Avant que je ne n'absente jusqu'au 5 mai, date à laquelle je reprendrai mes billets, je vous livre un texte de TOCQUEVILLE qui donne matière à réflexion :
"L'état travaille au bonheur des hommes, mais veut en être l'unique agent et le seul arbitre ; il pouvoir à leur sécurité, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leur succession, divise leur héritage ; que ne peut-il ôter le trouble de penser et la peine de vivre ? C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile l'emploi du libre-arbitre, qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même."
Eh bien je ne veux pas que tous ces politiciens s'occupent de mon bonheur avec une âpreté, une volonté de puissance, une haine de leurs adversaires qui suintent sur leur visage même, et dans leurs propos. Je vais préciser par une autre citation :
"On ne voit pas toujours ce que sont les idéalistes sociaux ou politiques : des gaillards qui montrent leur coeur qu'ils ont vaste, et qui se donnent de grands coups de poing sur la poitrine qu'ils ont sonores, afin de mettre le monde à feu, en vue de le rendre meilleur." MAURRAS, car il s'agit de lui, n'a pas toujours dit des choses inintéressantes.
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