dimanche 7 décembre 2014

07 décembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Quand la presse devient toxique...

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Je prends le risque d'horripiler mes lecteurs habituels en répétant :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Il faut inciter les médias à voir et à dire la vérité, à se rendre compte des dangers dont ils sont la cause, à faire comme toutes les institutions saines, leur autocritique, et à s'avertir entre eux. C'est une tâche nouvelle pour eux. Mais les torts qu'ils causent à l'heure actuelle sont importants."

Karl POPPER 
In La Quête inachevée. Traduction française de René BOUVERESSE. 
Calmann-Lévy, Paris, 1981
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2. Commentaires.
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On en finirait pas de rappeler ici le mal qu'ont fait nombre de média en publiant sans contrôle, sans recul et sans analyse des informations présentées comme des faits réels et qui se sont avérées n'être que des bobards.
Deux médias se sont faits les spécialistes de cette manière d'exercer le métier : Médiapart et son patron, Edwy PLESNEL, que je considère comme nuisible à la démocratie, et Le Monde dont certains salariés vont prendre leurs informations auprès de l'actuel locataire de l'Elysée.
Les uns et les autres n'ont pas hésité à relayer jadis les rumeurs qui impliquaient, à tort, monsieur SARKOZY dans l'affaire Clearstream, les autres ont présenté comme vérités acquises les accusations de madame THIBOUT dans l'affaire BETTENCOURT, une madame THIBOUT aujourd'hui mise en examen pour faux témoignage. Mais il y a aussi Closer et les indiscrètes publications des photos d'un président de la république coiffé d'un casque et allant rendre visite à son amie (ce qui est factuel et non point insinuant, mais certainement déplacé) ; et encore Mediapart rapportant un entretien qui aurait eu lieu entre monsieur JOUYET et monsieur FILLON, un entretien dont un flou artistique savamment entretenu dissimule la teneur authentique et distille le poison du doute.
Il y a encore cette histoire de la Femen et de la profanation de l'autel cathédral de STRASBOURG. Des journalistes, il y en avait pour photographier la furie ; ils étaient issus de la presse écrite, de la presse télévisée ; ils le savaient ces journalistes et, de peur de rater un scoop qui aurait pu profiter à leur concurrent, ils ont préféré laisser commettre le forfait plutôt que de le prévenir en avertissant les autorités. La police, elle, avait trouvé le temps et les hommes pour évacuer les Sentinelles/Veilleurs debout de devant le Parlement européen et procéder à une vérification de leur identité ; c'est que c'est plus urgent de défendre une Europe exsangue et nullissime que de défendre la dignité des chrétiens.
Aucun de ces média n'a jugé utile de présenter des excuses à ceux qu'ils avaient présentés comme de possibles coupables, aucun de ces médias n'a jugé utile de procédé à son autocritique pour l'avoir fait. Les seules analyses que les journaleux contemporains se permettent sont celles qui accablent leurs adversaires politiques.
En somme la question qui se pose est la suivante : tout est-il bon à dire et à révéler (au nom de la transparence : affaire GAYET), tous les ragots doivent-ils être diffusés (affaire Clearstream, affaire JOUYET-FILLON, affaire BETTENCOURT) quand ils profitent aux copains ? Faut-il faire de la publicité à des provocatrices hystériques ?
Les journalistes devraient apprendre à démêler le vrai du faux, à faire état de leur doute quand celui-ci s'impose (affaire THIBOUT) et à le dire s'ils veulent informer leurs lecteurs ou leurs auditeurs.
Nous savons qu'une interview de Vladimir POUTINE a été honteusement, mais brillamment caviardé par TF1, par monsieur MOUGEOTTE. (voir à cet égard les faits ainsi que la défense de monsieur MOUGEOTTE au site http://www.nationspresse.info/category/presse-media/presse-hostile/desinformation-media-mensonges/page/18). Il en est de même d'une interview récente de monsieur Bruno GOLLNISCH, et s'il n'y avait eu un témoin pour enregistrer la scène, on aurait fait dire à l'interviewé n'importe quoi. Entendons-nous bien : je ne défends en aucune façon qui que ce soit ; je défends une certaine idée de la probité intellectuelle, laquelle consiste à ne pas sélectionner tels ou tels propos, parce qu'ils abondent dans le sens du contempteur.
Pour l'instant, je ne connais qu'un journal qui pratique une déontologie journalistique inattaquable : c'est La Croix. Quand le journal se trompe, il le dit, rectifie et prie ses lecteurs de l'excuser. 
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3. Informations (parfois hivernales) diverses.
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Equipé pour l'hiver grâce au KAZAKHSTAN !




Je reconnais volontiers que l'on pourrait me faire le reproche que j'adresse ici aux journalistes en publiant cette photo. En vérité, c'est plus par humour que par méchanceté et j'aurais très mauvaise grâce à ne pas saluer l'effort de monsieur HOLLANDE qui a tenu à rencontrer le Président Vladimir POUTINE lors de son retour d'Asie centrale. C'est une bonne initiative, et il est normal (!!!) d'en faire le crédit à celui qui l'a prise.
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Il est archi-évident que ce sont les bourgeoises en vison qui défendent la famille, le mariage, les enfants : la preuve ! (Merci très cher Salon beige).



Vous avez perdu la jeunesse, ringards du genre radical- cassoulet ! Vous croyiez vous la rendre acquise à vos vues avec votre souple morale. Elle vous fuit car vous ne lui offrez aucune perspective de dépassement, aucun idéal si ce n'est celui du pouvoir d'achat et du safe-sex. Vous avez perdu, car la jeunesse ne vous écoute plus, et ne vous écoutera plus jamais. Comme le dit un article de Causeur, elle cherche un idéal du côté des Zadistes, des Djihadistes ou, comme le montre cette photo, des Veilleurs et des Sentinelles/Veilleurs debout. Franchement, laquelle des trois options semblent être la plus prometteuse ? La plus porteuse d'avenir ?
Ma propre expérience, non seulement de professeur mais encore de catéchiste, auprès de jeunes qui ne croient pas tous en Dieu, et de loin, mais sont en recherche, me montre chaque mercredi et chaque vendredi qu'ils sont avides de vérité, de beauté, d'échange, de relations authentiques. Vous ne leur offrez que du frelaté, à l'image de la vie que les sénateurs et les députés de la troisième et défunte république menaient dans les salons des hôtels de passe chics et que, nostalgiques du bon temps des banquets républicains, vous voulez faire revivre. Oh ! Ils sont tout aussi fragiles que vous l'étiez à leur âge, mais ils ont choisi une autre voie que celle de la médiocre facilité et de l'aliénation par l'argent et le plaisir que vous leur offrez. Partez de bon gré, quittez la scène publique, et, si cela vous est possible, CONVERTISSEZ-VOUS ! 

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