mardi 7 avril 2009

Ne vous l'avais-je pas dit ?

Voilà, c'est fait ! Ceux qui sont sur la sellette ne sont pas les fous furieux qui cassent, dévastent, théorisent la violence comme la condition nécessaire à la survenue d'un monde meilleur. Non, vous n'y êtes pas ! Les responsables des dégâts à STRASBOURG sont les policiers qui n'étaient pas là quand il l'aurait fallu. En commentaire, mon cher Olibrius fait très justement remarquer que ceux qui critiquent les contrôles d'identité, les vidéosurveillance, la présence policière, sont aussi ceux qui critiquent l'absence de cette même police en des lieux qui sont d'improbables cibles pour les voyous, dont MERIADEC est chez nous l'emblématique représentant.
Monsieur Roland RIES, le maire de STRASBOURG, se trompe de cible quand il concentre ses critiques sur la police qui n'aurait rien fait lors de l'attaque en règle du quartier strasbourgeois du Port du Rhin. Monsieur RIES appartient à ce parti qui ne croit qu'à la prévention et fustige la répression quand elle s'exerce en d'autres endroits que ceux dont il a la charge. On peut donc se demander si monsieur RIES avait prévu que le quartier du Port du Rhin était une cible putative des exactions de l'ultra gauche, s'il en avait prévenu à temps les autorités en charge du maintien de l'ordre, s'il a été sur les lieux des émeutes AVANT la police (laquelle, selon monsieur NIEL, chargé par le Préfet du maintien de l'ordre pour ce fatal week-end, a mis 20 minutes pour arriver sur les lieux ; je les connais, je connais la configuration de STRASBOURG, et je puis vous confirmer que c'est exceptionnellement rapide). Il a beau se défausser sur la police, en rappelant, ce qui est exact, qu'il n'avait pas la responsabilité de l'ordre, il me semble qu'il a une attitude assez peu responsable et peu digne d'un dirigeant. Je le déplore, car il se trouve que j'avais pour monsieur RIES une certaine estime. Tant que l'on exacerbera les basses passions de l'homme, la jalousie et le ressentiment dans le cas de la gauche, l'esprit de domination, de jouissance et de compétition dans celui de la droite,et dans les deux cas, la prétendue "liberté", on ne risque pas d'aller bien loin dans la résolution de nos problèmes sociaux. Ceci étant dit, la communauté nationale devra bien exercer sa solidarité vis-à-vis de ceux qui ont vu dévaster leur quartier. C'est bien le moins que l'on puisse faire.

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