Je reproduis ici, sans commentaires, un article paru sur
le site du Boulevard Voltaire et me réserve la latitude de donner un avis sur
ce qui s’est passé à CALAIS : c’est d’une extrême gravité, aussi bien pour
la paix civile, que pour les migrants qui ne font pas partie de ces bandes
excitées par les No borders, ces
déracinés qui ne demandent qu’une chose : essayer de trouver un peu de
paix. Pour des raisons qui me sont personnelles, j'ai supprimé (crochets [ ]) ou modifié[ ]) une expression qui me paraissent affaiblir l'argumentation de l'auteur de l'article.
"Il y a longtemps que les gendarmes
mobiles français n’avaient plus arrêté de général français. Le 6 février 2016,
le général Christian Piquemal, ancien commandant de la Légion étrangère et
ancien président de l’Union nationale des parachutistes, était arrêté à Calais
lors d’une manifestation organisée et interdite pour protester contre
l’islamisation et l’invasion de la France. Devant, à l’origine, être jugé dès
le 8 février en comparution immédiate, il comparaîtra finalement le 12 mai
prochain, son état de santé s’étant dégradé. Qui dira que la justice française
est lente ? […].
[Ceux qui défendent leur patrie] ont
contre eux les puissants du jour. [Jadis] la collusion gaullo-socialo-communiste,
soutenue par le grand patronat, qui estimait que l’Algérie coûtait trop cher à
la France. [Aujourd'hui], l’UMPS, voyant, main dans main, le préfet socialiste et le
maire Les Républicains de Calais, Natacha Bouchart, dénoncer une manifestation
dont la raison était explicitement donnée par Pierre Lambert, préfet des
Côtes-d’Armor, interdisant de son côté une manifestation analogue à
Saint-Brieuc : « L’Europe n’est pas menacée par une
islamisation rampante. Je ne suis pas en phase avec ces thèses racistes,
provocatrices et xénophobes. »
Bonjour la neutralité du service public et
avis aux tenants de la liberté d’expression ! Rappelons, pour mémoire,
qu’une manifestation de soutien aux migrants organisée 15 jours avant à Calais
et ayant donné lieu à des affrontements avec des riverains n’avait, elle, pas
été interdite.
L’entrée sur la scène publique d’acteurs
issus de nos forces armées est un signe des temps. Le discrédit de la fonction
politique a atteint une telle acuité et la situation est à ce point grave que
certains parmi les hommes qui ont fait leur vocation de servir la France ne
peuvent plus se taire. Nous allons inéluctablement vers des temps difficiles
car, au-delà de l’agitation politicienne qu’illustre parfaitement le faux débat
sur la déchéance de nationalité, la guerre que nous livre une partie de l’islam
sunnite est parfaitement asymétrique. Alors que les terroristes salafistes
assassinent nos compatriotes, nous les menaçons, en retour, de les déchoir de
la nationalité française – ce dont ils se préoccupent comme de leur première
babouche…
Pendant ce temps-là, le petit peuple
français souffre. L’honneur du général Piquemal est d’avoir risqué sa
réputation, sa santé – il a 75 ans – et sa liberté pour voler au secours
des « sans-dents » méprisés à la fois par la gauche caviar et la
droite saumon. Le peuple français ne se laissera pas mourir. Ses réactions
seront sans doute aussi brutales qu’incontrôlées, cela d’autant plus que sa
résistance légitime ne trouve pas d’expression politique à la hauteur des défis
actuels qui sont des enjeux de survie et de civilisation."
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