mardi 2 février 2016

02 février 2015. Nouvelles de la Résistance. Modernité, falsification du réel.

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Je sais, c'est long, mais je vous demande vraiment de tout lire, car

ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

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1. La citation du jour.
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"Il est assez remarquable que, dans tout l’ensemble de ce qui constitue proprement la civilisation moderne, quel que soit le point de vue sous lequel on l’envisage, on ait toujours à constater que tout apparaît comme de plus en plus artificiel, dénaturé et falsifié ; beaucoup de ceux qui font aujourd’hui la critique de cette civilisation en sont d’ailleurs frappés, même lorsqu’ils ne savent pas aller plus loin et n’ont pas le moindre soupçon de ce qui se cache en réalité derrière tout cela. Il suffirait pourtant, nous semble-t-il, d’un peu de logique pour se dire que, si tout est ainsi devenu artificiel, la mentalité même à laquelle correspond cet état de choses ne doit pas l’être moins que le reste, qu’elle doit aussi être « fabriquée » et non point spontanée ; et, dès qu’on aurait fait cette simple réflexion, on ne pourrait plus manquer de voir les indices concorder en ce sens se multiplier de toutes parts et presque indéfiniment ; mais il faut croire qu’il est malheureusement bien difficile d’échapper aussi complètement aux « suggestions » auxquelles le monde moderne comme tel doit son existence et sa durée, car ceux mêmes qui se déclarent le plus résolument « antimodernes » ne voient généralement rien de tout cela, et c’est d’ailleurs pourquoi leurs efforts sont si souvent dépensés en pure perte et à peu près dépourvus de toute portée réelle."
In
René GUÉNON.
Le règne de la quantité et les signes des temps. (Édition définitive établie sous l’égide de la Fondation René Guénon.)
Gallimard, Paris, 2015. (Première édition, Gallimard, Paris, 1945.)
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2. Commentaires.
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Il est tout de même assez remarquable de constater que les hommes et femmes politiques qui se réclament de l’écologie, et seraient censés, par conséquent, combattre l’artificiel, le falsifié, le non-naturel, défendent en réalité les lois sociétales les plus artificielles, les plus falsifiées, les plus contraire aux sagesses millénaires dispensées par des civilisations anciennes proches de la nature. 
Où a-t-on jamais vu dans le passé qu’il fut possible d’inséminer une femme pauvre avec le sperme d’un homosexuel riche, en mal d’enfant, et désireux de donner une descendance à son "couple", stérile par nature et destination ?
Dans quelle sagesse antique a-t-on pu imaginer qu’il serait possible de greffer une tête humaine sur un tronc lui-même humain, comme estime pouvoir le faire un chirurgien italien ?
C’est que, comme le dit René GUENON, nous sommes sur la fin d’un cycle historique qui nous emmène au fond d’un gouffre creusé dans de la matière presque pure, (de "substance" quasiment dépourvu de "forme" ou "essence" ou "esprit", selon lui).
Dans quelle civilisation d’éleveurs a-t-on préconisé l’usage de déchets animaux transformés en farines animales (!!!) pour nourrir un bétail herbivore par constitution ? Et contracter de ce fait la maladie de la vache folle ?
Où fut-il écrit dans le passé qu’une réalité pouvait-être virtuelle et serait en mesure de remplacer la réalité réelle ?
Le monde est en train de crever de l’idée de sa toute puissance, d’une toute puissance illimitée, qui saccage les forêts, traitent les animaux comme des objets (hautement traçables), et les êtres humains comme des numéros interchangeables quand il s’agit d’occuper un emploi ? D’une toute puissance qui invente les engins de mort les plus perfectionnés mais est incapable d’en inventer qui feraient vivre l’humanité tout entière.

Avez-vous remarqué que dans notre patrie, pour la première fois depuis des décennies, l’espérance moyenne de vie a diminué en 2015, le nombre de naissance aussi, tandis qu’augmentait celui des décès ? Sous l’effet de quelles influences ? Il serait tout de même intéressant de se poser la question, non ? Il serait trop facile, et sans doute injuste, d’incriminer seulement les décisions anti-familles de nos gouvernants et la dégradation de notre système de santé. Il suffit de penser à ce que disait JESUS : Là où est ton trésor, là est ton cœur ! Si notre trésor c’est le plaisir et la considération de notre nombril, ne nous plaignons pas, et supportons avec résignation les conséquences de nos choix politiques imbéciles.
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3. Informations diverses.
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Un préfet zélé, quand il s'agit de démolir des lieux de prière, surtout chrétiens.

"Des bulldozers ont rasé ce matin une mosquée et une église évangélique qui se trouvaient sur le site de la “Jungle de Calais”. Je vous avais informé de la destruction imminente de l’église évangélique ce matin même. Le quotidien Le Figaro vient d’en traiter sur son site. Extraits.

""Les bulldozers ont rasé ce lundi matin deux lieux de culte […] afin de créer une bande d’une centaine de mètres déboisée. La création de ce “no man’s land”, selon le président de l’association L’Auberge des migrants, Christian Salomé, a été prise par un arrêté préfectoral du 19 janvier dernier mais, selon la préfecture, les migrants étaient au courant de ces travaux depuis le 8 janvier […] D’après la préfecture du Pas-de-Calais jointe par Le Figaro, les deux édifices religieux étaient abandonnés depuis la publication de l’arrêté préfectoral […] Joint par Le Figaro, Christian Salomé a réagi vivement en milieu de journée : « Il était prévu que l’église et la mosquée restent, c’est ce qui était convenu. En les détruisant, les autorités méprisent les associations et recherchent le conflit avec les migrants qui, en tant que personnes croyantes, fréquentaient ces lieux […] La mosquée était abandonnée, mais il y avait encore une messe [je pense qu’il faut comprendre : un culte] dans l’église hier [dimanche 31 janvier]. Il s’agit d’un acte gratuit et agressif envers une communauté religieuse"".
On retire de tout cela le sentiment que la préfecture aurait bel et bien menti : l’église évangélique n’était pas du tout abandonnée !"
Source : Le Figaro, 1er février, 15 h 42.
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Un article de Gabriel CLUZEL sur le site du Boulevard Voltaire.

"Un sondage commandé par la Fondation du judaïsme français auprès d’IPSOS, et publié dans le JDD« a provoqué l’indignation de plusieurs politiques sur Twitter », lit-on dans la presse.
Le thème ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le  vivre ensemble sans jamais oser le demander. Dix-huit mois d’entretiens, auprès de trois échantillons de population – « général », se considérant comme juif, se considérant comme musulman – et abordant frontalement toutes les questions taboues. Avec forcément, in fine, des réponses taboues. Celles que les Français n’échangent qu’à voix basse, entre amis quand les enfants sont couchés, en ricanant parfois d’un air gêné, comme s’il s’agissait d’insanités.
Et là, telles des douairières corsetées jusqu’au menton que l’on aurait traînées voir un Woody Allen, nos politiques tombent en pâmoison.
Alexis Corbière dégrafe son corsage et s’évente (« Comment est-il possible qu’un tel sondage soit imaginé ? »), Gérard Darmanin réclame ses sels (« Comment publier un tel sondage ? »), le sénateur Nathalie Goulet cherche les bras protecteurs du nouveau garde des Sceaux pour s’évanouir, avec grâce, dans un soupir : « Cher Ministre de la Justice, @JJUrvoas cher ami peux-tu immédiatement engager une procédure contre @leJDD #ODIEUX ».
Le JDD et IPSOS seraient-ils bouchés comme des canons de 36 pour avoir oublié qu’en la matière, la bienséance ne connaît qu’un seul sondage : « Le vivre ensemble est-il une belle réussite, une très belle réussite ou une splendide réussite ? »
Quand on a une vieille mère très malade – comme la France -, on peut piétiner le thermomètre, cela ne la fera pas sauter du lit. On peut aussi casser la binette de ce salaud de laborantin qui a remis des analyses de sang exécrables, elle ne s’en trouvera pas requinquée. La seule façon de la soigner est de l’ausculter. Vraiment, par un bilan complet, pas en lui tapotant sa main cadavérique : « Vous avez drôlement bonne mine, ce matin, mémé ! »
Et il faut être capable d’entendre, voire d’écouter, même si ça défrise, que 56 % des Français « réagiraient mal si leur fille épousait un musulman », que 54 % d’entre eux estiment que « l’immigration n’est pas une source d’enrichissement pour la France », que « les tenues musulmanes agacent ou inquiètent » plus de la moitié, que 80 % considèrent que « la grande majorité des Roms ne sont pas bien intégrés », que « les préjugés antisémites sont très largement répandus au sein de la population musulmane, beaucoup plus que dans l’ensemble de la population française », que« 54 % des juifs envisagent un départ vers Israël ou vers un autre pays », ou encore qu’un musulman sur six déclare « ne pas connaître assez Al-Qaïda ou Daech pour avoir une bonne ou une mauvaise opinion » et même que 10 % d’entre eux « ne sont pas opposés, c’est leur choix », aux Français partant en Syrie pour se battre aux côtés de l’État islamique.
Les rombières victoriennes chassaient loin de leur vue avec horreur la bonne qui avait fauté, quand celle-ci, serrée à exploser, ne pouvait plus le cacher. Mais ça n’empêchait pas la pauvre fille d’accoucher, son heure venue.
La société française, rejetée par nos pudibonds, accouchera-t-elle aussi, dans la douleur et la rancœur, d’un communautarisme qu’il faudra pourtant bien ce jour-là regarder en face ?


Apparemment, monsieur CHERKI, députicule PS, et lui seul, a le droit de dire que si Alain FINKIELKRAUT n'était pas juif, il serait le porte-parole du FN. Qu'attendent les organisations antiracistes pour porter plainte contre cet imbécile bernanosien ?

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