dimanche 23 octobre 2016

23 octobre 2016. Nouvelles de la Résistance. Soljénitsyne soutient les policiers.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !

Jamais devise n’aura été plus juste en ces temps où il faut que les policiers manifestent pour être (un peu) entendus.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Que dire des sombres espaces où se meut la criminalité proprement dite ? Les cadres juridiques très larges (particulièrement en Amérique) sont pour l’individu non seulement un encouragement à exercer sa liberté, mais aussi une incitation à commettre certains crimes, car ils offrent au criminel la possibilité d’échapper au châtiment ou de bénéficier d’une indulgence imméritée, grâce au soutien d’un millier de voix qui s’élèveront en sa faveur. Et quand, dans un pays, les pouvoirs publics entreprennent de déraciner vigoureusement le terrorisme, l’opinion les accuse aussitôt de piétiner les droits civiques des bandits. Je pourrais encore citer d’autres exemples : il ne manque pas."
In
Alexandre SOLJÉNITSYNE.
Le déclin du courage. Discours de Harvard, juin 1978. Traduit du russe par Geneviève et José Johannet.
Préface de Claude Durand. 2e tirage. ("Le goût des idées". Collection dirigée Par Jean-Claude Zylberstein.)
Les Belle Lettres/Fayard, Paris, 2015, p. 32.
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2. COMMENTAIRES.
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Il n’y a rien à rajouter à ce que dit l’homme qui résista à la tyrannie soviétique, (sans approuver pour autant ce que nous appelons en Occident la "liberté" et qui consiste à faire ce que l’on veut, en se prévalant du "pas vu pas pris", comme nous le montre ce magnifique discours).
Les juges qui font preuve d’un laxisme incroyable vis-à-vis des délinquants, se retranchent derrière la loi pour justifier leur décision. Sur le plan purement juridique, ils ont raison, sauf qu’ils disposent d’un pouvoir d’appréciation et qu’ils peuvent remplacer un simple rappel à la loi par de la prison ferme quand ils ont affaire à un délinquant multirécidiviste (trafic de drogue, vol avec violence, viol parfois). Leur décision est souvent fondée sur le fait que ces multirécidivistes sont des mineurs, et que, selon le bon Jean-Jacques, l’éducation peut les améliorer et les sortir de la spirale infernale du petit puis du grand crime.
C’est ainsi que des juges ont cru bon de mettre sous bracelet électronique (contre l’avis du parquet) celui qui sera l’assassin du père Hamel. C’est ainsi que récemment, à Rennes, un clandestin qui a fait l’objet d’un arrêté d’expulsion, s’est offert le luxe d’une agression dans le tram. Aux dernières nouvelles, il est toujours en France. Ce sont là deux exemples qui expliquent et justifient la colère des policiers. Nous pourrions multiplier les exemples de ces jeunes pris en flagrant délit de vente de drogue, qui, après être passés, goguenards, devant le juge continuent leur juteux trafic. Mais soyez flashé à 72 km/h au lieu de 70 et vous écopez d’une amende et d’un retrait de point comme j’ai pu le voir sur une vidéo qui m’a été transmise par un ami.
Il convient de soutenir les policiers et de dénoncer des syndicats prétendus représentatifs qui ne font que défendre le pré carré de leurs responsables. Et c’est ainsi que si monsieur Falcone avait un peu de bon sens et d’honneur, il démissionnerait de sa fonction. Ne parlons pas de monsieur Cazeneuve ou de monsieur Valls qui ne veulent pas voir la réalité : les responsables de ces délits (pudiquement appelés incivilités) sont souvent des jeunes faisant partie de bandes ethniques (maghrébines ou africaines ou kosovares, ou roms) qui désolent les quartiers sensibles. Tous les jeunes de ces quartiers ne sont pas des délinquants, il convient de le souligner. Raison de plus pour séparer le bon grain de l’ivraie, d’être impitoyables avec les premiers, et de soutenir de toutes nos forces les seconds.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Prenez le temps de lire ces articles !

De Philippe Bilger, cet article pris sur e site du Boulevard Voltaire, un article qui illustre cle propos de ce jour :

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A propos de la manifestation du 16 octobre, du site du salon beige :

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L’avis d’Aude Lancelin sur l’inféodation de la presse française aux hommes politiques et à l’argent (site du Point) :














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