J'ai attribué par erreur à monsieur ROGGE un jugement qu'il faut attribuer à un diplomate chinois en poste à Paris, lequel qualifiait les manifestations organisées sur le passage de la flamme olympique d'expression d'une haine pour la Chine. Manque d'informations vérifiées aboutit à un impair ; je prie mes lecteurs et monsieur ROGGE (si par un hasard des plus extrêmes, il a lu mon billet d'hier) d'accepter mes excuses.
Encore une fois, disons et redisons notre admiration pour une culture multiséculaire, pour un peuple industrieux, travailleur, souvent en butte soit aux éléments déchaînés ou encore, écrasés par des tyranneaux, qu'ils s'appellent mandarins ou cadre du parti communiste. Aujourd'hui c'est à eux que les citoyens chinois doivent rendre des comptes sur tous les domaines de leur vie, y compris les plus intimes ou les plus personnels, comme celui du nombre d'enfants. Ne confondons surtout pas les intellectuels chinois rebelles au système avec ces cadres rouges, souvent corrompus, cyniques mais rarement cultivés.
Honneur à la Chine éternelle ! Honte à ses dirigeants actuels.
Ceci étant dit, le Comité Olympique International est dans une situation intenable ; elle était prévisible. On ne donne pas un brevet d'honorabilité à une tyrannie. C'est ce qu'il a fait. Il persiste à maintenir les jeux à PEKIN, à refuser toute forme de manifestation politique, à faire la moindre allusion au TIBET. A vrai dire, il n'a plus guère le choix. Comme la charte olympique bannit toutes références politiques, comme la télévision chinoise est muselée, comme les opposants sont jetés en prison, comme il n'y a pas de presse libre, les citoyens chinois resteront dans l'ignorance des méfaits de leur pays au TIBET, et - c'est un travers du peuple chinois - comme ils ont une tendance à la xénophobie, que celle-ci sera attisée par les médias officiels, le ressentiment chinois ne fera qu'aggraver la situation. Il n'y a pourtant qu'une seule issue la négociation avec le Dalaï Lama, avant qu'il ne soit trop tard.
Et oui, manque, impair et rouge !
3 commentaires:
Encore un qui cause sans rien savoir mais en tenant à nous le faire savoir ! En fait, les enseignant ont (hélas?) une conscience professionnelle assez exigeante et la proportion de grévistes parmi ceux qui n'ont pas de cours le jour de la grève est bien plus forte que parmi ceux qui ont cours le jour de la grève. D'un autre côté, comme ils ne sont pas fous (et que leurs salaires sont insuffisants) ils ne se déclarent pas grévistes s'ils font grève un jour où ils n'ont pas cours.
Evidemment ce genre de calcul et d'argument ça doit être bien trop compliqué pour un journaliste moyen.
Encore un qui cause sans rien savoir mais en tenant à nous le faire savoir ! En fait, les enseignant ont (hélas?) une conscience professionnelle assez exigeante et la proportion de grévistes parmi ceux qui n'ont pas de cours le jour de la grève est bien plus forte que parmi ceux qui ont cours le jour de la grève. D'un autre côté, comme ils ne sont pas fous (et que leurs salaires sont insuffisants) ils ne se déclarent pas grévistes s'ils font grève un jour où ils n'ont pas cours.
Evidemment ce genre de calcul et d'argument ça doit être bien trop compliqué pour un journaliste moyen.
J'ai déjà eu l'occasion de dire à plusieurs reprises que dans mes enquêtes alsaciennes sur les modalités de prise en charge des élèves en difficulté, je n'avais rencontré que des personnes tout à fait remarquables.
Ceci étant, les chiffres sont les chiffres. Et le ministère aurait dû ne pas compter comme grévistes des enseignants qui n'avaient pas cours ce jour-là. Je suis bien d'accord avec vous Gev : la conscience professionnelle des enseignants est plus belles et plus grandes que ne le prétendent les journaux. Amitiés d'un enseignant.
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