lundi 18 août 2014

18 août 2014. Nouvelles de la Résistance : on appelle ça le progrès !

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Une fois encore, une fois de plus, la devise des Résistants aux imbéciles :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. Les citations du jour.
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"Il n'y a rien de plus absurde que de vouloir importer en Chine, la France, ou l'Espagne, ou l'Italie, ou quelque autre partie de l'Europe. N'apportez rien de tout cela, mais apportez la Foi. Une foi qui ne rejette ni n'offense la façon de vivre et les usages d'aucun peuple, quand il ne s'agit pas de choses mauvaises. Au contraire, la Foi veut que ces choses soient conservées et qu'elles soient protégées."
Instruction du pape  Alexandre VII (Flavio CHIGI) qui fut pontife romain du 16 avril 1655 au 22 mai 1677, envoyée aux fondateurs des Missions Etrangères de Paris. 

Et vous allez voir l'immense progrès que représente le discours de l'illustrissime Jules FERRY, vénéré par nombre d'imbéciles. Dans un ancien billet, j'ai déjà donné un extrait  de ce discours mémorable prononcé par le moustachu ou le barbu - je ne sais plus bien comment qualifier un porteur d'abondants favoris - à la Chambre :

"Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures... (Marques d’approbation sur les mêmes bancs à gauche, nouvelles interruptions à l’extrême gauche et à droite.) La vraie question, messieurs, la question qu’il faut poser, et poser dans des termes clairs, c’est celle-ci : est-ce que le recueillement qui s’impose aux nations éprouvées par de grands malheurs doit se résoudre en abdication ? [...] Est-ce que, absorbés par la contemplation de cette blessure qui saignera toujours, ils laisseront tout faire autour d’eux ; est-ce qu’ils laisseront aller les choses ; est-ce qu’ils laisseront d’autres que nous s’établir en Tunisie, d’autres que nous faire la police à l’embouchure du fleuve Rouge et accomplir les clauses du traité de 1874, que nous nous sommes engagés à faire respecter dans l’intérêt des nations européennes ? Est-ce qu’ils laisseront d’autres se disputer les régions de l’Afrique équatoriale ? Laisseront-ils aussi régler par d’autres les affaires égyptiennes qui, par tant de côtés, sont des affaires vraiment françaises ? (Vifs applaudissements à gauche et au centre. Interruptions.)" (Discours de Jules FERRY à la chambre, le 28 juillet 1885).
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2. Commentaires.
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En ces temps enténébrés, où il est de bon ton de ridiculiser les chrétiens et leurs pasteurs, il est tout de même important de rappeler certaines vérités historiques. Qui, de l'Eglise ou de la République a respecté les peuples ? Qui a considéré les nations africaines asiatiques avec mépris et qui les a considérées dans leur beauté propre ? Qui s'est paré des arrogantes toges des philosophes du XVIIIe siècle, et qui a revêtu la tunique sans couture de Jésus ?
Il me semble que la réponse se trouve aisément pour qui est dépourvu de préjugés. Mais c'est trop demander à ces imbéciles des médias qui trempent leur plume dans le vinaigre, ou ceux du théâtre politique que d'avoir la probité intellectuelle de reconnaître les faits. La paternité du colonialisme arrogant est à imputer, chez nous, aux plus éminents des républicains. Et les seuls à s'y être opposés sont d'une part les monarchistes, et d'autre part quelques députés de ce que l'on appelait alors l'extrême gauche (Camille PELLETAN et Georges CLEMENCEAU). Les raisons des oppositions monarchistes ou ultra-républicaines étaient fort différentes. Les unes trouvaient leur source dans l'idée que les chrétiens se font de l'homme, les autres dans les soucis d'affermir une république encore chancelante.
Nous subissons aujourd'hui les conséquences de ces initiatives colonialistes. Que les héritiers légitimes de ces hommes politiques ne viennent pas invoquer l'ignorance. Nous avons exporté nos vices et nos fantasmes. Nous en payons le prix avec une immigration incontrôlée.
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3. Informations diverses.
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Enfin du bon sens et le Royaume Uni nous donne l'exemple ! A propos de la mort d'un petit encore dans le ventre de sa mère.

Jeanne Smits ne m'en voudra pas si je reprends ici intégralement un article qu'elle a publié sur son Blog, en tous points remarquable, et auquel je vous recommande vivement de vous abonner !

"Un jeune homme de 18 ans devra répondre de « destruction d'enfant » au Royaume-Uni après avoir causé la mort d'un enfant à naître en frappant au ventre une adolescente de 16 ans enceinte de 7 mois.

Dusan Bako a été arrêté jeudi après-midi peu après avoir agressé sa victime dans un parc public d'Oldham, Copster Hill Park, près de Manchester, en plein jour : il l'avait violemment frappée au ventre. Emmenée en urgence à l'hôpital, la jeune femme a donné naissance à son bébé qui, hélas devait mourir peu de temps après.

La presse britannique évoque le fait divers avec émotion, signalant que le responsable local de la police, Jamie Daniels, l'avait qualifié d'« exceptionnellement tragique » en lançant un appel à témoins. « Des officiers spécialisés s'occupent de la jeune fille, dont je n'arrive même pas imaginer à quel point elle a été bouleversée par ce qui lui est arrivé », a-t-il déclaré. Les journaux n'hésitent pas à écrire qu'elle a « perdu son bébé à naître ».

Il peut paraître absurde d'insister sur ce point. Mais ce langage de vérité va à contre-courant de la fiction répandue par la rhétorique du « droit à l'avortement » : on ne milite pas pour la destruction des enfants à naître, il faut donc les qualifier d'« amas de cellules », lorsqu'ils sont petits, ou de « fœtus », tant qu'ils ne sont pas nés.

La France a connu l'apothéose de ces fables lorsque la Cour de cassation a refusé de reconnaître qu'une mère ayant perdu son « fœtus », mortellement blessé, lors d'un accident de la route, puisse obtenir des sanctions et des dommages pour la mort de son enfant de la part du conducteur responsable. Le bébé pas respiré, avait décidé la justice, on ne pouvait le reconnaître comme un être humain, sujet de droit. Toute la douleur de la mère ni pouvait rien. Ni le fait que sa grossesse était quasiment à terme.

Dans l'affaire anglaise le tout petit qui a perdu la vie du fait de la violence d'un voyou, violence aggravée par le fait qu'elle a frappé une jeune femme très visiblement enceinte, on peut certes noter que l'enfant a respiré, puisqu'il n'est pas mort avant sa naissance.

Mais enfin c'est lui qui a reçu un coup, en même temps que sa mère, et c'est lui qui est mort, et l'homme de la rue comme le journaliste – et la police et la justice aussi – y voient spontanément un crime, sans se demander si le bébé est mort avant de naître ou non.

Dusan Bako, détenu depuis jeudi devra donc bien répondre de « destruction d'enfant » et d'agression lors de sa première comparution devant le magistrat ce lundi. C'est bien l'enfant qui est la principale victime."

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