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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L’envie se lève lentement de
terre, laissant là de corps de serpents à moitié dévorés, et elle s’avance d’un
pas languissant ; à peine a-t-elle aperçu la déesse, dont la beauté est
rehaussée par son armure, qu’elle gémit et accompagne d’une contraction de son
visage ses profonds soupirs. La pâleur siège sur ses traits ; tout son
corps est décharné ; son regard n’est jamais droit ; un tartre livide
couvre ses joue ; un fiel verdâtre remplit on cœur, sa langue est humectée
de venin ; elle ignore le sourire,
sauf celui que fait naître sur ses lèvres la vue de la douleur ; elle ne
goûte jamais les douceurs du sommeil, tant elle est agitée par les soucis
vigilants ; mais elle voit avec dépit les succès des hommes et se dessèche
à les voir ; elle déchire et se déchire en même temps, et c’est là son
supplice."
In
OVIDE.
Métamorphoses. Édition et
traduction de Georges LAFAYE.
Les Belles Lettres, CUF [Collection
des Universités de France], 2007, tome I. Livres I à IV. Cité par Fabrice
WILHELM, note 25 de la page 65 de son livre sur l’Envie.
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2. COMMENTAIRES.
2. COMMENTAIRES.
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Je n’ignore pas que le portrait de
l’Envie, le terrible portait de cette passion triste, si bien décrit par OVIDE,
pourrait s’appliquer à nombre de nos hommes politiques. Néanmoins, dans les
circonstances actuelles, il me semble s’appliquer en priorité à monsieur
Patrick BUISSON. Bien entendu, c’est une pure coïncidence, si ses attaques
ciblées contre monsieur SARKOZY apparaissent au moment de la campagne des
primaires. Elles n’ont rien à voir avec le téléguidage des infos par Pépère. Même
si la Télévision Publique —, merci madame la très partiale ERNOTTE —, a diffusé
à deux ou trois jours d’intervalles un reportage sur l’affaire Bygmalion, qui
implique d’ABORD monsieur COPPÉ, puis a consacré une séquence de 8 minutes, au
cours d’un Journal Télévisé, à une interview d’un homme qui a osé enregistrer
des conversations privées tenues avec monsieur SARKOZY et en a diffusé le
contenu, puis a déversé sa bile dans un livre, paraît-il ravageur. C’est UNE
PURE COÏNCIDENCE. Certes, on pourrait accuser madame TRIERWEILER d’avoir elle
aussi publié un livre terrible après avoir été congédié par monsieur HOLLANDE par
le biais d’un communiqué officiel. Mais ce que l’on peut comprendre d’une femme
bafouée publiquement et qui, avec l’épisode des sans sans-dents, a dû faire le
bonheur de dentistes, est impardonnable de la part d’un homme soupçonné d’abus
de biens sociaux. Il convient d’attendre le jugement pour savoir si ces
accusations sont fondées. Mais ce qui est vrai pour monsieur BUISSON en matière
de culpabilité possible l’est aussi pour celui qu’il accuse.
Il faut vraiment avoir le cœur placé
assez bas pour se livrer à de telles manœuvres, dont seule l’envie peut rendre
compte. On pourrait cependant imaginer que les charges qu’il porte contre son
ancien patron lui vaudront l’indulgence de divers juges dont l’impartialité est
parfois à géométrie variable. Je ne prends pas ici la défense de l’ancien
président de la République. La justice dira ce qu’elle a à dire dans tous les
procès que les responsables socialistes lui font faire. Je note simplement que
le dernier jugement en date, celui de l’affaire LOVE et COURBIS, s’est soldé
par un non-lieu pour monsieur SARKOZY et que la presse n’en a guère parlé.
Blanchi dans la honteuse affaire
CLEARSTREAM où il a été accusé à tort, dans la vente de son appartement de
NEUILLY, dans l’affaire BETTENCOURT (dont l’un des témoins à charge est
poursuivi pour faux témoignage), blanchi dans l’affaire que je viens d’évoquer,
voilà qui fait beaucoup de non-lieux pour un homme caricaturé avec quantité de
casseroles attachées à ses basques, des casseroles qui s’en détachent les unes
après les autres… On est libre de ne pas aimer monsieur SARKOZY, mais à
condition de ne pas mêler à son animadversion des préjugés et des accusations dénuées
de fondements.
Monsieur CAMBADELIS, monsieur
Harlem DESIR, madame Sylvie ANDRIEUX, monsieur THEVENOUD, monsieur Jérôme CAHUZAC
ont eu maille à partir avec la justice. Ils ne font pas partie, que je sache,
des personnalités de l’opposition. Et l’on a pour leurs écarts les yeux éplorés
de Chimène pour Rodrigue, sauf que Rodrigue a tué le père de Chimène (« Il
est joli garçon l’assassin de papa »), et que monsieur CAMBADELIS est
premier secrétaire du PS, protégé des assauts de quelques Cids téméraires par l’omerta
de tous ces gens qui se tiennent par la barbichette.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La charge des Bobos : voir du
site des Nouvelles de France.
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Rien que pour emmerder les Bobos, il faut acheter le livre de ZEMMOUR.
Dans un prochain billet je reviendrai
sur l’analyse que TAINE fait des horreurs révolutionnaires qu’il assimile à une
hallucination intérieure. Je pense que la réaction des bobos, et de tous les
idéologues est le fruit du même genre d’hallucination. Mais le réel (ce qui nous
résiste) impose, dussent les Bobos enrager, de prendre en considération l’opinion
d’une partie croissante de nos concitoyens, de l’analyser, et de trouver des
réponses à la fois généreuses et justes aux problèmes qui nous rongent.
J'ajoute à l'intention des Bobos essentiellement ceux du show-bizz, que la générosité entretenue avec la patience de ses concitoyens est dépourvue de toute valeur morale
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