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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Les partisans de la suppression des frontières se recrutaient quasi
exclusivement dans les catégories dont la caractéristique commune était d’avoir
les moyens financiers nécessaires pour se prémunir contre les effets délétères
du libre-échange et de la libre circulation. On était d’autant
plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on avait la
ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures. Frontières
spatiales : les privilégiés qui habitaient les centres urbains ne
connaissaient de l’immigration que la main-d’œuvre à bon marché des clandestins
dont ils s’attachaient les services à vil prix. Frontières sécuritaires :
la célébration du métissage se faisait à l’abri du double digicode et, dans les
quartiers résidentiels, sous la surveillance de vigiles et d’agents de
sécurité, dont le nombre avait plus que doublé en vingt ans ; au reste, le
prix du foncier protégeait des réalités les plus déplaisantes de la mixité
sociale plus sûrement que les barrières élevées entre les États-Unis et le
Mexique ou Israël et les Territoires palestiniens. Frontières culturelles et
scolaires : là encore le discours moralisateur dissimulait un féroce
égoïsme de classe qui conduisait la nouvelle bourgeoisie urbaine à accaparer le
système méritocratique au bénéfice de sa progéniture scolarisée dans les
meilleurs établissements. Frontières économiques, enfin : par leur
intégration à l’économie-monde, les classes dominantes se trouvaient en
situation d’en confisquer la plupart des bénéfices selon le schéma parfaitement
décrit par Louis Schweitzer, l’ancien président de Renault, devenu dans
l’intervalle une figure emblématique de la « lutte contre les
discriminations » quand il déclara : « La mondialisation,
ce sont des salaires américains pour les dirigeants et des salaires chinois
pour les ouvriers. » Décor flatteur mais trompeur, l’«ouverture» et tous
ses sous-produits sémantiques formaient la nouvelle ligne Maginot morale
derrière laquelle s’abritaient les intérêts de classe des catégories
supérieures, le précipité existentiel du bien-être et de la bonne conscience.
A l’inverse, la France des campagnes et du périurbain
subissait les conséquences en chaîne de la globalisation. C’est cette France des
nouveaux damnés de la terre évincés des grandes métropoles par le prix de
l’immobilier et chassée des banlieues par la pression de l’immigration qui,
sous les coups de butoir de l’économie-monde, avait été également la première
victime de la recomposition sociale du territoire, la grande perdante de la
lutte des places et de la société d’«ouverture» incriminant pêle-mêle dans ce
processus d’éviction la responsabilité des oligarchies financières, des élites
corrompues et plus généralement celle des «puissants». »"
In
Patrick
BUISSON.
La
cause du peuple. Extrait publié par le Salon beige. [La seule chose qui m'étonne ici, c''est l'usage d'un imparfait, là où s'impose un présent !]
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2. COMMENTAIRES.
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Mon
commentaire est simple et tient en une phrase : cette analyse est une, que
dis-je LA raison qui justifie de ne pas voter pour Emmanuel MACRON.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Les
propos de Manu le Petit sont constitutifs d’un crime contre la patrie.
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La
vérité sur l’affaire Théo.
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Pépère
est atteint de prurit, une forme particulière de dermatose : la
représentite.
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J’aime
beaucoup cet article et vous invite à le lire, et à ne lire que lui si vous n’avez
pas le temps de consulter les autres liens.
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Nos
martyrs coptes n’ont pas renié le Christ.
Ils jouissent de la vision
béatifique. Que le Seigneur les comble de son amour.
Loué soit Jésus-Christ à jamais !
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