mardi 28 avril 2009
Relâche
lundi 27 avril 2009
Indignation
vendredi 24 avril 2009
Que la loi doit reposer sur la morale naturelle
jeudi 23 avril 2009
L'information déformante
mercredi 22 avril 2009
Deo gratias !
Rectificatif : Steve n'est pas l'auteur de la blague
Un commentaire de Steve
"Il fait beau aujourd'hui !" Ces propos ont aussitôt soulevé dans le monde entier une immense émotion et alimentent une polémique qui ne cesse de grandir.
lundi 20 avril 2009
Petites nouvelles d'Asie et d'Afrique
dimanche 19 avril 2009
Dinditude et quichitude sont les deux mamelles de Ségolène
samedi 18 avril 2009
Petit apologue syndical
vendredi 17 avril 2009
Les numéros se suivent et ne se ressemblent pas
jeudi 16 avril 2009
Travaux pratiques chinois
mercredi 15 avril 2009
Ne rangez jamais votre bibliothèque
Le réel, l'idéel et le virtuel
mardi 14 avril 2009
Un jugement de jeune
lundi 13 avril 2009
Olibrius a raison
Retrouvailles
dimanche 12 avril 2009
Nuit de la Résurrection
vendredi 10 avril 2009
Lettre ouverte à Dorothée Werner
Dans sa livraison du 4 avril 2009, le journal Elle publie votre éditorial intitulé "Un pape en arrière". Je dois dire que cet exercice de rhétorique m'insupporte. J'ai déjà eu l'occasion d'expliquer sur le forum de votre journal, ce que j'ai déjà fait du reste sur ce Blog, les raisons objectives qui permettent de dire que le préservatif n'est pas la protection absolue contre la transmission du virus de l'immunodéficience acquise. Et je n'ai pas l'intention de revenir sur ce sujet. Ce qui m'insupporte c'est votre ton péremptoire, c'est l'accumulation d'approximations qui finissent par faire de vos propos un tissu de contre-vérités. Et c'est ce ton de condamnation des propos de Benoît XVI, au nom de ce que le monde appelle "le Progrès", sacro-sainte divinité au service de la domination, de l'argent, du sexe et de l'ego.
A plusieurs reprises, votre journal a plaidé pour les respect de toutes les minorités : les immigrés, les roms, les homosexuels, les lesbiennes, etc. Il faut reconnaître que les disciples de Jésus sont aujourd'hui peu nombreux, et qu'ils forment aussi une minorité. Ce à quoi vous croyez madame, aurait dû vous pousser à manifester un plus grand respect à leur égard, et un peu moins d'offenses pour leur chef, qualifié par vous de "chef de clan qui flatte ses chapelles les plus sectaires". Je ne vous crois pas capable d'entendre la totalité des propos de Benoît XVI, aussi bien sur le préservatif, que sur les évêques intégristes, que sur le statut ontologique de l'embryon. Vous êtes encore sous le coup de l'émotion, d'une émotion qui rejoint la clameur du plus grand nombre. On sait ce que signifie l'unanimité violente ; René GIRARD l'a très bien dit. Je ne doute pas de votre bonne foi. Je doute de la qualité de votre réflexion, et de la fiabilité de vos informations.
jeudi 9 avril 2009
Ils ne savent quoi inventer
mercredi 8 avril 2009
Précisions supplémentaires
mardi 7 avril 2009
Madame Royal dit n'importe quoi
Ne vous l'avais-je pas dit ?
lundi 6 avril 2009
La Turquie n'est pas en Europe
dimanche 5 avril 2009
Colère, tristesse, incompréhension
jeudi 2 avril 2009
Un message évangélique
« Le jugement le voici : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jn 3, 19). Écoute, Israël, combien la Parole de Dieu est actuelle : « Vivante en effet est la Parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants … elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur » (He 4, 12).La lumière est venue dans le monde, « et le monde ne l’a pas reconnu » (Jn 1, 10), et il l’a prise en haine (cf Jn 15, 18) ; « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas accueilli » (Jn 1, 11), et même, « ils le poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline … pour l’en précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin » (Lc 4, 29-30).
Le lynchage médiatique dont l’Église et le Saint-Père ont fait l’objet ces dernières semaines sont comme une illustration de ces paroles toujours actuelles : « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, vous aussi, ils vous persécuteront » (Jn 15, 20). Les juges ont besoin aujourd’hui comme hier de « faux témoins », comme ceux qui se levèrent devant le Sanhédrin pour condamner Jésus, en déformant ses propos (cf Mc 14, 57-58). Si Jésus, le communiquant par excellence, n’a pas échappé à la mauvaise foi des hommes, pourquoi nous étonner que l’Église soit traitée ainsi ? Loin de se soumettre aux lois de la communication humaine que l’on prétend lui imposer, l’Église ne peut se soustraire à sa mission prophétique. N’appelons pas « bourde » ou « gaffe », ce qui n’est rien d’autre qu’un témoignage rendu à la Vérité.
Ainsi en est-il des propos, remplis de vérité et de compassion, du Saint-Père sur les moyens de combattre le Sida. Les journalistes, dont certains appartiennent à la presse dite catholique, se sont emparés une fois de plus d’une petite phrase ; des politiques, souvent esclaves de l’opinion, ont renchéri, sans aucun discernement, et dénoncé les « propos irrecevables » du Saint-Père et le « discours irresponsable de l’Église ».
Fils et filles de l’Église, nous pouvons garder la tête haute, car les propos du Pape ont été confirmés par les évêques d’Afrique et par les chefs d’État de ces pays où le Sida fait des ravages, dénonçant le « racisme latent » de ces occidentaux qui voudraient leur imposer leurs schémas mortifères, au nom de la sacro-sainte licence sexuelle ou bien du matérialisme mercantile dont on voit bien à qui il profite. Un discours qui ne résiste pas à l’évidence des faits : selon les statistiques de l’OMS, les pays d’Afrique où le taux de distribution des préservatifs est le plus fort, la progression du SIDA est la plus élevée ; là où les catholiques sont plus nombreux et où l’on prône en priorité l’abstinence et la fidélité - y compris dans les programmes gouvernementaux- , et le préservatif en dernier recours, le SIDA est en très nette baisse, comme au Burundi ou en Angola. Devant la partialité, voire la falsification de certains médias, les catholiques doivent aller à la source de l’information et communiquer autour d’eux par tous les moyens, à commencer par l’Internet.
Mais, en dernière analyse, il faut accepter de souffrir pour le nom du Christ et ne pas s’étonner de ces campagnes de dénigrement : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait » (Jn 15, 19). « Mais gardez courage, nous dit Jésus, j’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).
+ Marc Aillet,évêque de Bayonne, Lescar et Oloron."