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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Le
post-totalitarisme est « la rencontre historique entre la dictature et la
consommation »."
In
Vaclav HAVEL.
Essais politiques. Le Pouvoir des
sans-pouvoir.
Textes réunis par Roger ERRERA et
Jan VLADESLAV. Préface de Jan VLADESLAV.
Collection Liberté de l’Esprit.
Calmann-Lévy, Paris, 1990, p. 85.
(Cité par B. VERGELY, réf. Ci-dessous, p. 130).
(b) "La veille, qui est
une attitude morale, a sa traduction sur le plan pratique à travers la résistance.
On a là un terme fort. Une vertu. La vertu.
On pense aux résistants de la dernière Guerre mondiale. À ceux qui ont dit non.
Non à l’occupant. Comme le dit Marc WETZEL, toute résistance est d’abord
résistance à une occupation. On n’a pas le droit de se laisser envahir. La
résistance c’est d’abord cela : une fierté, une saine fierté. On n’a pas
le droit de sa laisser marcher sur les pieds.
In
Bertrand VERGELY.
Traité de résistance pour le
monde qui vient.
Le Passeur, Paris, 2017, p. 55.
(c) "Le pouvoir
des sans pouvoir a été écrit il y a près de quarante ans en 1978 en s’adressant
à la société socialiste de Tchécoslovaquie. Quarante ans après en Europe et en France,
ce texte décrit ce que nous vivons. Témoins les cinq traits du
post-totalitarisme recensés par HAVEL et que nous pouvons nous appliquer à
nous-mêmes.
1. La surveillance. À l’époque
de HAVEL, le post-totalitarisme est partout grâce aux nouvelles technologies de
surveillance. […].
2. L’amnésie. À l’époque de
HAVEL, on assiste à une destruction de l’histoire, de la mémoire et du passé.
Aujourd’hui, les masses sans histoire, sans mémoire et sans passé.
3. Le cynisme. À l’époque de
HAVEL, le pouvoir fait feu de tout bois. Aujourd’hui, le pouvoir fait feu de
tout bois.
4. La manipulation mentale. À
l’époque de HAVEL, le système endort les consciences, en recourant à des
techniques d’hypnose. Aujourd’hui, via les médias, le pouvoir hypnotise les
foules.
5. Le consumérisme. À l’époque
de HAVEL, la consommation est une
valeur. Aujourd’hui, elle est la
valeur. Nous pensons que le libéralisme s’oppose au socialisme et qu’il nous
préserve du socialisme. « D’un point de vue métaphysique […], il n’y a
aucune opposition entre eux, tous deux étant animés par la même frénésie
technologique au service d’un pouvoir illimité de l’homme. » (HEIDEGGER.)
Ibidem, p. 131
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2. COMMENTAIRES.
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Si nous n’entrons pas en résistance
contre ce pouvoir qui veut occuper le moindre recoin de nos vies, qui est
intrusif, dictatorial et liberticide, il nous faut dire adieu à ce que nous
avons de plus cher et qui est la liberté de penser.
Je voudrais reprendre avec vous
les cinq points qui caractérisent le post-modernisme totalitaire.
1. La surveillance ?
Elle est partout. Vidéosurveillance dans les rues, les gares, les transports en
communs, surveillance des réseaux sociaux, censure des sites qui ont le culot
de ne pas penser comme la belle carnassière, ou comme madame TOURAINE,
surveillance de tout ce qui ne pense pas comme Le Monde qui distribue les bons et les mauvais aux différents sites
d’information.
2. Amnésie, (la folle
intervention de madame DELGA vis-à-vis d’un élu régional qui rappelait le rôle
d’une majorité de parlementaires socialistes, radicaux, ou de la gauche
démocratique dans le vote des pleins pouvoirs au maréchal PÉTAIN est un exemple
très récent de ce refus de voir le passé en face ; enseignement
prétendument thématique de l’histoire qui est un détricotage conscient et voulu
de l’enseignement de notre histoire à nos enfants. Mensonges, omission,
scotomisation de tout un pan de ce qui nous fit Français et non point anglais,
espagnol ou allemand, déformation tendancieuse des biographies de grands
monarques (je pense à saint Louis, que l’on appelle Louis IX et que l’on taxe d’antisémitisme !)
etc.
3. Cynisme. Cynisme de monsieur
HOLLANDE élu pour défendre les intérêts des petites gens et qui n’a strictement
rien fait pour eux, si ce n’est de poser des cataplasmes sociaux sur le
chômage, sur la ruine de nos agriculteurs, sur la fermeture des usines
(Florange, ah ! Florange !). Cynisme de monsieur DELEVOYE (qui a
quand même failli devenir grand manitou du RPR-UMP et a été battu par madame
ALLIOT-MARIE). Cynisme de cet homme qui rejoint monsieur MACRON, non sans avoir
jeté au panier une pétition citoyenne de 700 000 Français quand il était Président du CESE. Cynisme de la
justice qui en moins de 24 heures fouille, scrute, perquisitionne (sans rien
trouver jusqu’ici) sur l’affaire FILLON mais se garde bien d’instruire d’autres
affaires, comme celle de Thomas FABIUS. Ce sont là deux exemples, mais il y a un cynisme identique à droite.
Monsieur BAYROU a voté pour HOLLANDE et fait voter pour lui, il a
livré l’éducation nationale à la cogestion avec les syndicats, et il critique avec
virulence et démagogie sur TF1 monsieur FILLON, déjà attaqué de toute part, n'est-ce pas du pur cynisme. Le souvenir que j’ai gardé de la rencontre que j'en ai fait dans une réunion au Palais Bourbon n’est pas de celles qui m’ont donné l’impression
d’avoir devant moi un interlocuteur à l'écoute… C’est peu de le dire. La vérité est simple.
Il nous faut des cyniques, des tordus, des compliqués, pour porter au pouvoir monsieur MACRON.
4. La manipulation mentale,
parfaitement orchestrée par des médias littéralement stipendiés car gouvernés
par de grandes fortunes qui ont intérêt à perpétuer ce système de
mondialisation, d’exploitation des immigrés (ah ! monsieur MACRON et l’opportunité
économique qu’il y a de les employer). J’ai déjà parlé des quatre manipulations
qui jusqu’ici ont très bien fonctionné : salir un homme dont la défense
désastreuse il faut bien le dire, est, selon moi, la preuve la plus éclatante d’innocence ;
punir celui qui a empêché pépère de se représenter ; pousser un homme qui
n’a aucune chance en raison de son irréalisme, mais de façon telle que sa
candidature aspirera des électeurs de monsieur MÉLANCHON, et présenter l’Emmanuel
MACRON comme l’homme qui réconciliera tout le monde, en niant une réalité
criante : à savoir que les intérêts vitaux des classes dites populaires sont piétinés par
les intérêts égoïstes des élites.
5. Le consumérisme. Les
hommes qui nous gouvernent, et ceux qui aspirent à le faire, ne parlent que d’économie,
de pouvoir d’achat, de biens de consommation. Le sens ? L’âme ? La
culture ? (Enfin pas celle qui consiste à transformer un homme en femme
devenue Jeanne d’Arc et parfaitement nue, dans un opéra splendide d’HONNEGER pour
faire plaisir aux bobos lyonnais.) Ils ont les sens tellement émoussés, la
sensibilité tellement atténuée, qu’il leur faut de plus en plus de
transgression pour qu’ils soient stimulés.
Voyez-vous, chers lecteurs, je
lutterai tant qu’il me sera possible contre cet échafaudage de combines, de
mensonges, d’irréalisme. Oh ! Je n’ai pas beaucoup d’illusion sur la
portée de mes propos. Mais tout de même, permettez-moi de vous citer un
proverbe chinois qui me met dans l’espérance :
"Le matin, chaque petite feuille a assez
de force pour supporter une goutte de rosée." (DU Fu ; 杜 甫)
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Pas si bête qu’on le dit.
Quoi qu’on puisse en penser, il
est intéressant de voir que monsieur TRUMP a pris langue avec le roi d’Arabie
saoudite pour créer en Syrie, avec l’appui de cette puissance, des zones de
sécurité.
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Madame
DELGA est une grande démocrate, mais ce n'est pas une grande historienne.
Elle
oublie que 90 parlementaires socialistes de la SFIO (je n’en ai compté que 84,
mais le chiffre officiel est de 90) ont voté les pleins pouvoirs au Maréchal PÉTAIN
contre 36 qui les lui ont refusés. Et, l’Assemblée Nationale (qui réunissait le
Sénat largement dominé par les Radicaux et la Chambre des Députés qui, outre
les socialistes, comprenait également des parlementaires de la Gauche
Démocratique) était bien composée d’une majorité de gauche. On dit que les
députés communistes étaient absents et n’ont pu voter. Certes, mais il y en
avait pendant ce vote. Ils étaient patriotes ; ils étaient contre le Pacte Germano-soviétique et n’ont
pas été déchus de leur mandat, comme nombre d’entre eux (61) qui, à
bord du Massilia, vogait en direction de CASABLANCA après que DALADIER eut interdit le
parti communiste.
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Le
Décodex mondialiste décon… euh ! décode
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L’inénarrable
Alain MINC estime que les politiques ne sont pas assez payés.
C’est
un des grands supporters de monsieur MACRON.
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