Plus que jamais, au moment où le navire France tangue et va peut-être couler, il est bon d'avoir du courage, car...
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Nous
avons vu que l’idée selon laquelle le politique est un royaume de moyens dont
la finalité et la norme doivent être cherchées à l’extérieur de lui-même est
très ancienne et également très respectable. Toutefois, à l’heure actuelle, ces
idées sont devenues équivoques en ce qu’elles ont placé ce qui à l’origine
constituait des phénomènes marginaux et accessoires du politique ― la violence
qui peut être nécessaire pour se protéger, et le souci de la vie qui doit être
garanti pour qu’une liberté politique soit possible ― au centre de toute action politique, en
même temps qu’elles ont fait de la violence le moyen dont la fin suprême devait
être la conservation et l’organisation de la vie. La crise consiste en ce que
la sphère politique menace cela en vue de quoi elle tirait pourtant sa
légitimation. Dans de telles circonstances, la question du sens du politique se
modifie. La question aujourd’hui ne s’énonce plus tellement dans ces
termes : quel est le sens de la politique ? Au sentiment des peuples
qui, un peu partout, se sentent menacés par la politique et parmi lesquels les
meilleurs ont consciemment pris leurs distances par rapport à la politique, on
comprend que corresponde mieux la question qu’ils se posent et que d’autres se
posent : la politique a-t-elle finalement encore un sens ?"
In
Hannah ARENDT.
Qu’est-ce que la
politique ? Texte établi par Ursula LUDZ. Traduction de l’allemand et préface
de Sylvie COURTINE-DENAMY. (Collection Points. Série Essais. No
445.)
Éditions du Seuil,
Paris, 1995 (date du copyright) ; (date d’impression, 2003 ; date du dépôt
légal, 2001).
-2. Commentaires.
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Ce texte est d'abord difficile, j'en conviens. Néanmoins, il s'applique avec une acuité extraordinaire à la situation de notre patrie.
Hannah ARENDT affirme d'abord que le royaume de la politique est un royaume de moyens qui doivent être utilisés à des fins qui lui sont extérieures. Ainsi, le politique n'est pas un but en soi. Elle définit, de manière très ample sans doute et apparemment imprécise, ce que sont les buts légitimes d'un Etat. Elle affirme en effet que le rôle du politique consiste à conserver et à organiser la vie et non point à la plier à ses propres vues, celles du pouvoir pour le pouvoir. On peut donc se demander avec elle si l'euthanasie, l'avortement, le tri pré-implantatoire, l'existence des sans-logis, l'absence de lutte véritable contre la misère qui frappe un nombre croissant de nos concitoyens, etc., sont des buts légitimes. H. ARENDT précise que la violence, privilège de l'Etat, n'a de légitimité que dans la mesure où elle s'applique à ces fins d'organisation et de préservation de la vie. Enfin elle rend compte de la crise du politique en se posant la seule question qui vaille : La politique a-t-elle encore un sens ?
Quand un soi-disant et prétendu (deux adjectifs qui ne disent pas la même chose) Président de la République, après avoir affirmé sa haine des riches et désigné d'un doigt rageur l'ennemi, la finance, nomme comme ministre de l'économie un normalien-énarque (qui normalement avait pour vocation de servir le pays) qui a été débauché par une banque, on peut se poser la question : Quelle fin vise monsieur HOLLANDE ? Sa réélection ou le bien du pays ? Je prétend que, pendant la campagne présidentielle, il a menti pour décrocher la timbale, et que constatant l'échec cuisant de ses initiatives économiques, il a compris son erreur. Il lui faut donc intégrer un peu plus de pseudo-organisation de la vie (nous n'en sommes pas encore à sa conservation) dans ses projets.
Quant à la violence exercée par les initiatives de madame VALLAUD-BELKACEM, fort jolie femme au demeurant, sur les enfants, elle ne vise ni la conservation, ni l'organisation de la vie. Elle vise à plier la jeunesse à des vues qui permettraient à son parti, si elles étaient partagées, de régner sans partage et définitivement sur les ruines de notre patrie. Que madame VALLAUD-BELKACEM soit d'origine marocaine ne me gêne en aucune manière. Qu'elle ait gardé sa double nationalité française et marocaine me gêne un peu, si le fait est avéré. Et, si j'en crois encore les médias, qu'elle se soit affirmée de confession musulmane, me gêne carrément. Veuillez lire le communiqué de madame Farida BELGHOUL ci-dessous.
La nomination de madame BELKACEM au poste de ministre de l'éducation nationale est une provocation qui coûtera cher à monsieur HOLLANDE. Le départ de monsieur HAMON est une excellente chose ; plus sectaire que lui, tu meurs ! Le maintien de madame TAUBIRA est incompréhensible. Nous continuerons de lutter contre ses initiatives. Bref, on replâtre, on replâtre. Mais les fissures continuent de grandir.
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3. Informations diverses.
-Réaction de madame Farida BELGHOUL à la nomination de Najat VALLAUD-BELKACEM (via le Salon beige).
Je vous invite à lire en entier ce communiqué magnifique :
"La nomination de Monsieur Najat Belkacem au poste de ministre de l’Education Nationale est une déclaration de guerre aux familles de France. La chouchoute du lobby trans, bi et cie vient de remporter le morceau de charbon incandescent à 36 ans. Si jeune et déjà si âpre à faire le malheur des hommes. Ils disposaient pourtant d’une solution raisonnable à ce conflit : tempérer en espérant qu’au fil de l’eau, peu à peu, ils parviendraient à convaincre la France. Mais il n’y a pas d’argument à introduire le sexe à l’école « dès le plus jeune âge ». Point de « dialogue » donc, mais une provocation calculée.
Ils savent que le Temps joue contre eux, qu’Il oeuvre en faveur des innocents. Ils pressent le pas car leur défaite est à l’horizon. Ils tentent donc le tout pour le tout et plantent une femme « arabe » dans le dos d’une autre femme « arabe ». Ils oublient que l’une des deux, et c’est ce qui la caractérise bien plus que sa race, est prête à mourir pour sauver les enfants. Ils ignorent, comme le disait Simone Weil, pas l’avorteuse, l’autre, la juive convertie à la mystique chrétienne, que « la réalité du monde est faite par nous de notre attachement (…) Par là, la nécessité du détachement devient plus claire ». La nomination de Najat Belkacem fait briller cette nécessité au fronton des écoles publiques et privées sous contrat. Le retrait est cette nécessité.
Pères et mères de France, engagés, et courageux, rassemblez-vous dans les rangs de la FAPEC, familles au complet, levez-vous en première ligne pour vous battre. Lancez-vous dans ce combat béni, protégez la chair de votre chair, ne la vendez pas à vil prix. Sauvez vos enfants, et ainsi sauvez ce monde en marche vers l’abîme. Méprisez le régime de la terreur, et de la calomnie, mis en place contre la JRE. Le pervers se nourrit de ténèbres et de confusions : la nécessité de se détacher de lui devient plus claire. Battez-vous ! Votre regard intensément posé sur votre enfant emporte déjà la victoire finale.
Vaincre ou mourir."
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Communiqué des Associations familiales catholiques.
"Les AFC sont actives depuis toujours pour soutenir les parents dans leur mission de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants et garantir le respect des principes qui fondent leur confiance à l'égard de l'école. Elles s'inquiètent donc de la nomination d'un ministre de l'Education nationale qui a fait sien l'objectif de « changer les mentalités en s'appuyant sur la jeunesse ». Elles seront très attentives aux décisions et aux orientations prises, notamment s'agissant des dispositifs qui, sous couvert d'égalité entre filles et garçons, contourneraient les parents et aboutiraient à ne pas reconnaître égale dignité et différence entre les sexes."
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