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1. La citation du jour.
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Faudra-t-il que je le crie sur les toits (et notamment sur ceux de l'Elysée) ?
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
-1. La citation du jour.
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"Qui
n’a pas vu la route, à l’aube entre deux rangées d’arbres, toute fraîche,
toute vivante, ne sait pas ce que c’est que l’espérance. L’espérance est une
détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.
On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le
courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une
sécurité qu’ils prennent faussement pour de l’espérance. L’espérance est un
risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus
grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme…On
ne va jusqu’à l’espérance qu’à travers la vérité, au prix de grands efforts.
Pour rencontrer l’espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on
va jusqu’au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore.
Le
démon de notre cœur s’appelle « À quoi bon ! ». L’enfer, c’est de ne plus
aimer.
Les
optimistes sont des imbéciles heureux, quant aux pessimistes, ce sont des
imbéciles malheureux On ne saurait expliquer les êtres par leurs vices, mais au
contraire par ce qu’ils ont gardé d’intact, de pur, par ce qui reste en eux de
l’enfance, si profond qu’il faille chercher. Qui ne défend la liberté de penser
que pour soi-même est déjà disposé à la trahir.
Si
l’homme ne pouvait se réaliser qu’en Dieu ? Si l’opération délicate de
l’amputer de sa part divine – ou du moins d’atrophier systématiquement cette
part jusqu’à ce qu’elle tombe desséchée comme un organe où le sang ne circule
plus – aboutissait à faire de lui un animal féroce ? Ou pis peut-être, une bête
à jamais domestiquée ?
Il
n’y a qu’un sûr moyen de connaître, c’est d’aimer.
Le
grand malheur de cette société moderne, sa malédiction, c’est qu’elle s’organise
visiblement pour se passer d’espérance comme d’amour ; elle s’imagine y
suppléer par la technique, elle attend que ses économistes et ses législateurs
lui apportent la double formule d’une justice sans amour et d’une sécurité sans
espérance."
Georges BERNANOS. Dans une conférence datée de 1945.
Texte lu à la soirée des Veilleurs hier soir, Place Vauban. (Merci à Axel qui transmet ces textes aux Veilleurs de PARIS.)
Texte lu à la soirée des Veilleurs hier soir, Place Vauban. (Merci à Axel qui transmet ces textes aux Veilleurs de PARIS.)
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2. Commentaires : récit de la veillée du 10 décembre.
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Je suis arrivé hier soir un peu après 20 h 30, place Vauban. J'étais seul, car ANTOINE, mon habituel compagnon veilleurs n'avait pas pu se libérer. Désormais, son épouse se joint a nous, ce qui fait un trio doté d'un certain tonus quand il arrive à se réunir.
Je venais à pieds par l'avenue de Ségur, et je voyais déjà de loin le dôme des Invalides scintiller de mille feux. Aucun président de la République ne parviendra à susciter dans son entourage le concours de ces talents que LOUIS XIV a su réunir pour parvenir à créer ce chef-d'oeuvre du génie français. J'ose dire, certaines basiliques de ROME exceptées, et bien entendu nos Cathédrales, dont Saint-Pierre, qu'aucun bâtiment religieux au monde n'atteint une telle perfection, un tel équilibre dans une solennelle simplicité. Et c'était ce décor qu'avaient choisis les animateurs des veillées parisiennes pour nous entretenir des vertus politiques.
Nous étions rassemblés sur le trottoir qui longe le fossé entourant l'ensemble de l'édifice. Une dizaine de fourgons bleus de la gendarmerie faisait écran entre la place proprement dite et notre rassemblement formé, d'après mes estimations, d'environ 120 personnes (au minimum). Le froid et l'humidité expliquent sans doute que l'affluence ait été un peu plus faible que d'habitude.
Un problème de sonorisation, heureusement traité une dizaine de minutes après le début de la veillée par de jeunes spécialistes a fait que nous avons commencé sans l'aide des hauts parleurs. AXEL a fait un exposé remarquable sur le sens des mots "vertu" et "politique" : prudence, force, et tempérance sont les vertus politiques essentielles ; quand au politique, il a trait au bien commun, au bien de tous dans l'espace public.
Marie a lu le songe de SALOMON à GABAON, un texte biblique qui est une référence en matière de vertu politique. Maître TREMOLLET de VILLERS a ensuite pris la parole pour rappeler que la justice suppose que le justiciable puisse avoir un accès direct au juge suprême (et il a abondamment commenté la manière dont saint Louis rendait la justice sous son chêne à VINCENNES) lequel doit aussi rendre des comptes à Celui qui lui a confié le pouvoir ; son commentaire de la réponse de JESUS à PILATE (tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne t'avait été donné d'En-haut) était magistral. Oui les Princes, au plus haut qu'il soit, ont un juge au-dessus d'eux, et le pitoyable monsieur HOLLANDE n'échappe pas à cette règle.
Puis nous avons des lectures de Simone WEIL, d'ARISTOTE, de PEGUY, de Jean de La FONTAINE, de Benoît XVI, de CORNEILLE, de SOLJENYTSINE, entrecoupée par un intermède à la cornemuse (en fait un biniou) par Eric, quelques pages de piano. La nouveauté était que la lecture des textes étaient accompagnée magnifiquement par le pianiste. C'est que maintenant, nous disposons en effet d'un très beau piano électrique.
J'ai croisé mes amis Guillaume, puis Philippe.
Le froid aidant, et mon dos aussi, j'ai quitté la veillée avant la fin.
Mais je vous promets de vous donner en citation du jour les textes que j'ai entendus et qui sont admirablement adaptés à la situation du moment.
Je venais à pieds par l'avenue de Ségur, et je voyais déjà de loin le dôme des Invalides scintiller de mille feux. Aucun président de la République ne parviendra à susciter dans son entourage le concours de ces talents que LOUIS XIV a su réunir pour parvenir à créer ce chef-d'oeuvre du génie français. J'ose dire, certaines basiliques de ROME exceptées, et bien entendu nos Cathédrales, dont Saint-Pierre, qu'aucun bâtiment religieux au monde n'atteint une telle perfection, un tel équilibre dans une solennelle simplicité. Et c'était ce décor qu'avaient choisis les animateurs des veillées parisiennes pour nous entretenir des vertus politiques.
Nous étions rassemblés sur le trottoir qui longe le fossé entourant l'ensemble de l'édifice. Une dizaine de fourgons bleus de la gendarmerie faisait écran entre la place proprement dite et notre rassemblement formé, d'après mes estimations, d'environ 120 personnes (au minimum). Le froid et l'humidité expliquent sans doute que l'affluence ait été un peu plus faible que d'habitude.
Un problème de sonorisation, heureusement traité une dizaine de minutes après le début de la veillée par de jeunes spécialistes a fait que nous avons commencé sans l'aide des hauts parleurs. AXEL a fait un exposé remarquable sur le sens des mots "vertu" et "politique" : prudence, force, et tempérance sont les vertus politiques essentielles ; quand au politique, il a trait au bien commun, au bien de tous dans l'espace public.
Marie a lu le songe de SALOMON à GABAON, un texte biblique qui est une référence en matière de vertu politique. Maître TREMOLLET de VILLERS a ensuite pris la parole pour rappeler que la justice suppose que le justiciable puisse avoir un accès direct au juge suprême (et il a abondamment commenté la manière dont saint Louis rendait la justice sous son chêne à VINCENNES) lequel doit aussi rendre des comptes à Celui qui lui a confié le pouvoir ; son commentaire de la réponse de JESUS à PILATE (tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne t'avait été donné d'En-haut) était magistral. Oui les Princes, au plus haut qu'il soit, ont un juge au-dessus d'eux, et le pitoyable monsieur HOLLANDE n'échappe pas à cette règle.
Puis nous avons des lectures de Simone WEIL, d'ARISTOTE, de PEGUY, de Jean de La FONTAINE, de Benoît XVI, de CORNEILLE, de SOLJENYTSINE, entrecoupée par un intermède à la cornemuse (en fait un biniou) par Eric, quelques pages de piano. La nouveauté était que la lecture des textes étaient accompagnée magnifiquement par le pianiste. C'est que maintenant, nous disposons en effet d'un très beau piano électrique.
J'ai croisé mes amis Guillaume, puis Philippe.
Le froid aidant, et mon dos aussi, j'ai quitté la veillée avant la fin.
Mais je vous promets de vous donner en citation du jour les textes que j'ai entendus et qui sont admirablement adaptés à la situation du moment.
Simplement, je voulais signaler que l'assistance était composée pour moitié de jeunes gens et jeunes filles (entre 20 et 30 ans) et d'un public plus âgé (ce qui, à mon avis est nouveau). Oui, je suis plein d'espérance, car ni monsieur HOLLANDE, ni madame TAUBIRA, ni le Grand Orient, ni les Libres-Penseurs, ni les destructeurs volontaires, organisés, déterminés ne viendront à bout de la volonté de ces jeunes et de ces moins jeunes de défendre le beau, le bien, le vrai. Voilà des mots qu'il convient de remettre à la mode !
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3. Informations diverses.
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Des crèches partout.
A Marseille, dans le 7e secteur (via l'Observatoire de la Christianophobie).
A ORANGE (Vaucluse).
A BOLLENE (Vaucluse).
A PARLY 2 (Yvelines).
A CAEN (Calvados).
A MELUN (Seine-et-Marne).
Dans une boulangerie parisienne.
Et sans doute ailleurs.
Et quel plus beau signe d'espérance que la venue du Fils en ce monde ?
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