dimanche 28 avril 2019

Dimanche 28 avril 2019. Questions sans réponses sur l'incendie de Notre-Dame


Voici une vidéo postée sur Youtube par un certain Eric PERROUD. Ce dernier vit en Bulgarie. Il affirme que l’incendie de la cathédrale aurait pu être planifié.
J’ai hésité longuement à vous faire part de cette vidéo. En effet, monsieur PERROUD présente ses explications comme une théorie. Il n’est pas absolument affirmatif. Il reconstruit un scénario qui à première vue est vraisemblable, mais à seconde vue, ne l’est plus. Comment en effet planifier un incendie de charpente en étant sûr que seule celle-ci serait atteinte, sans atteindre trop fortement la voûte ? Je pense que l’on peut éliminer sans hésitation l’hypothèse de la planification. En revanche, si le projet de réaménagement de l’Île de la Cité, avec son parvis en verre, est validé, et qu’on l’attend pour les jeux olympiques de 2024, il est sûr que l’interdiction de l’accès à Notre-Dame pour cause d’incendie peut faciliter les travaux.

Parlons de ce projet. Oui il y avait bien un projet de réaménagement de l’Île de la Cité. Mais ce projet, comme je viens de le dire, conçu sous le quinquennat de François HOLLANDE, n’avait pas encore reçu de sanction officielle. Ici, le projet est qualifié de spectaculaire !

Non, dit l’un, madame HIDALGO n’a pas vendu, le parvis.

Si, dit l’autre, elle l’a bien (ou ils l’ont bien) vendu
Je ne pense pas qu’une telle opération de vente soit possible sans l’accord des plus hautes instances de l’État. Il faut donc creuser cet aspect des choses. Gare aux Marchands du Temple cependant qui peuvent profiter du projet qualifié ici de délirant.

Oui la charpente a bien été traitée. On ne précise pas si c’est pour combattre la (ou le) mérule. Mais ce champignon est fort fréquent et il est curieux qu’il ait fallu 800 ans pour qu’il attaque la charpente, dure comme du fer, et sans doute épuisée en cellulose, l'aliment naturel de la mérule. Je n’ai pas trouvé trace d’un premier refus de l’entreprise pour cause de non présence de ce champignon dans la charpente, ni de l’injonction qu’elle aurait reçue de traiter quand même, bien qu’elle n’ait pas détecté de contamination par cet agent. Mais ce qui est sûr, c'est qu'après inspection, l'entreprise n'a pas vu de mérule.


L’ancien architecte en chef (voir à partir de 1,56 minutes) ne comprend pas, c’est vrai., comment la charpente a pu prendre feu. Le bois de 800 ans ne brûle pas comme ça ! Et il explique que les mesures de protection et de surveillance sont drastiques. Il est évident que la vitesse de propagation du feu est inhabituelle, que la mise à feu de la charpente est incroyable et qu’il a fallu de puissantes sources de chaleur pour déclencher l’incendie.
En d’autres termes, monsieur MOUTON a du mal à croire à la cause purement accidentelle. David PUJADAS, du reste, en manifeste de l’étonnement.

Et il est en effet très difficile de mettre le feu à une poutre de chêne par les moyens officiellement allégués pour expliquer l’incendie.

Oui, les statues de la flèche ont bien été enlevées par hélicoptère peu de jours avant l’incendie, d’où le qualificatif de statues miraculées…

Non, il ne semble pas que des tableaux aient été déménagés avant l’incendie, mais après et/ou pendant.

En résumé, il est impossible de dire en l’état actuel des choses si l’incendie est accidentel ou résulte d’un acte de malveillance. La hâte avec laquelle les médias officiels et les autorités affirment que c’est un accident me paraît suspecte. Le fait que les architectes des monuments historiques aient reçu des consignes de discrétion est également curieux. Même Libération le dit :
On peut se demander légitimement si les autorités disent toute la vérité aux Français. Et même si on la connaîtra jamais.

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