jeudi 3 avril 2014

Nouvelles de la Résistance : le bocal et les cornichons...

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Ce "Nouveau" Gouvernement commence bien mal ! Voilà pourquoi nous devons nous rappeler que 

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour
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"On change le bocal mais on met les mêmes cornichons" (Jean-Christophe LAGARDE, UDI).

"La puissance est un droit direct sur les hommes et indirect sur les choses" (LANZA del VASTO).

"Le corps des mandarins au sein duquel se recrutaient toutes les classes de fonctionnaires civils chinois, était devenu à l'époque de la monarchie unitaire, une couche de diplômés candidats aux prébendes, dont la qualification se déterminaient en fonction du nombre d'examens réussis." (Max WEBER. Confucianisme et taoïsme)
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2. Commentaires des trois citations.

(a) Sur les 16 ministres, 14 faisaient partie du précédent gouvernement ; 9 ont gardé leur poste, dont madame TAUBIRA ce qui est une véritable provocation. MENTON-POINTU n'a rien compris au message que les Français ont envoyé à ces chefs de rencontre. Mêmes cornichons dans un nouveau bocal de plus petite contenance, certes, mais fait du même matériau.

(b) Ce Gouvernement a la puissance, comme le montre abondamment les photos qui suivent : il matraque, interpelle, empêche les citoyens de bouger. Il croit qu'il a un droit sur les gens. Il n'a de droit que celui de contraindre directement leur corps, mais est dans l'impossibilité d'agir sur leurs pensées. En revanche, son action sur les objets est assez indirecte et restreinte, voire nulle : chômage en augmentation, fermetures d'usine, perte de compétitivité.

(c) La politique conduite par les hauts fonctionnaires sortis de l'ENA (et de Normal Sup pour certains d'entre eux, ce qui ne laisse pas de m'étonner) consiste, comme jadis celle des mandarins chinois, à acquérir des positions sociales enviables, par le biais de concours et de diplômes difficiles, et de considérer que ceux-ci leur donnent des droits (parfaitement léonins) ; à leurs yeux un diplôme sanctionne leurs compétences. Moyennant quoi, aucun des 16 ministres n'a jamais été chef d'entreprise, ce qui assurément leur donne un savoir faire inégalable en la matière. Observez comment s'est constitué ce gouvernement. Croyez-vous que c'est le bien commun qui en a guidé la composition ? Vous vous fourrez le doigt dans l'oeil ! C'est "l'équilibre politique" et la parité homme-femme, comme si ces critères étaient un gage de savoir-faire. Non, c'est un critère de maintien au pouvoir. On aurait rêvé voir à l'économie un chef d'entreprise qui aurait réussi, un militaire compétent à la défense, un commissaire aux comptes chevronné au budget, un prix Nobel ou un chercheur de réputation internationale à la recherche, un magistrat rompu au droit et à la jurisprudence à la justice, etc. Il n'en est est rien. Il fallait deux radicaux et on les a (mesdames PINEL et TAUBIRA) ; il fallait des socialistes de l'aile gauche et l'on a le plus sectaire d'entre eux à la prétendue éducation (monsieur HAMON). Monsieur SAPIN qui a merveilleusement réussi en matière de chômage retrouve un poste qu'il avait occupé à BERCY il y a plus de 20 ans, tout comme madame ROYAL que j'aurais préféré voir promu au poste de monsieur HAMON, car elle en avait les compétences. Ainsi tous ces gens peuvent sauter d'une spécialité à l'autre, en vertu du pouvoir charismatique à eux conféré par ces prestigieux diplômes. 
Ils ont définitivement perdu la confiance des Français. Monsieur VALLS qui hier soir sur TF1 a fait merveille en matière de glossolalie (on aurait dit cru entendre monsieur SARKOZY, en nettement moins bien) va gagner quelques points dans les sondages : il a parlé d'impôts écrasants, de liberté à rendre aux entreprises, que sais-je encore. C'est bon, ça, pour les sondages. Sa prestation était un véritable réquisitoire contre la politique conduite jusqu'ici, mais il parle de continuité non de rupture d'avec monsieur AYRAULT !
Il nous prends pour des pommes !
Ne parlons pas du chafouin monsieur CAZENEUVE qui a montré hier soir son véritable visage (mais il avait dit qu'il serait ferme ! En fait il a été souple-dur comme le plastique Grosfilex : dur contre des pacifiques, mou et souple avec les bagarreurs-supporteurs du PSG et de Chelsea) 
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3. Infos sur la résistance (via le salon beige).


Après Manuel Gaz, Bernard GAVeneuve contre les Sentinelles ?


L'opération Sentinelles lancée ce soir par La Manif pour tous ne semble pas plaire au pseudo-nouveau gouvernement. Comme vous le signalait Michel dans ce précédent post, dès la fin de l'après-midi, la place Vendôme était bouclée.


A l'Assemblée Nationale. 

19h : voilà donc ce que donne cette opération Sentinelles inversée, alors que des hooligans supporters du PSG et de Chelsea s'affrontent dans un bar, rue Saint Denis, faisant plusieurs blessés...


Les trois méthodes de monsieur GAVeneuve.

(a) Évacuation à coups de matraque.


(b)Interpellation, GAV bus et conduite au commissariat.



(c) Reconduite au Métro manu militari.


C'est un gouvernement de combat en effet !


Car les opposants sont dangereux !

1 commentaire:

tippel a dit…

Le chef de l’Etat désavoué par les électeurs, a donc été obligé de changer de fusible, en nommant, en lieu et place du fade Jean-Marc Heyrault, le très remuant et fort ambitieux Manuel Vals. C’est un choix risqué car Vals est une personnalité conflictuelle qui cristallise les haines et les oppositions beaucoup plus sûrement que l’incolore ci-devant maire de Nantes. D’abord, il ne fait pas l’unanimité au sein de la majorité présidentielle : l’aile gauche du PS le déteste, les communistes aussi, Mélenchon a d’ailleurs dit sa déception dès que fut rendu public le choix de Hollande, les Verts-rouges s’en méfient, les deux sinistres écologistes ont d’ailleurs déjà dit leur volonté de ne plus faire partie du prochain gouvernement. Et même si Vals est généralement considéré comme l’homme le plus à droite du PS, comme l’était Dominique Strauss Kahn dont l’ex ministre de l’Intérieur est un proche, il n’est pas aimé non plus de la plupart des électeurs de droite qui se souviennent des violences policières lors des manifestations contre la loi Taubira. Quant à la droite nationale, elle le considère comme un ennemi absolu puisqu’il a dissout de manière arbitraire quatre groupements de droite radicale, fait matraqué à maintes reprises des manifestants nationalistes et persécuté Dieudonné en contraignant le Conseil d’Etat à abandonner sa juris prudence en interdisant de manière préventive un spectacle de l’humoriste, violant ainsi les libertés fondamentales.
Vals est un fanatique haineux et prétentieux. Il suffit de le voir et de l’entendre pour comprendre que l’on a affaire à un fou furieux.
Reste qu’avec Vals à Matignon, les coups risquent de pleuvoir pour notre famille de pensée, tant cet homme hait tout ce que nous sommes, tout ce que nous aimons, tout ce que nous représentons.