jeudi 24 avril 2008

Plaidoyer pour une démocratie apaisée

J'ai l'habitude de prendre de très nombreuses notes quand je lis un livre, quel qu'il soit. Je remplis de gros cahiers, en y notant soigneusement tout ce qui a retenu mon attention. De temps à autres, j'ouvre au hasard et je lis telle ou telle analyse. C'est ce qui vient de m'arriver à l'instant. Voici deux citations tirées d'un livre de Marcel LEGAUT que tout homme politique, tout journaliste, tout enseignant, tout vivant devrait avoir lu :
En vérité, de même que l'homme se trahit en ne voulant pas se connaître comme sujet, il renonce à la connaissance d'autrui en ne faisant de celui-ci qu'un objet.
et encore
La découverte de l'autre est à la mesure de la maturité de celui qui s'y emploie.
Si les hommes politiques de l'opposition voulait bien considérer que le Président SARKOZY n'est pas un objet que l'on dissèque sous la loupe grossissante de l'anatomiste pervers, et si le Président SARKOZY voulait bien considérer que ces opposants grossiers, souvent injustes, toujours malveillants, méritent qu'on les prennent en considération (ce qu'il fait plus qu'on veut bien lui en faire le crédit, en pratiquant l'ouverture), nous pourrions avoir un dialogue démocratique apaisée. Mais l'appétit du pouvoir est tel que nos politiques sont aveugles et sourds. Au jeu de la grandeur, c'est nettement le Président SARKOZY qui l'emporte ; il a fait appel très souvent (à madame TAUBIRA encore récemment) à des personnalités qui ne partagent pas ses opinions, et qu'il estime pour leurs qualités personnelles. Ce me semble être la preuve d'une ouverture d'esprit qui doit être saluée.
Allez, encore un extrait du livre : Le charisme qui s'épanouit pour l'ordinaire dans un homme quand celui-ci se réalise harmonieusement dans sa totalité, est remplacé par les grâces d'état de la fonction qui en général [...] sont d'ordre sociologique.

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