mardi 21 février 2017

21 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Le banquier et le politicien. Fable contemporaine ou Agatha Christie a tout compris !


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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"— Eh bien ! voici. Quand je lis de l’anglais, je comprends ce que cela veut dire. Entendons-nous, je ne parle pas de choses abstraites et de philosophie transcendantale, je parle de choses simples, faites pour être comprises. La plupart des gens les lisent et ne les comprennent pas, encore qu’ils le croient. Je me suis aperçu que la majorité de nos contemporains étaient incapables d’en faire autant. Enfin, comme je vous l’ai dit, je sais compter. Jones a huit bananes, Brown lui en prend dix, combien lui en reste-t-il ? Ce problème-là, neuf personnes sur dix le résoudront sans hésiter. Elles n’admettront jamais qu’il est bien difficile à Brown de prendre dix bananes là où il n’y en a que huit et jamais non plus que la réponse ne doit pas être affectée du signe « plus » !
— Elles préfèrent que le problème soit résolu par un tour de passe-passe.
— Exactement. Les politiciens raisonnent d’ailleurs avec une logique toute semblable. Pour moi je m’en tiens au simple bon sens. À la longue, on s’aperçoit qu’il est imbattable."
In
Agatha CHRISTIE.
Un, deux, trois… (One, two, buckle my shoe). Traduction de Michel LE HOUBIE.
Librairie des Champs Éysées, Paris, 1948, pp. 152-153.
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2. COMMENTAIRES.
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Alastair BLUNT est l’un des personnages qu’Agatha CHRISTIE met ici en scène dans son roman et qui exprime son point de vue sur la conduite des affaires. C’est un richissime banquier qui, parti de rien, a fort bien réussi. Il explique à Hercule POIROT comment il s’y est pris : le concret, la compréhension, le bon sens. C’est un banquier, en effet. BLUNT n’est pas dupe et il sait que les hommes politiques excellent à prendre aux citoyens plus d’argent qu’ils n’en possèdent, (oh pas directement, ce serait trop douloureux), mais en accumulant des dettes abyssales qu’il leur faudra bien un jour rembourser. BLUNT ne perd pas le nord, lui, il sait compter, il est riche mais il ne dépense pas plus qu’il ne gagne : principe élémentaire de toute banque, de tout banquier, de tout financier qui entend faire du fric avec du fric, et sur notre dos.
Dans l’étrange collusion de Monsieur MACRON avec messieurs DRAHI, BERGE, NIEL, PIGASSE and Co, il me semble voir une illustration parfaite de l’apologue que j’ai intitulé dans le titre de mon billet : Le banquier et le politicien.
Croyez-vous en toute innocence et bonne foi que ces messieurs soutiennent Manu le Petit par philanthropie, désintéressement, amour du peuple ? Quelles contreparties attendent-ils de ce soutien (pour DRAHI, c’est fait, il a gagné contre un entrepreneur français, Martin BOUYGUES et il renvoie l’ascenseur à Manu qui a autorisé une opération de fusion, disons étonnante… Il est vrai que le compétiteur français était un ami de monsieur SARKOZY et que Manu ne pouvait pas imaginer un quelconque soutien dudit ami. SFR est donc tombé dans l’escarcelle de DRAHI. Mais ce n’est pas franchement une émule de BLUNT ; il a accumule 45 milliards de dette…).
Vraiment, je ne comprends pas mes compatriotes. J’avoue que si ma conception de l’homme ne se heurtait pas violemment à celle que défend monsieur MELENCHON, c’est sans aucun doute pour lui que je voterais, et non pas pour un ectoplasme livide dont le mol oreiller est rempli des billets qu’il a gagnés dans la banque (il n’y a là aucune insinuation de malhonnêteté ; Emmanuel MACRON a bénéficié des règles de rémunération en vigueur dans la haute finance ; ce sont ces règles qui sont honteuses.). (Voir toute l’histoire DRAHI-MACRON sur
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3. INFORMATIONS DIVERSES.

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A se taper le cul par terre ! 

Allez voir, je vous en prie, les déclarations de Manu quant à son "Je t'aime moi non plus" sur sa relation avec le socialisme (Vidéo).

http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/24/emmanuel-macron-est-il-socialiste-ca-depend-des-jours/

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