Méditation personnelle sur les affaires qui secouent le petit monde des médias.
"Il
faisait encore frais, et par-dessus le mont des Oliviers, le soleil ne dardait
que de timides rayons. Il y avait foule pourtant près de cette colonnade, non
loin de laquelle se tenait le Maître. Il enseignait et l’on buvait ses paroles
avec avidité. D’où Il était, Il pouvait voir derrière l’angle nord-ouest du
Temple, la forteresse Antonia, et il entendait les cris lointains que les
soldats romains se renvoyaient l’un à l’autre pour marquer la relève.
Il
pouvait voir aussi, sur sa droite, la vallée du Cédron qui le séparait du
jardin qui serait celui de son agonie.
Soudain,
un grand bruit, des huées, des rugissements et une petite troupe qui retient
avec dégoût, en la touchant à peine, mais suffisamment fermement pour qu'elle ne s'échappe point, une femme à peine couverte d’un voile pour cacher sa nudité ;
on venait de la surprendre en train de faire l’amour avec un homme qui n’était
pas son mari.
"Nous
savons que tu es un homme juste, Rabbi. Notre loi nous ordonne de lapider ces
femmes-là. Et toi que dis-tu ?" Le piège, pensent-ils, ces hypocrites, ces
redresseurs de tort. S’il dit qu’il faut la tuer, alors son message d’amour,
ses disciples peuvent se le mettre quelque part, si je puis me permettre cette
expression triviale. S’il dit qu’il ne faut pas la tuer, alors c’est un mauvais
juif, il viole les préceptes de la loi, et on lui fera la peau.
Alors
Lui, de se taire, tout en écrivant sur le sol. Ils insistent, ces salopards, si
je puis, là encore, utiliser une expression triviale. Et dans sa souveraine
intelligence, Il leur répond : "Que celui qui n’a jamais péché lui jette la
première pierre !"
Et
ils s’en vont, les uns après les autres, en commençant (humour suprême de l’Évangile)
PAR LES PLUS ÂGÉS. Et la femme reste seule devant Lui. "Personne ne t’a condamnée" lui demande le Juste, le seul qui aurait pu lui jeter cette première pierre ? "Personne, Seigneur", répond-elle en tremblant, tout en serrant sur son torse le
voile léger qui protège son intimité. Et avec une douceur, celle du Salut
donné aux hommes, Jésus lui dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va,
et ne pèche plus."
Edwy
PLENEL qui venait de livrer monsieur de RUGY à la pâture des vautours
médiatiques, s’en alla alors tout triste, car il avait de grands biens et il n’entendait
pas les abandonner. Il était resté caché derrière un muret, près de ce que l’on
appelle aujourd’hui l’arche de WILSON ; il avait tout entendu, mais il n’avait
pas écouté, et il ne semble pas qu’il se soit posé la question de la blancheur
de ses intentions ou de sa conduite quand il rejoignit les locaux de Médiapart.
En résumé, il a refait le coup que d'autres avant lui avaient fait à François FILLON. Je n'aime pas ce régime, ce n'est pas un mystère pour mes lecteurs, mais je trouve ignoble ces procédés de délation ménagée, distillée, quintessenciée, qui ne vise qu'à la destruction d'un homme et nullement au bien commun. Qui se soucie du bien commun de nos jours ? Il est clair que je n'approuve pas telle ou telle façon de faire de monsieur de RUGY. Mais pour les condamner, il faudrait déjà qu'on n'y eût jamais eu recours.
Je précise enfin que les voltes-faces de monsieur de RUGY en matière politique ne sont guère reluisantes, mais il n'est pas le seul à ne pas reluire en ces matières...
Je précise enfin que les voltes-faces de monsieur de RUGY en matière politique ne sont guère reluisantes, mais il n'est pas le seul à ne pas reluire en ces matières...
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