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Ce
n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES
CITATIONS DU JOUR.
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(a) "[…]. La société
actuelle ne fournit pas d'autres moyens d'action que les machines à écraser
l'humanité ; quelles que puissent être les intentions de ceux qui les prennent
en main, ces machines écrasent et écraseront aussi longtemps qu'elles
existeront. Avec les bagnes industriels que constituent les grandes usines, on
ne peut fabriquer que des esclaves et non pas des travailleurs libres, encore
moins des travailleurs qui constitueraient une classe dominante. Avec des
canons, des avions, des bombes, on peut répandre la mort, la terreur,
l'oppression, mais non pas la vie et la liberté. Avec les masques à gaz, les
abris, les alertes, on peut forger de misérables troupeaux d'êtres affolés,
prêts à céder aux terreurs les plus insensées et à accueillir avec reconnaissance
les plus humiliantes tyrannies, mais non pas des citoyens."
In
Simone
WEIL.
Réflexions
sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection Folio/Série
Essai N°316).
Gallimard,
Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition), p.143.
(b) "Le
péril américain […] s’avance sur l’Europe avec l’inexorable tranquillité d’un
rouleau à écraser le macadam : péril économique seulement, diront les spécialistes
de la grande politique ; péril extérieur seulement, diront les spécialistes
de la politique intérieure ? Mais non, péril politique, péril social,
péril financier, péril militaire, péril intérieur. Si les Américains, avec
leurs machines, inondent le monde et même l’Europe, des produits que jadis nous
leur vendions, espère-t-on que ce renversement des rôles sera pour rien dans nos crises intérieures à tous, dans l’arrêt
de notre production agricole et industrielle, […], dans les crises de chômage ?"
In
Lettre-Préface
de M. d’ESTOURNELLES de CONSTANT à Edmond THÉRY pour son livre Le péril jaune.
Félix
Juven, Paris, 1901, p.12. (Cité par Marc WEINSTEIN.)
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble que les deux
citations se répondent l’une à l’autre. Nous voyons bien que la technoscience,
l’industrialisation capitalistique, le culte insensé du prétendu progrès, la
puissance de l’État, la tyrannie de l’économie constituent une force implacable
à laquelle il est difficile de s’opposer sans une profonde remise en cause de
notre manière de vivre ET de penser. Simone WEIL, du reste (mais je n’ai pas
voulu vous désespérer), commence cette analyse par un constat terrible : « Il
n’y a rien à espérer des hommes… ».
Ce qui me semble prophétique dans
la Lettre-Préface d’ESTOURNELLES, c’est qu’elle a été écrite en 1901, à un
moment où la prépotence de la civilisation américaine n’était pas encore
établie. Cette libéralisation des échanges, ce culte du progrès, d’où
viennent-ils ? Si l’on en croit Max WEBER, probablement du protestantisme
à la sauce CALVIN ou puritaine. Ainsi, le préfacier avait vu juste. Et il n’est
pas inutile de souligner qu’il appartenait à une bonne aristocratie.
Et que voit-on ? On voit une
Europe à genoux devant l’oncle Sam, des journalistes qui croient très chics de
truffer leur propos de mots anglais (buzz,
scoop, sponsor), des publicitaires qui croient faire modernes en faisant
de même, le culte de la mondialisation, le recours insensé à la force brutale,
et, pour ce qui concerne l’Europe, des bouleversements intérieurs considérables
dans notre civilisation (la théorie du genre, le mariage gay, le lobby LGBT, la
destruction de la famille), dans nos modes de penser, et dans l’effondrement de
notre agriculture et de notre industrie qui engendre un chômage incroyable.
C’est pourquoi, chers lecteurs, je
vous invite à bien réfléchir avant d’apporter vos suffrages, lors des élections
primaires de la « drouate », à l’un des candidats. De mon point de
vue, le seul qui réunisse trois conditions essentielles : la connaissance
de l’entreprise, une pensée ferme, et l’amour de la tradition française est
monsieur Jean-Frédéric POISSON. Il est responsable d’entreprise, a entrepris de
sérieuses études de philosophie et de droit, et, chrétien convaincu, il ne
confond pas charité et solidarité imposée.
Pour ce qui me concerne, au cas où
le second tour des élections présidentielles verrait face à face monsieur JUPPE
(qui est exactement le sectateur de tout ce que dénonce d’ESTOURNELLES) et
madame LE PEN, je voterai blanc sans hésitation. Je ne puis me résoudre à voter pour un homme qui représente exactement tout ce dont la France souffre.
Le déclin n'est pas inéluctable. Nous pouvons le conjurer en réfléchissant à ce qu'est le bien commun et la patrie.
Le déclin n'est pas inéluctable. Nous pouvons le conjurer en réfléchissant à ce qu'est le bien commun et la patrie.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Je vous invite fortement à lire
les articles dont je donne le lien.
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Sur La Manif Pour Tous du 16 octobre : des précisions.
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Sur l''extrême-gauche et La Manif Pour Tous :
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Un appel au meurtre qui ne semble pas avoir été sanctionné !
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Les yeux et les bouches s'ouvrent :
Témoignage de madame Aude ANCELIN sur la pourriture morale des journalistes de gauche.
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La Manif Pour Tous à DOUALA au Cameroun.
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Ma modeste contribution photographique à La Manif Pour Tous :
Quatre gamins juchés sur le toit d'un abribus dont un joue de la trompette pour que nous puissions répondre OLE !
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