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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"J’ai dit que la science
moderne avait renversé les barrière qui séparent les Cieux de la Terre, qu’elle
unit et unifia l’Univers. Cela est vrai. Mais, je l’ai dit aussi, elle le fit
en substituant à notre monde de qualités et de perceptions sensibles, monde
dans lequel nous vivons, aimons et mourons, un autre monde : le monde de
la quantité, de la géométrie réifiée, monde dans lequel, bien qu’il y ait de la
place pour toute chose, il n’y en a pas pour l’homme."
In
Alexandre KOYRÉ.
Études newtoniennes.
Gallimard, Paris, 1968, pp. 42-43.
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2. COMMENTAIRES.
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Ils sont superflus, le homme, les
femmes et les enfants sur qui pleuvent les bombes américaines, russes,
syriennes, turques, islamiques. Seule compte l’affirmation de la puissance
étatique.
Ils sont superflus les habitants
des bourgs et villages qui refusent d’accueillir des migrants, qui tous ne sont
pas des réfugiés. Ainsi que je l’ai dit, il y a des villes et villages qui les
accueillent les bras ouverts, s’en occupent, alphabétisent, et soignent. C’est
vers ces lieux – et ils sont assez nombreux – que ces immigrés doivent être
dirigés et non vers ceux qui s’y opposent. Ceux qui s’y opposent sont des
hommes superflus dont monsieur VALLS n’a cure, puisqu’il est l’État à lui tout
seul et que la mesure et les modalités de la dispersion n’ont dépendu in fine que de
sa seule volonté ("Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des
réfugiés trouveront l’État devant eux ! [Tour, 22 octobre 2016]").
Sur ce point, je commence à avoir des doutes, car la réaction de nos policiers
donne à penser qu’ils pourraient bien ne pas être aussi dociles que Menton
Pointu le croit.
Elles sont devenues superflues nos
gentilles femmes de ménage – requalifiées aujourd’hui, pour ce qu’il en reste, de
techniciennes de surface. Le ménage
peut être fait et très bien par de robots. Pour l'instant, ces derniers ne
peuvent encore nettoyer les vitres. Mais la technoscience y parviendra, n’en
doutons pas, histoire de diminuer le coût du travail et d’augmenter les profits
des financiers.
Superflues encore les concierges de
jadis – requalifiées en gardiennes
pour celles qui subsistent. Elles sont remplacées par des digicodes (au moins
deux : l’un qui donne sur le palier d’entrée, l’autre sur les escaliers ou
les ascenseurs qui montent vers les étages).
Peu à peu remplacées par des
caisses automatiques nos caissières d’autrefois - requalifiées hôtesses de caisse. Elles deviendront
inutiles, et les codes barres se substitueront à leurs sourires.
Ils sont devenus superflus ces
vieillards qui coûtent si chers à la Sécu. Suivons donc l’imbécile bernanosien en
chef Jacques ATTALI qui soulève l’aspect économique du problème et qui promeut
l’euthanasie pour le résoudre.
Ils sont superflus ces enfants que
l’on a reconnus comme trisomiques 21 dans le ventre de leur mère. Il convient,
avec l’aide des technosciences, de les éliminer dès que le diagnostic est posé.
Superflus, inutiles, obsolètes, les
ouvriers de jadis qui, souvent dans de pénibles conditions, montaient des
voitures sur les chaînes. Les robots font aujourd'hui l’affaire.
On en finirait pas de dresser la
liste des hommes devenus superflus. Curieusement, on n’y met jamais les hommes
politiques dont le seul rôle aujourd’hui consiste à harmoniser l’économie et la
science par le pouvoir de l’État. Ce qui définit le totalitarisme.
Il est temps de prendre en compte
dans la vie politique, comme le dit si bien Marc WEINSTEIN, la subjectivité
sociale, faute de quoi nous courrons à la catastrophe. Nous pouvons parfaitement
résister à ces dérives totalitaires de gouvernants impuissants à convaincre et
réduits alors à employer la force pour imposer leurs vues. Il suffit de les oublier et de leur désobéir s'ils se font trop insistants.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La preuve qu’il y a des villes qui
accueillent volontiers les migrants :
Toutefois, il s’agit de souligner
ici que c’est l’avis du député PS de la circonscription et que les habitants de
Saint-Brévin sont très divisés sur cette question.
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Gap accueille volontiers les
migrants.
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Des paroisses se mobilisent pour
accueillir des migrants.
Monsieur VALLS aurait mieux fait,
avant d’imposer ses vues, de faire l’inventaire des communes pour lesquelles cet accueil
ne posait pas de problèmes. Il y en a, et plus qu’on ne le croit. Il convient
donc d’arrêter de jeter l’opprobre sur celles de communes (surtout du midi, d’ailleurs,
et il doit y avoir des raisons particulières à cette résistance) qui ne veulent
ou ne peuvent offrir une hospitalité décente à ces nouveaux arrivants dont on impose la présence.
C’est que les habitants de ces
communes récalcitrantes sont devenus superflus devant l’arbitraire de l’état.
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