samedi 20 juillet 2019

Samedi 20 juillet 2019. Canicule et homards... ou la bienheureuse diversion


D’un très cher ami alsacien cette information :

Voilà ce "Voilà ce que l'on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet....1852 !  Vous pouvez trouver le fac-simile sur internet.
En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées. En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes événements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison. 
En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives. En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes. En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés". 

Il s'agit bien d'un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste. Je vous mets en pièce jointe l'interview de l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre "Histoire du climat depuis l'an mil" (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur... Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l'éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d'aujourd'hui. Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix-là, il ne faut pas se priver de s'instruire. 
Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l'importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d'origine anthropique ? Ceux qui font remarquer qu'à une époque où il n'y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l'on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts... 
Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu'on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ? 
C'est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l'évidence il n'y a rien de nouveau sous le soleil ! 
PS : amusez-vous à taper "sécheresse 1718" sur Google et vous en saurez beaucoup plus. A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n'a encore jamais eu d'antécédents, car provoqué par l'activité humaine."

Pendant ce temps, où les journaux nous canulent avec la canicule et les homards de monsieur de RUGY, le parlement a ratifié la loi d’exception sur la restauration de Notre-Dame qui donne à Poncefrelu-Pilatoquet le droit de décider de quelle manière la flèche de l’édifice sera reconstruite (un geste contemporain audacieux, paraît-il), il a voté la loi Avia qui donne au juge le droit exorbitant de décider de la nature haineuse ou non d’un propos tenu sur les réseaux sociaux, il a commencé d’examiner le traité de libre-échange avec le Mercosur qui livrerait nos viticulteurs, nos éleveurs et l’industrie automobile française pieds et poings liés à des pays où les éleveurs ont des propriétés de dizaines de milliers d’hectares et les viticulteurs payent leur main d’œuvre avec un lance-pierre. Je ne sais pas si ces pays produisent des voitures. Il a voté ou s’apprête à le faire le traité de libre-échange avec le Canada (CETA) qui va mettre à mal nos céréaliers. Mondialistes, détestant leur patrie, aveuglés par leur pauvre pouvoir (lequel est en réalité détenu par les grandes fortunes), ils croient maîtriser les événements alors qu’ils n’en sont que les jouets dérisoires. Mais il y a quelquefois de bonnes nouvelles : monsieur PIGASSE (un grossium) s’apprête à céder sa part de capital du journal Le Monde à un certain M. KRETINSKY (un autre grossium tchèque), ce qui déplaît souverainement à monsieur NIEL (un grossium lui aussi) qui en est le principal actionnaire. Belle bagarre en perspective. Qui va gagner : le crocodile ou le caïman ?
Dormez en paix, bonnes gens : l’État vous surveille.

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