Notre devise pour commencer.
Ce n'est pas l'ignorance, ça non, qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
"Je considère que la nationalité française est étroitement liée au catholicisme, qu'elle s'est formée et développée dans une atmosphère catholique, et qu'en essayant de détruire, d'arracher de la nation ce catholicisme si étroitement lié avec toutes nos manières de sentir, vous ne pouvez pas prévoir tout ce que vous arracherez. Vous ne savez jusqu'où vous mènera, contre vous-mêmes, votre besogne de destruction.
Je me tourne vers les socialistes et je me permets de leur dire que, dans ses parties les plus nobles, la sensibilité à laquelle chaque jour ils font appel est de formation catholique. Le jour où cette éducation religieuse viendrait à manquer totalement, ils seraient épouvantés de voir que, dans les nouvelles générations, à défaut de Jésus, le dieu serait la pièce de cent sous."
Discours de Maurice BARRES à la Chambre le 21 décembre 1906. Il est intéressant de noter qu'à la date du 22 janvier 1907, dans ses Cahiers (le cinquième), BARRES indique laconiquement : "Destruction du mariage (1). Aliénés (2)."
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2. Commentaires.
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J'ai deux bonnes raisons d'avoir intitulé ce billet : "Quand la fiction devient la réalité".
(a) La première est que la prédiction de BARRES sur le "réenchantement du monde" par le dieu argent est aujourd'hui, en apparence du moins, parfaitement accompli. Plus de JESUS, plus de surnature, rien qu'un homme totalement déifié (le gender) et une impérieuse nature (l'écologie à la DUFLOT). BARRES avait vu juste. Même la générosité initiale du socialisme qui puisait sa source dans une sensibilité catholique laïcisée s'est évaporée dans un discours verbeux, déconnecté de tout contact avec le réel : on dépense des millions d'euros pour des Paris Plages ou des Nuits Blanches, mais on est infoutu de construire des logements pour les dizaines de milliers de sans-abris qui, de plus en plus brutalement, n'ont même plus de banc pour s'étendre, ou de porte cochère pour passer la nuit. Mais j'ajoute que la séparation a été une chance pour l'Eglise. Si les laïcards radicaux-cassoulets et francs-maçons s'étaient contentés de ce "succès" et n'avaient pas été tentés, comme le sont aujourd'hui les BERTINOTTI, HAMON, VALLS, TAUBIRA, de détruire de fond en comble le catholicisme (et non pas le christianisme), nous n'en serions sans doute pas là. De ce point de vue, JAURES avait une autre pointure que ces imbéciles !
(b) La seconde, je vous la donnerai, quand vous aurez lu, in extenso, la liste qui suit :
§François Hollande, 60 ans, dans la vie active depuis l’âge de 26 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Manuel Valls, 52 ans, dans la vie active depuis l’âge de 21 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Laurent Fabius, 58 ans, dans la vie active depuis l’âge de 28 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Ségolène Royal, 61 ans, dans la vie active depuis l’âge de 27 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Benoit Hamon, 47 ans, dans la vie active depuis l’âge de 24 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Christiane Taubira, 62 ans, dans la vie active depuis l’âge de 26 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Michel Sapin, 61 ans, dans la vie active depuis l’âge de 28 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Arnaud Montebourg, 51 ans, dans la vie active depuis l’âge de 28 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Marisol Touraine, 55 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§François Rebsamen, 62 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Jean-Yves Le Drian, 66 ans, dans la vie active depuis l’âge de 24 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Bernard Cazeneuve, 50 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nous sommes là face à un dilemme. Alors que sa fiche Wikipedia et quelques articles de presse font état d’un début de carrière à la Banque Populaire, cet épisode n’apparaît pas sur la biographie officielle du nouveau ministre de l’Intérieur (par ailleurs très détaillée). Une tache sur son CV que l’homme politique a du mal à assumer vis-à-vis de ses collègues qui n’ont jamais mangé de ce pain-là ? Dans le doute, considérons que Bernard Cazeneuve a bel et bien vécu une courte expérience hors de la sphère publique. Nombre d’années passées en entreprise : 3.
§Najat Vallaud-Belkacem, 36 ans, dans la vie active depuis l’âge de 23 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Marylise Lebranchu, 66 ans, dans la vie active depuis l’âge de 26 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Aurélie Filippetti, 40 ans, dans la vie active depuis l’âge de 24 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Stéphane Le Foll, 54 ans, dans la vie active depuis l’âge de 23 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§Sylvia Pinel, 36 ans, dans la vie active depuis l’âge de 25 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
§George Pau-Langevin, 65 ans, dans la vie active depuis l’âge de 23 ans. Nombre d’années passées en entreprise : 0.
Nous sommes donc gouvernés par des hommes politiques qui n'ont strictement aucune expérience en matière d'économie d'entreprise, mais qui prétendent gouverner celle-ci, la contraindre, l'orienter, l'inspirer, l'animer au moyen d'un système d'idées qui n'a jamais eu aucun succès, nulle part, dans des pays de taille comparable à celle de la France. En somme, et effectivement, la fiction d'une supposée compétence rejoint la réalité de l'exercice du pouvoir. Comment peuvent-ils comprendre ou sentir les difficultés ou les angoisses d'un chef d'entreprise qui cherche des clients, des marchés, des crédits, tout simplement pour pouvoir payer en fin de mois les salariés qu'il a recrutés ? Tout est dans leur cerveau, rien dans la réalité de l'expérience pratique. Dans ces conditions, malgré leur bonne volonté, ils ne peuvent pas réussir, parce qu'ils ne peuvent pas mesurer les conséquences de leur décision autrement qu'en termes d'idées apprises à l'ENA ou dans d'autres Grandes Écoles.
La fiction ou la prédiction imaginée par BARRES au moment du vote de la loi de séparation des églises et de l'état, est prémonitoire : la voilà réalisée ; le dieu de la Patrie est devenu l'argent.
La fiction qui consiste à croire qu'il suffit d'avoir fait de la politique depuis toujours pour avoir une quelconque compétence est devenue réalité. Ils n'ont aucune idée de ce qu'est une économie concrète, qu'une activité de production de bien et de services, mais ils sont au pouvoir.
Il n'y a qu'à voir la cuisine électorale à laquelle s'est livrée François HOLLANDE en compagnie de MENTON POINTU pour constituer une "équipe de combat" (Qui est leur ennemi ? L'ont-ils simplement nommé ? La pauvreté ? L'opposition ? L'Europe apatride ? La finance ? L'Église ?). Croyez-vous qu'ils ont cherché à mettre les plus compétents dans les postes ministériels ? Non point. Il s'agissait d'y mettre des gens affidés aux partis qui appartiennent à la "majorité" ainsi qu'aux différentes sensibilités du PS (sociale-démocrate ou marxisante). Il fallait respecter la parité homme-femme (là pas question de gender), alors qu'on aurait pu imaginer de choisir des personnalités en fonction de leur compétence. De sorte qu'un gouvernement entièrement féminin eût été parfaitement imaginable, et réciproquement entièrement masculin, si la seule compétence avait été le critère de désignation. En somme, ces choix montrent que nos princes s'intéressent plus au pouvoir dans lequel ils sont installés, qu'au Bien commun. Et il me semblerait plus judicieux de substituer à la formule de la juste répartition à tous les Français des richesses produites (ce qui est un but parfaitement acceptable et bon, je tiens à le souligner), celle que voici : permettre à tous les Français de produire des richesses, en leur assurant un travail. On en est très loin.
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Nous sommes donc gouvernés par des hommes politiques qui n'ont strictement aucune expérience en matière d'économie d'entreprise, mais qui prétendent gouverner celle-ci, la contraindre, l'orienter, l'inspirer, l'animer au moyen d'un système d'idées qui n'a jamais eu aucun succès, nulle part, dans des pays de taille comparable à celle de la France. En somme, et effectivement, la fiction d'une supposée compétence rejoint la réalité de l'exercice du pouvoir. Comment peuvent-ils comprendre ou sentir les difficultés ou les angoisses d'un chef d'entreprise qui cherche des clients, des marchés, des crédits, tout simplement pour pouvoir payer en fin de mois les salariés qu'il a recrutés ? Tout est dans leur cerveau, rien dans la réalité de l'expérience pratique. Dans ces conditions, malgré leur bonne volonté, ils ne peuvent pas réussir, parce qu'ils ne peuvent pas mesurer les conséquences de leur décision autrement qu'en termes d'idées apprises à l'ENA ou dans d'autres Grandes Écoles.
La fiction ou la prédiction imaginée par BARRES au moment du vote de la loi de séparation des églises et de l'état, est prémonitoire : la voilà réalisée ; le dieu de la Patrie est devenu l'argent.
La fiction qui consiste à croire qu'il suffit d'avoir fait de la politique depuis toujours pour avoir une quelconque compétence est devenue réalité. Ils n'ont aucune idée de ce qu'est une économie concrète, qu'une activité de production de bien et de services, mais ils sont au pouvoir.
Il n'y a qu'à voir la cuisine électorale à laquelle s'est livrée François HOLLANDE en compagnie de MENTON POINTU pour constituer une "équipe de combat" (Qui est leur ennemi ? L'ont-ils simplement nommé ? La pauvreté ? L'opposition ? L'Europe apatride ? La finance ? L'Église ?). Croyez-vous qu'ils ont cherché à mettre les plus compétents dans les postes ministériels ? Non point. Il s'agissait d'y mettre des gens affidés aux partis qui appartiennent à la "majorité" ainsi qu'aux différentes sensibilités du PS (sociale-démocrate ou marxisante). Il fallait respecter la parité homme-femme (là pas question de gender), alors qu'on aurait pu imaginer de choisir des personnalités en fonction de leur compétence. De sorte qu'un gouvernement entièrement féminin eût été parfaitement imaginable, et réciproquement entièrement masculin, si la seule compétence avait été le critère de désignation. En somme, ces choix montrent que nos princes s'intéressent plus au pouvoir dans lequel ils sont installés, qu'au Bien commun. Et il me semblerait plus judicieux de substituer à la formule de la juste répartition à tous les Français des richesses produites (ce qui est un but parfaitement acceptable et bon, je tiens à le souligner), celle que voici : permettre à tous les Français de produire des richesses, en leur assurant un travail. On en est très loin.
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