Jean-Marc ROUILLAN a du sang sur les mains. Il a tué de sang froid Georges BESSE, le Général AUDRAN et d'autres. Il ne regrette rien. C'est du moins ce que donne à penser l'interview que l'Express s'apprête à publier dans sa prochaine livraison. Monsieur BESANCENOT ne dédaignerait pas accueillir cet assassin dans son mouvement anticapitaliste. Mais il est vrai qu'il a déjà déclaré qu'on ne pouvait faire la révolution sans verser le sang, fût-il innocent. Nous le savions déjà, nous qui sommes les héritiers de ces monstres que furent les ROBESPIERRE, MARAT, CARRIER et autre HEBERT.
Ces deux éminents penseurs estiment qu'il est impossible de faire la révolution (leur révolution) sans passer par la "lutte armée". Je ne sais pas si les électeurs qui votent pour monsieur BESANCENOT approuvent cette option. Et du reste, une chose est d'approuver la lutte armée en pensée, une autre est de passer à l'acte. Monsieur ROUILLAN n'a pas hésité, lui à le faire. Sa place est en prison, nulle part ailleurs. Mais il se trouvera bien un juge d'application des peines pour ne pas l'y faire retourner. Quant à vous, gardez-vous bien de ne pas avoir EN EVIDENCE votre gilet jaune et votre triangle de signalisation dans votre voiture. Il vous en coûterait 135 euros de contrevenir à cette exigence.
L'Express a commis une mauvaise action. Il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison. Il n'était donc nul besoin de publier l'interview d'un assassin. Mais le faire peut doper les ventes en cette période de difficultés économiques. N'achetez donc pas ce numéro qui donne la parole à un monstre politique, et donnez l'argent économisé aux pauvres qui chantent dans le métro ou quémandent une pièce dans la rue.
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