samedi 29 octobre 2016

29 octobre 2016. Nouvelles de la Résistance : mettre fin au régime de partis !

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Non, une fois de plus non, ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L'absurdité, le gribouillisme qui résultent, va comme je te pousse, de l'enrôlement dans les partis, sont incomparablement plus manifestes aujourd'hui que jamais. Il suffit, d'ailleurs, que l'un d'eux se soit fait une spécialité des tournants en épingle à cheveux pour mettre en détestable condition tous les autres. N'y a aurait-il pas, dans la structure de tout parti politique, une anomalie rédhibitoire, un vice fondamentalement préjudiciable à l'homme ? C'est ce dont des esprits divers, mais qu'on peut tenir pour éclairer, se sont avisés tour à tour. Au meeting qui se tint l'an dernier à Pleyel sur le thème « Internationalisme de l'esprit» , l'occasion me fut donnée en sa présence de rappeler qu'Albert CAMUS voyait dans la non-appartenance à toute espèce de parti la première caution que devraient appelés à fournir ceux qui, d'un large et passionné échange de vues et d'idées, croient encore possible d'attendre un remède au mal actuel. On conçoit, en effet, que plus la discipline est forte à l'intérieur d'un parti, plus les idées qui le mènent tendent à se stéréotyper, à se scléroser. Qu'on se reporte aux maîtresses pages où Jules MONNEROT dans sa très importante Sociologie du communisme, montre comment un tel parti s'empare de «l'idéal du moi» pour le faire servir à sa propre socialisation."
André BRETON [Préface au livre de Simone WEIL « Note sur la suppression générale des partis politiques. »]
Climats/'Editions Flammarion, Paris, 2006 (date du dépôt légal). parue d'abord dans Combat, N°1803, daté du 21 avril 1950), p. 17.
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2. COMMENTAIRES.
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Le spectacle qu’offre aux yeux des citoyens médusés le petit monde clos des partis politiques justifie amplement le constat et le souhait que notre grande philosophe Simone WEIL (celle qui est morte à Londres an 1942) a utilisé comme titre pour un ouvrage absolument fondamental. Nous voyons des hommes et des femmes qui se déchirent au sein même des partis qui prétendent à nos suffrages. Marine interdit Marion de télévision, Claude Bartolone tourne les talons à François Hollande et Manuel Valls ne décolère pas contre celui qui l’a trahi en laissant paraître dans "le livre" des propos tenus en privé, Jean-Luc Mélanchon est en délicatesse avec le parti communiste. Jean-François Coppé déteste Fillon qui le lui rend bien, et Nicolas Sarkozy dézingue à tout va son adversaire à l’identité sans doute heureuse, j’ai nommé monsieur Juppé.
Un seul échappe à mon réquisitoire : Jean-Frédéric Poisson. Écoutez-le et concluez.
Ainsi, ces gens qui prétendent introduire de l’harmonie dans notre patrie, sont incapables de s’entendre entre eux. Vous pourriez croire que c’est pour des raisons de programme et d’idées ? Que nenni, c’est pour des raisons de pouvoir. Comment capter les voix des électeurs en les manipulant ? Avez-vous entendu parler de France, de patrie, de sécurité, de travail ? Que nenni ! On se bat pour des chocolatines à 15 centimes ou des footballeurs qui auraient besoin de muscler leur cerveau.
Tout cela est dérisoire. Aussi bizarre que va vous paraître mon opinion, le seul qui à gôôôche ait une certaine cohérence est monsieur Mélanchon. Outre qu’il est un orateur politique de la taille d’un Jaurès ou d’un Barrès, il a pris quelques initiatives intéressantes, comme celle de tirer au sort un certain nombre de participants se réclamant de ses principes, pour participer à ses conventions et congrès. C’est un bon début !
En vérité, je puis partager certaines idées de la droite qualifiée d’extrême, en matière de patriotisme et d’attribution de la nationalité française, trouver normal que la nouvelle gauche réclame une plus juste répartition des richesses (à condition qu’elle frappe à la bonne adresse !), admettre la nécessité d’aider ceux de nos compatriotes qui vivent dans le dénuement, vouloir que les délinquants soient effectivement punis, ne pas salir systématiquement les syndicats qui sont souvent utiles (monsieur Poisson du reste l’a dit), mais encourager le renouvellement de leurs méthodes et de leurs cadres, et par-dessus tout réclamer que l’on attribue aux corps intermédiaires des pouvoirs politiques réels et des franchises contre quoi l’État ne pourrait rien.
D’où la nécessité d’expulser ces nuisibles qui détruisent la France, parce qu’ils prétendent mieux la connaître que les Français eux-mêmes, et de voter pour des gens qui ont une pensée politique large, une compréhension profonde de nos problèmes, et une absence totale de préjugés. Celui qui correspond le mieux à ce profil idéal est monsieur Poisson. C’est pourquoi je convie mes quelques lecteurs à lui apporter leur suffrage aux élections primaires.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La carotte et le bâton de monsieur GAZNEUVE, euh CAZENEUVE !


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Un bon livre et de bonnes idées : mettre fin aux règnes des partis.

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Les propositions de Jean-Frédéric Poisson.

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Une religieuse qui doute malgré son immersion dans la foi.


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