Je sais, c'est long, mais je vous demande vraiment de tout lire, car
ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"Il est assez remarquable
que, dans tout l’ensemble de ce qui constitue proprement la civilisation
moderne, quel que soit le point de vue sous lequel on l’envisage, on ait
toujours à constater que tout apparaît comme de plus en plus artificiel,
dénaturé et falsifié ; beaucoup de ceux qui font aujourd’hui la critique
de cette civilisation en sont d’ailleurs frappés, même lorsqu’ils ne savent pas
aller plus loin et n’ont pas le moindre soupçon de ce qui se cache en réalité
derrière tout cela. Il suffirait pourtant, nous semble-t-il, d’un peu de
logique pour se dire que, si tout est ainsi devenu artificiel, la mentalité
même à laquelle correspond cet état de choses ne doit pas l’être moins que le
reste, qu’elle doit aussi être « fabriquée » et non point spontanée ;
et, dès qu’on aurait fait cette simple réflexion, on ne pourrait plus manquer
de voir les indices concorder en ce sens se multiplier de toutes parts et
presque indéfiniment ; mais il faut croire qu’il est malheureusement bien
difficile d’échapper aussi complètement aux « suggestions »
auxquelles le monde moderne comme tel doit son existence et sa durée, car ceux
mêmes qui se déclarent le plus résolument « antimodernes » ne voient
généralement rien de tout cela, et c’est d’ailleurs pourquoi leurs efforts sont
si souvent dépensés en pure perte et à peu près dépourvus de toute portée
réelle."
In
René GUÉNON.
Le règne de la quantité et les
signes des temps. (Édition définitive établie sous l’égide de la Fondation René
Guénon.)
Gallimard, Paris, 2015. (Première
édition, Gallimard, Paris, 1945.)
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2. Commentaires.
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Il est tout de même assez
remarquable de constater que les hommes et femmes politiques qui se réclament
de l’écologie, et seraient censés, par conséquent, combattre l’artificiel, le
falsifié, le non-naturel, défendent en réalité les lois sociétales les plus artificielles,
les plus falsifiées, les plus contraire aux sagesses millénaires dispensées par
des civilisations anciennes proches de la nature.
Où a-t-on jamais vu dans le
passé qu’il fut possible d’inséminer une femme pauvre avec le sperme d’un
homosexuel riche, en mal d’enfant, et désireux de donner une descendance à son "couple",
stérile par nature et destination ?
Dans quelle sagesse antique
a-t-on pu imaginer qu’il serait possible de greffer une tête humaine sur un
tronc lui-même humain, comme estime pouvoir le faire un chirurgien italien ?
C’est que, comme le dit René
GUENON, nous sommes sur la fin d’un cycle historique qui nous emmène au fond d’un
gouffre creusé dans de la matière presque pure, (de "substance" quasiment
dépourvu de "forme" ou "essence" ou "esprit", selon lui).
Dans quelle civilisation d’éleveurs
a-t-on préconisé l’usage de déchets animaux transformés en farines animales (!!!)
pour nourrir un bétail herbivore par constitution ? Et contracter de ce
fait la maladie de la vache folle ?
Où fut-il écrit dans le passé qu’une
réalité pouvait-être virtuelle et serait en mesure de remplacer la réalité
réelle ?
Le monde est en train de crever
de l’idée de sa toute puissance, d’une toute puissance illimitée, qui saccage
les forêts, traitent les animaux comme des objets (hautement traçables), et les
êtres humains comme des numéros interchangeables quand il s’agit d’occuper un
emploi ? D’une toute puissance qui invente les engins de mort les plus
perfectionnés mais est incapable d’en inventer qui feraient vivre l’humanité tout entière.
Avez-vous remarqué que dans notre
patrie, pour la première fois depuis des décennies, l’espérance moyenne de vie
a diminué en 2015, le nombre de naissance aussi, tandis qu’augmentait celui des
décès ? Sous l’effet de quelles influences ? Il serait tout de même
intéressant de se poser la question, non ? Il serait trop facile, et sans
doute injuste, d’incriminer seulement les décisions anti-familles de nos
gouvernants et la dégradation de notre système de santé. Il suffit de penser à
ce que disait JESUS : Là où est ton trésor, là est ton cœur ! Si notre
trésor c’est le plaisir et la considération de notre nombril, ne nous plaignons
pas, et supportons avec résignation les conséquences de nos choix politiques
imbéciles.
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3. Informations diverses.
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Un préfet zélé, quand il s'agit de démolir des lieux de prière, surtout chrétiens.
"Des bulldozers ont rasé ce matin une
mosquée et une église évangélique qui se trouvaient sur le site de la “Jungle
de Calais”. Je vous avais informé de la destruction imminente de l’église
évangélique ce matin même. Le quotidien Le
Figaro vient d’en
traiter sur son site. Extraits.
""Les
bulldozers ont rasé ce lundi matin deux lieux de culte […] afin de créer une
bande d’une centaine de mètres déboisée. La création de ce “no man’s land”,
selon le président de l’association L’Auberge des migrants, Christian Salomé, a été prise
par un arrêté préfectoral du 19 janvier dernier mais, selon la préfecture, les
migrants étaient au courant de ces travaux depuis le 8 janvier […] D’après la
préfecture du Pas-de-Calais jointe par Le
Figaro, les deux édifices religieux étaient abandonnés depuis
la publication de l’arrêté préfectoral […] Joint par Le Figaro, Christian Salomé a réagi vivement en milieu de
journée : «
Il était prévu que l’église et la mosquée restent, c’est ce qui était convenu.
En les détruisant, les autorités méprisent les associations et recherchent le
conflit avec les migrants qui, en tant que personnes croyantes, fréquentaient
ces lieux […] La mosquée était abandonnée, mais il y avait encore une messe [je pense
qu’il faut comprendre : un culte] dans l’église hier [dimanche 31 janvier]. Il s’agit d’un acte
gratuit et agressif envers une communauté religieuse"".
On retire de tout cela le sentiment que la préfecture
aurait bel et bien menti : l’église évangélique n’était pas du tout
abandonnée !"
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Un article de Gabriel CLUZEL sur le site du Boulevard Voltaire.
"Un sondage commandé par
la Fondation du judaïsme français auprès d’IPSOS, et publié dans le JDD, « a
provoqué l’indignation de plusieurs politiques sur Twitter », lit-on
dans la presse.
Le thème ? Tout ce
que vous avez toujours voulu savoir sur le vivre ensemble sans jamais
oser le demander. Dix-huit mois d’entretiens, auprès de trois échantillons de
population – « général », se considérant comme juif, se considérant
comme musulman – et abordant frontalement toutes les questions taboues.
Avec forcément, in fine, des réponses taboues. Celles que les
Français n’échangent qu’à voix basse, entre amis quand les enfants sont
couchés, en ricanant parfois d’un air gêné, comme s’il s’agissait d’insanités.
Et là, telles des
douairières corsetées jusqu’au menton que l’on aurait traînées voir un Woody
Allen, nos politiques tombent en pâmoison.
Alexis Corbière dégrafe
son corsage et s’évente (« Comment est-il possible qu’un tel sondage
soit imaginé ? »), Gérard Darmanin réclame ses sels (« Comment
publier un tel sondage ? »), le sénateur Nathalie Goulet cherche
les bras protecteurs du nouveau garde des Sceaux pour s’évanouir, avec grâce,
dans un soupir : « Cher Ministre de la Justice, @JJUrvoas
cher ami peux-tu immédiatement engager une procédure contre @leJDD
#ODIEUX ».
Le JDD et
IPSOS seraient-ils bouchés comme des canons de 36 pour avoir oublié qu’en la
matière, la bienséance ne connaît qu’un seul sondage : « Le
vivre ensemble est-il une belle réussite, une très belle réussite ou une
splendide réussite ? »
Quand on a une vieille
mère très malade – comme la France -, on peut piétiner le thermomètre, cela ne
la fera pas sauter du lit. On peut aussi casser la binette de ce salaud de
laborantin qui a remis des analyses de sang exécrables, elle ne s’en trouvera
pas requinquée. La seule façon de la soigner est de l’ausculter. Vraiment, par
un bilan complet, pas en lui tapotant sa main cadavérique : « Vous
avez drôlement bonne mine, ce matin, mémé ! »
Et il faut être capable
d’entendre, voire d’écouter, même si ça défrise, que 56 % des Français « réagiraient
mal si leur fille épousait un musulman », que 54 % d’entre
eux estiment que « l’immigration n’est pas une source
d’enrichissement pour la France », que « les tenues
musulmanes agacent ou inquiètent » plus de la moitié, que
80 % considèrent que « la grande majorité des Roms ne sont
pas bien intégrés », que « les préjugés antisémites sont
très largement répandus au sein de la population musulmane, beaucoup plus que
dans l’ensemble de la population française », que« 54 %
des juifs envisagent un départ vers Israël ou vers un autre pays », ou
encore qu’un musulman sur six déclare « ne pas connaître
assez Al-Qaïda ou Daech pour avoir une bonne ou une mauvaise
opinion » et même que 10 % d’entre eux « ne
sont pas opposés, c’est leur choix », aux Français partant en Syrie
pour se battre aux côtés de l’État islamique.
Les rombières
victoriennes chassaient loin de leur vue avec horreur la bonne qui avait fauté,
quand celle-ci, serrée à exploser, ne pouvait plus le cacher. Mais ça
n’empêchait pas la pauvre fille d’accoucher, son heure venue.
La société française,
rejetée par nos pudibonds, accouchera-t-elle aussi, dans la douleur et la
rancœur, d’un communautarisme qu’il faudra pourtant bien ce jour-là regarder en
face ?
Apparemment, monsieur CHERKI, députicule PS, et lui seul, a le droit de dire que si Alain FINKIELKRAUT n'était pas juif, il serait le porte-parole du FN. Qu'attendent les organisations antiracistes pour porter plainte contre cet imbécile bernanosien ?
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