; lorsque MITTERRAND oublie qu'il est le chef de l'Etat pour organiser son maintien au pouvoir en favorisant la diffusion des thèmes racistes, en encourageant la montée en puissance du Front national dans l'espoir de réunir ensuite autour de lui un front de refus au Front national, il en commet pas seulement une mauvaise action, il se déshonore."
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2. Commentaires.
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Monsieur LE PEN suscite une levée de boucliers généralisée de la part des médias, des "intellectuels" (c'est-à-dire des imbéciles bernanosiens), et de nombreux hommes politiques, pour un dérapage verbal inacceptable à propos de monsieur Patrick BRUEL. C'est un expert dans l'art de manier la langue, et avec une jubilation étrange il joue sur le sens du mot "fournée".
Je comprends la réaction de sa fille Marine qui condamne ce propos, et d'autres membres du FN avec elle.
Mais comme je voudrais que la même condamnation se portât sur les paroles ignobles prononcées par ces hommes de la Convention en quoi les imbéciles puisent leurs discours tout faits, leurs idées ringardes et le courage de se conduire comme ils le font, contre leur propre peuple.
Ainsi CARNOT, oui CARNOT dont on nous rabat les oreilles, n'a pas hésité à envoyer à l'affreux, l'abominable général TURREAU, au nom du Comité de salut public dont il était membre, cette lettre datée du 8 février 1794 (date restituée ; elle était donnée dans le système du calendrier inepte dit "républicain") :
"Tu te plains, citoyen général, de n'avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et pures mais, éloigné du théâtre d'opération, il attend les résultats pour se prononcer : extermine les brigands jusqu'au dernier, voilà ton devoir..."
Eh bien, voyez-vous, je ne vois guère de différence de structure entre les propos (peut-être) racistes de monsieur LE PEN et ceux (sûrement) racistes que CARNOT a eu le culot de transmettre sans broncher à cet homme ; TURREAU a fait tuer et a tué lui-même des milliers de compatriotes, au motif qu'ils étaient "vendéens". Mais CARNOT a les honneurs : il est l'éponyme de plusieurs lycées dont un parisien ; on a donné son nom a une avenue qui débouche sur la Place de l'Etoile. On a oublié le sang des Français qui ont payé de leur vie leur attachement à leur petite patrie. Je n'ai strictement aucun respect pour CARNOT, qui, pour autant que j'ai pu le lire, signait des billets d'accusation et d'emprisonnement en blanc, dont son propre secrétaire faillit être la victime.
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3. Infos diverses.
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Comme je ne suis pas sûr que la photo que j'ai mise hier sur mon billet soit bien visible, je la redonne.
La Reine porte elle-même son parapluie, madame HIDALGO a quelqu'un qui lui tient. Chercher où est la classe de ceux qui n'ont que le mot EGALITE à la bouche !
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Comme je ne suis pas sûr que la photo que j'ai mise hier sur mon billet soit bien visible, je la redonne.
La Reine porte elle-même son parapluie, madame HIDALGO a quelqu'un qui lui tient. Chercher où est la classe de ceux qui n'ont que le mot EGALITE à la bouche !
3 commentaires:
Excellentes les photos.
Cette affaire de le Pen n'a pas lieu d'être.
Comme c’est bizarre que le terme « fournée » donné aux promotions dans l'ordre de la Légion d'honneur où figurent parfois des personnes d'origine juive ne suscite aucune émotion. Des exemples comme celui là il y a des dizaines dans la sphére merdia-politique.
Vive Jean Marie Le Pen !
Aprés les conneries ils dorment
http://www.afrik.com/videos-algerie-laurent-fabius-dort-en-pleine-reunion-officielle?
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