L'opposition socialiste, en mal d'idées, ne sait plus quoi inventer pour se faire remarquer des médias. Il convient là encore de montrer comment fonctionnent l'idéologie, la propagande, et l'ingénue mauvaise foi. La dite opposition vient de découvrir qu'il existe un texte de loi, fort ancien, punissant les citoyens qui se sont rendus coupables d'avoir aidé un étranger en séjour irrégulier. Il profite de ce qu'une bénévole du Nord a été entendue par la police pour avoir nourri et réconforté des étrangers cherchant à gagner la Grande-Bretagne (et aussi pour recharger les batteries de leur téléphone portable, ce qui me laisse tout de même rêveur), pour demander l'abolition d'un délit qui n'existe pas ! Les socialistes oublient de dire que cette bénévole n'a fait l'objet d'aucune poursuite, et que le texte de loi incriminé précise que nul ne peut être inquiété pour avoir aidé un étranger en situation de détresse physique (sommeil, faim). La loi française, en effet, punit la non assistance à personne en danger. Et le texte incriminé, précise qu'il ne peut dans ce cas y avoir de poursuites judiciaires. Si l'initiative socialiste aboutissait, il n'y aurait plus aucun moyen de juger ces immondes que sont les passeurs.
L'angélisme de l'opposition vis-à-vis de ces situations, à l'évidence douloureuses et complexes, est absolument irrationnel, et gros de dangers. Il suffisait de regarder la vidéo diffusée (illégalement) par un policier (gardé à vue puis poursuivi pour cette raison) où l'on voit quatre jeunes d'origine étrangère - seraient-ils de nationalité française - voler et tabasser un jeune homme dans un bus, en injuriant les passagers et en hurlant des propos racistes (contre les Français), pour mesurer combien la question des populations immigrées est brûlante dans certains quartiers en France (la situation est sans doute très répandue en Europe). Ce n'est pas l'origine étrangère qui fait question, c'est le ressentiment que ces populations nourrissent contre la France, attisé du temps de monsieur MITTERRAND par les Touche-pas-à-mon-pote, les Harlem DESIR, ou l'imbécile monsieur LE PEN. Le ressentiment peut avoir parfois des fondements, il ne faut pas le nier. Ces jeunes gens de nationalité française mais dont les parents sont nés hors de France, bénéficient pourtant comme tous les autres jeunes français de la gratuité de l'école, de la sécurité sociale, des perspectives de retraite, du droit de vote. Et fort heureusement, nombre d'entre eux s'intègrent sans renier leur origine. Ce qui est faux, et qui est exploité par les parangons de la "solidarité", c'est de faire l'amalgame entre l'origine étrangère et victimisation dont on veut auréoler celle-ci. C'est la généralisation du jugement, c'est l'esprit de système qui veut qu'un Français d'origine maghrébine ou africaine doit être mieux considéré que les autres, au motif que l'imbécillité humaine, dont la loi n'est pas responsable, les traiterait moins bien. Décidément, ils ne savent pas quoi inventer... Je préférerais, moi, qu'on discute dans les écoles, collèges, lycées et universités, à l'occasion d'une journée dédiée à cette discussion, de ce qu'impliquent les notions de liberté, d'égalité et de fraternité. Chiche ?
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