jeudi 4 février 2016

04 février 2016. Nouvelles de la Résistance. A propos des genres et de la grammaire.

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Non, non et non à la démolition de notre langue.

Pour une fois, on peut dire que c'est l'ignorance des imbéciles qui nous empêche de devenir vrai !

Voici le billet du 4 février.
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1. La citation du jour.
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En 1984, une ministricule socialiste, madame Yvette ROUDY, met en place une commission de terminologie destinée à mettre fin aux insupportables discriminations qui, aux dires des féministes, empêchent les femmes exerçant certaines activités de voir attribuer à leur métier un nom de genre féminin. La présidente de la commission est "l'écrivaine" (tout est dans "vaine") Benoîte GROULT. Il est vrai qu'en France, il ne manque point de comité Hippolyte ou Théodule pour réglementer jusqu'au diamètre des épingles ; mais notre Académie FRançaise en a vu d'autres et réagit par un communiqué dépourvu de toute ambiguïté à la création de cette structure à la mémoire impérissable.

"Il convient de rappeler qu'en français comme dans les autres langues, aucun rapport d'équivalence n'existe entre le genre grammatical et le genre naturel. Le français connaît deux genres, traditionnellement dénommés masculin et féminin. Ces vocables hérités de l'ancienne grammaire sont impropres. Le seul moyen satisfaisant de définir les genres en français eu égard à leur fonctionnement réel consiste à les distinguer en genres respectivement marqué et non marqué. [...]. Il en résulte que pour réformer le vocabulaire des métiers et mettre les hommes et les femmes sur un pied de complète égalité, on devrait recommander que, dans les cas non consacrés par l'usage, les termes du genre dit féminin - en français genre discriminatoire au premier chef - soient évités ; et que, chaque fois que le choix reste ouvert on préfère pour les dénominations professionnelles le genre non marqué."
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2. Commentaires.
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Non content de se faire les propagandistes de la théorie dite du genre, les "intellectuels" qui hantent les cabinets des ministres, se font une paradoxale obligation de féminiser ce qui ne peut l'être linguistiquement, en créant des féminins - "genre discriminatoire au premier chef "- là où il existe un masculin, intensif et marqué. On nous invente donc des "écrivaines"ou des "professeures", quand l'usage, le bon sens et la courtoisie recommanderaient que l'on utilisât "écrivains" ou "professeurs". Rien ne nous empêche en revanche, s'il plaît aux représentantes du sexe faible d'être désignée d'un terme "non marqué" (et donc non intensif) d'être appelées "députées", par exemple. En somme, toutes les fois que la langue admet un "féminin" ou "non intensif", utilisons le féminin qui ne fait que marquer le côté dépréciatif de la fonction au lieu d'en exalter le caractère intensif. Tant pis pour elles, qui confondent le fait d'avoir des seins, avec celui d'occuper une fonction digne d'un respect marqué.
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3. Informations diverses.
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Lire ce bel article du site du Boulevard Voltaire sur Alain FINKIELKRAUT.

http://www.bvoltaire.fr/francoiseroussel/merci-monsieur-finkielkraut,235687?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=86c3bac170-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-86c3bac170-30585285&mc_cid=86c3bac170&mc_eid=70a17346c4
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Humour politique (un peu vache tout de même).

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Oui, il y a des chrétiens (souvent des convertis de l'islam aux églises évangéliques) dans la jungle de CALAIS. Le préfet a jugé utile de raser cet église ainsi qu'une mosquée. (Photo de l'Express.)



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