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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"N’est-il pas honteux pour un
physicien dont la mission est d’observer et de scruter la nature de demander un
témoignage sur la vérité à des esprits imprégnés par la coutume ?"
In
CICERON.
De
natura deorum. Livre I, chapitre XXX. Diverses éditions
dont celle de NISARD (que je possède).
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2. COMMENTAIRES.
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Voilà bien une citation qui sent le
paradoxe. CICERON fait référence à des savants ou chercheurs qui se piquent de
scruter la nature et, en réalité, pour interpréter leurs observations, font
appel à ce que notre auteur appelle la coutume et qui n’est autre que l’idéologie.
Bien qu’ils s’en défendent presque
tous (à l’exception de quelques rares d’entre eux), nos hommes politiques sont
matérialistes, ou en tout cas, laïcisme oblige, se refusent à faire appel aux réalités
de l’esprit. Or ces réalités existent.
Pour trouver ce qu’ils croient être
le vrai, il s’en réfère donc à la coutume, c’est-à-dire à l’idéologie dite « républicaine »
et qui n’a de républicain que le nom. Pour un Vincent PEILLON, il n’y a rien
avant la Révolution ; pour les gens de gauche, il n’y a rien hors du
socialisme ; pour les gens de droite, il n’y a rien hors de ce qu’ils appellent
la liberté d’entreprendre.
Mais ce n’est pas ainsi que les
choses se présentent : il y a des vérités qui relèvent de la pensée et
plus exactement de la métaphysique. Les déconstructeurs – paix à leurs mânes –
se sont ingéniés à la vouloir détruire. Elle se rappelle à notre bon souvenir :
la question de l’identité, qu’elle soit personnelle ou collective, est une
question métaphysique (voir Infos diverses). La question des transcendantaux : le bon, le vrai,
le bien, est une question cruciale qui est exactement au cœur des débats politiques
actuels. Or seul le vrai est aimable (digne d’amour) tout comme le bien. La
volonté de nuire, comme le prouvent les « révélations » du Canard ne
relèvent pas de la vérité, mais de l’idéologie. Sa manière de présenter des
faits (qui sont avérés) est insinuatrice, fielleuse, puante de satisfaction du
devoir accompli de destruction. Bien entendu, s’il apparaît que la rétribution de madame
FILLON par son mari est une rétribution fictive, alors il faut que le candidat
assume ce choix désastreux. Mais il faut étendre cette suspicion à tous les
élus qui emploient leurs épouses, leurs compagnes quand ce n’est pas leurs maîtresses.
Il n’y a aucune recherche de vérité là-dedans ; il y a une référence
constante à la coutume de ce journal : défendre mordicus la gauche (tout
en faisant semblant de l’égratigner) et dézinguer la droite par tous les moyens :
la délation, le fouinement dans les poubelles des ministères, l’entretien et la
constitution de réseaux qui lui fournissent matière (c’est le mot qui convient)
à ses vomissures. Le Canard n’est pas un journal satirique. C’est l’exutoire de
ces hommes qui nous gouvernent actuellement et qui, dans l’incapacité de condamner
des emplois présumés fictifs dont beaucoup d’entre eux ont été bénéficiaires,
chargent leurs copains d’exécuter leurs basses œuvres !
Amour et vérité se rencontrent dit un Psaume ; idéologie et haine aussi !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Une évidence !
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Un politicard de premier plan !
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L'identité est une question métaphysique.
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