mardi 29 mai 2007

Socialisme sud-américain

Cette information n'a pas été très commentée dans la presse bien pensante. Elle vaut cependant la peine d'être largement diffusée. Monsieur Hugo CHAVEZ, un éminent représentant de la gauche latino-américaine, un grand ami de Fidel CASTRO, en compagnie duquel on l'a vu récemment à La Havane, vient de prendre une décision lourde de conséquence. Il interdit la dernière chaîne de télévision d'opposition, et la remplace par une chaîne à sa dévotion, qui, pour autant qu'il m'en souvienne, porte dans son nom l'adjectif "socialiste". Nos éléphants peuvent vitupérer les collusions politico-médiatiques en France ; il n'empêche : je me fais vice-camerlingue si l'on prétend que France-Info, ou France 3 sont à la dévotion de l'actuelle majorité. Il y a chez nous, très heureusement, un pluralisme de l'information. Mais la tendance des idéologues socialistes, dont monsieur CHAVEZ se flatte d'être un adepte ardent, est le totalitarisme. Et je suis prêt à parier que le Vénézuéla connaîtra dans quelques temps une dictature à la CASTRO, sans qu'aucun des amis européens de ces deux grands humanistes aient protesté contre l'assassinat des libertés publiques dans ce grand pays latino-américain.
Autre chose, et qui n' a rien à voir. Il n'y a pas que des bêtises dans le quotidien "Libération". J'y ai lu un article critiquant avec modération et argmentation serrée l'instauration d'une franchise en matière de dépenses de santé. Je ne suis pas loin de penser qu'il faudrait réfléchir à deux fois avant d'instaurer cette mesure dans l'actuelle système français. En tout cas, il faudrait certainement la moduler si les assurés ne sont pas davantage responsabilisés. Enfin, n'oublions pas que la CMU exonère totalement de paiement les patients qui en relèvent.
Ceci étant, je note que personne ne critique les franchises en matières d'assurance, pas plus que les contrôles tâtillons des compagnies d'assurance après la déclaration d'un sinistre qu'elles sont censées couvrir. A se demander si nous ne prenons pas l'Etat pour un dispensateur universel de prestations qui, dans l'éther de l'idéologie de la solidarité, n'auraient aucun coût, et seraient extensibles à l'infini. Affaire à suivre.

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