vendredi 2 janvier 2009

Conflit israélo-palestinien : un recul nécessaire

Pendant que les bombes d'un côté, les roquettes (ou rockets) de l'autre, continuent de pleuvoir de part et d'autre de la frontière entre Isarël et Gaza, les journaux écrits ou parlés glosent commentent, supputent, hypothétisent ou conjecturent à chaud, sans que leurs apports ne fassent avancer d'un pouce le problème.

Ne serait-il pas possible de tomber d'accord sur quelques points consensuels ? Il apparaît que si. En tout premier lieu, il est évident que l'attitude du HAMAS est terroriste et totalement improductive pour la cause palestinienne. Il y a fort à parier que si la population de Gaza, harassée par des années de guerre, d'humilition, de pauvreté et de désespoir, pouvait s'exprimer librement, elle renverrait le HAMAS et ses chefs là d'où ils n'auraient jamais dû sortir, l'anonymat et la médiocrité.

Ceci étant dit, il faut dire haut et fort que l'attitude d'ISRAËL dans les territoires palestiniens est inacceptable. Spolier les agriculteurs de leurs terres pour y installer des colonies, couper des villages entiers par un mur destiné à "protéger" le pays, y compris les colonies, ne peut être accepté. Et je ne vois pas beaucoup de différence entre le mur de BERLIN et le mur de PALESTINE. Je comprends d'autant moins cette attitude, que les héritiers de la Parole se sont vu intimer par Dieu l'ordre de recevoir et de bien traiter l'étranger. Que dire, a fortiori et dans le présent cas, de leurs cousins de langue et de race ? Il y a des situations d'injustice et de violence qui ne peuvent pas être admises, par aucune consciente droite. N'ont-ils donc pas compris, les responsables israéliens, que Daniel BAREMBOIM fait plus pour la Paix avec son merveilleux orchestre de jeunes israéliens et palestiniens que toutes leurs initiatives agressives ?

Il faut (a) sans aucun doute déloger le HAMAS de GAZA, et par les moyens les moins violents possibles, en prenant à témoin l'opinion internationale et en réclamant son aide ; (b) renforcer sans tarder l'autorité de Mahmoud ABBAS en lui accordant (et non en lui octroyant, formule trop humiliante) ce qui relève de la justice la plus évidente : un état, des moyens de vivre, de se déplacer, d'avoir accès à l'eau, de donner aux jeunes palestiniens des emplois, du savoir, des écoles, des universités ; (c) imposer à ISRAËL et aux Palestiniens un statut international pour JERUSALEM ; (d) trouver un moyen de manifester symboliquement la réconciliation des deux états par la création d'une confédération palestinienne ; (e) indemniser justement ceux des palestiniens qui ont été spoliés ; (f) renoncer à toute violence, des deux côtés, et obtenir des traités de paix avec la SYRIE, le LIBAN et le cas échéant, tous les pays arabes qui sont en état de guerre officiel avec ISRAËL.
Il n'y a aucun autre moyen de sortir de ces souffrances qui affectent les peuples de la région. Ils aspirent à la paix, et c'est bien normal. Leurs responsables doivent entendre la voix "de Rachel qui pleure ses enfants en Rama". il est presque trop tard. Fassent les hommes de paix que notre terre ne voit jamais l'HARMAGUEDON, les derniers jours terribles de l'anéantissement de l'humanité.

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