mardi 30 décembre 2014

30 décembre 2014. Nouvelles de la Résistance : chercher l'Homme pour trouver Dieu !

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Ni vous ni moi n'y pouvons quoi que ce soit :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

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1. La citation du jour.
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"Croyons-nous vraiment qu'il y ait en nous cette possibilité d'un monde intérieur, d'un univers plus précieux que l'univers visible ? Croyons-nous que chacun de ces petits hommes qui s'agitent à la surface de notre planète est indispensable ? Qu'il apporte avec lui une révélation qu'il est seul capable de communiquer ?

Qui croira cela ? Qui, parmi les hommes politiques ? Qui, parmi les chefs d'Etat ? Qui, parmi les diplomates qui prennent part aux conférences internationales ? Qui, parmi les chefs de guerre qui ne cessent de répandre le sang ? ? Qui croit qu'il y a dans l'homme un Trésor (notez la majuscule) infini ?"
In
Maurice ZUNDEL.
Ton visage ma lumière. 90 sermons inédits.
Desclée, Paris, 2000.
(Homélie donnée à LAUSANNE en 1962 sous le titre : Je crois en Dieu, parce que je crois en l'homme.).
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2. Commentaires.
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Mes lecteurs habituels (si, si, il y en a) savent que depuis l'ouverture de ce Blog, je ne cesse de dénoncer les erreurs anthropologiques des hommes politiques. Se trompant sur l'homme, il ne peuvent rencontrer l'Homme et donc ne peuvent rencontrer Dieu.
L'homme n'est pas un animal. Il a sur celui-ci, n'en déplaise à certains philosophes modernes, un avantage décisif : il pense, il parle et il a une conscience, ce qui suffit à creuser un abîme infranchissable entre l'animalité et l'humanité. Dans l'homélie en tout point remarquable de ZUNDEL, il y a une citation de saint THEOPHILE d'ANTIOCHE. Cet évêque de l'antiquité exprime en quelques mots plus que ne sauraient le faire mes pauvres commentaires. Je vous rapporte ici ses paroles : "Si tu me demandes, si tu me dis : montre-moi ton Dieu ! Je te dirai d'abord : montre-moi d'abord quel homme tu es ! montre-moi si les yeux de ton âme voient clairs, si les oreilles de ton coeur savent entendre, et je te montrerai mon Dieu".
Le très pieux évêque ne pouvait imaginer que près de 1700 ans après qu'il avait écrit cette prophétie, un pauvre bonhomme du XXème siècle le ferait connaître à quelques chercheurs de vérité.
C'est bien parce que je crois que les initiatives sociétales de nos gouvernants sont des errements intellectuels et moraux, des dérives vers l'animalité et une certaine forme de barbarie, que je n'ai cessé de les combattre. Toutes ces lois, tous ces décrets, sur le mariage, sur la filiation, sur le "gender", sur la PMA, sur la GPA, sur l'euthanasie ne font que renforcer une inéluctable marche vers le malheur en ce monde. Je ne doute pas que ces hommes politiques croient qu'ils agissent pour le bien de (certains) de leurs concitoyens ; mais je leur dénie la moindre connaissance de la nature humaine. Ils ne peuvent trouver Dieu, car ils ne connaissent pas l'Homme. Leur culture est une culture de mort et non de vie. Une culture du moi, et non une culture pour l'autre et pour l'Autre.
Si je trouve dérisoires les nuits blanches ou Paris-Plage, c'est que je pense à ces sans-abri, à ces familles qui se demandent comment nourrir les enfants, comment les vêtir, comment les protéger du froid. Avant d'aller à l'accessoire, il faudrait aller à l'essentiel et satisfaire les exigences de la nature humaine ! Avant de caresser les ego des bien nourris dans le sens de leurs poils, il faudrait donner à manger, loger, vêtir et chauffer ceux qui n'ont rien. Ils ne cessent de parler d'égalité ? Mais que font-ils concrètement ? Ils créent des comités, des structures, des bureaux devant lesquels des files interminables "d'ayant droit" attendent qu'on veuille bien les recevoir. Où est le respect de l'Homme ? Où est la prosternation qui est due aux pauvres devant le Trésor dont ils sont les précieux vases ?
Donnez ! Donnez ! Resto coeur, conférence de saint Vincent de Paul, Caritas, Cimade, il ne manque pas d'institutions et d'association qui suppléent à la carence insupportable des pouvoirs publics. Et que votre main droite ignore ce que fait la main gauche. J'ose dire que, sans faire encore tout ce que mon coeur me dicte, j'essaye de faire ce que je peux. C'est insuffisant, hélas. Et j'en ai honte. Mais je me sens aspiré de plus en plus par le service des oubliés de ce monde. Je ne sais pas encore comment cela se traduire concrètement. Mais je sais que ça viendra. Et j'attends.
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3. Quelques informations.
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Portrait de François-Normal Ier dit l'anaphorète ! (Sans méchanceté et par humour politique !).


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Marche pour la vie.
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Un sans-abri meurt de froid à DOUAI (site du Figaro).

Un homme sans domicile fixe de 29 ans retrouvé samedi inanimé à Douai (Nord) et décédé dans les heures qui ont suivi est vraisemblablement mort d'hypothermie. Il avait été découvert dans l'entrée d'un établissement scolaire de la ville. Dimanche, plusieurs villes de France comme Paris, Lyon, Calais ou Poitiers ont augmenté leurs capacités d'hébergement des sans domicile fixe, les plus exposés à la vague de froid qui s'est abattue sur le pays.
(Saluons les initiatives des autorités municipales de Paris, Lyon, Calais et Poitiers.)
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Informations données par le site du Figaro sur les sans-abri.

Ils étaient 111.700 en 2012 dans les moyennes et grandes agglomérations, dont 31.000 enfants selon une étude de l'INSEE. Depuis 2001, le nombre de sans-abri a augmenté de 44%. Près de la moitié d'entre eux vivent dans l'agglomération parisienne, qui concentre à elle seule autant de SDF que l'ensemble des agglomérations de plus de 200.000 habitants.





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