lundi 29 décembre 2014

29 décembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Les cinq maux du socialisme !

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Je reprends les bonnes habitudes en vous redisant que

ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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La première sera courte, et résumera la politique conduite par des imbéciles depuis plus de deux ans :

"Je crois que la liberté ne consiste pas dans une égalité de privation."

A plus de deux siècles de distance, remercions Camille DESMOULINS d'avoir eu une telle lucidité, fait assez rare pendant la Révolution française. Camille fut guillotiné avec DANTON le 5 avril 1794. Sa femme, Lucile, le fut quelques jours plus tard, le 13 avril.

La seconde illustrera de manière lapidaire les maux dont nous sommes accablés :

"Comme la face et le revers d'une médaille, l'économie dirigée et la concussion sont inséparables".

Gaston LEROUGE.
Théorie de la fraude en droit fiscal.
Cité par Jacques LACOUR-GAYET.
In
De Platon à la Terreur. Jacques LACOUR-GAYET et Robert LACOUR-GAYET.
Editions SPID, Paris, 1948.

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2. Commentaires.
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Le départ successif de messieurs CAHUZAC, THEVENOUD, ARIF, MORELLE, LAMDAOUI, le jugement prochain de madame Yamina BENGUIGUI, et tutti quanti, sont les éléments visibles actuels d'un mal qui nous ronge depuis des décennies. Oh ! Certes ! Il y a eu du temps des gouvernements dits "de droite" les mêmes abus et les mêmes dérives, sauf que ces gouvernements ne se sont jamais drapé dans la toge de la noble vertu laquelle au temps des socialistes, s'est transformée en cache sexe des privilèges accordés aux copains. Ainsi, la seconde citation vise bien et juste. Nous ne croyons pas à ces bouffons qui déclarent la guerre au fric, en s'en mettant plein les poches. [Retraite préfectorale de monsieur BARTOLONE, rattrapée in extremis par une réintégration dans le corps, juste avant l'extinction des droits ; retraite à venir de monsieur HOLLANDE (36 000 euros par mois tout de même) ; rémunération des conseillers élyséens (entre 10 000 et 12 000 euros par mois) ; retraite des députés et sénateurs, etc.]

Quant à la citation de Camille DESMOULINS, elle résume à elle toute seule le résultat de cette furie d'égalitarisme qui saisit les gens de gôôôôche. Tout le monde au pain sec. Il n'y a pas de jaloux. Enfin, quand je dis tout le monde, j'excepte ceux que je viens de nommer ou d'évoquer. Ah ! Ils peuvent nous dire que nous sommes libres ! Ils peuvent clamer sur tous les toits que nous sommes égaux. Oui, nous le sommes dans le contrôle, les impôts (je ne parle ni des hommes politiques, ni des grossiums du CAC 40) et la privation de nos libertés élémentaires comme celle de dire notre opinion dans la mesure où elle n'est ni mensongère (s'il s'agit de faits), ni injurieuses (s'il s'agit de personnes) [Censure du site de Minurne ; Garde à vue des Veilleurs ; matraquage et gazage des manifestants de La Manif Pour Tous, par exemple] et de la diffuser [contrôles des informations diffusées par les réseaux sociaux et les blogs depuis la loi récemment votée qui donne possibilité aux pouvoirs publics de saisir le contenu des informations et des analyses ; limogeage d'Eric ZEMMOUR, par exemple.] 

Jamais, jamais nous ne sommes tombés si bas dans la manière d'être gouvernés. Prenons-y garde cependant. Normal Ier est habile. Il compte sur la défaite du PS aux élections départementales et régionales pour faire peser sur les exécutifs des collectivités territoriales les inévitables augmentations d'impôts, rendues nécessaires par la diminution de la dotation d'Etat (sous couvert d'économies). Et bien si l'opposition l'emporte, elle doit faire, elle, des économies (a) en diminuant ou en supprimant les subventions aux associations et comités Hippolyte et Théodule qui n'ont pas pour objet social l'aide aux pauvres. (Les premières à être visées doivent être les associations à vocation prétendument culturelle, qui ne sont que des relais de la pensée et de la culture uniques, du genre Festival in d'Avignon que monsieur Olivier PY voulait supprimer ou transférer au cas où une municipalité FN eût été élue (démocratiquement) dans sa bonne ville. (Ils appellent ça la liberté.) (b) En diminuant drastiquement de nombre de fonctionnaires de la fonction publique territoriale. (c) En diminuant le train de vie des institutions territoriales (réceptions, voyages d'études, locations de locaux inutiles, abandon de projets de construction, etc.)

On peut toujours rêver !
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3. Informations diverses.
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Une vidéo : les 5 maux du socialisme : dogmatisme, dirigisme, bureaucratisme, égalitarisme de façade et déni de réalité. (Site du Point. Y lire l'article de François KERSAUDY.)


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