"Je
ne cesse jamais de faire du mal, et il n’y a aucune intelligence en moi. Quand
je dis une chose, j’en fais une autre ; si quelqu’un m’interroge, je lui fais saigner le corps et l’âme. Mon capital, ce sont mes mensonges ; voilà
tout ; et je suis incapable de toute droiture. Si je fais une promesse à
quelqu’un, je ne la tiens jamais ; tout sentiment noble, je le déracine et
le jette dans la poussière."
Extrait
du Livre des Rois de FIRDOUSSI. Traduction de Jules MOHL. (Cité par Henri MASSÉ.
Les épopées persanes. Firdoussi et l’épopée nationale. Librairie académique
Perrin, Éditeur, Paris, 1935. Page 182.)
Voilà
un portrait terrible. Je vous laisse deviner à qui je pense (et ils sont
plusieurs) en vous le livrant.
Vous avez le droit d'utiliser ce texte à votre convenance.
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