mercredi 13 octobre 2010

Cet homme est-il dangereux ?

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Monsieur MELANCHON a cru bon traiter David PUJADAS de salaud et de larbin. Arrêtez-moi si je me trompe : ouîtes-vous les confrères de ce pauvre David protester contre ces propos, comme ceux de TF1 l'ont fait des propos de Jean-Pierre PERNAUD ? C'est que monsieur MELANCHON incline vers les opinions de ces journalistes qui ont le coeur à gauche, mais ne dédaignent pas de fréquenter les dîners en ville, où, entre la langouste et le chevreuil grand-veneur, on démolit l'actuel gouvernement, le Président de la République, et tout, ce qui de près ou de loin, peut ressembler à des valeurs prétendues "de droite". Ces gens correspondent très exactement à la définition que BERNANOS donne des "imbéciles" dans La France contre les robots.
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Mais revenons à nos moutons mélanchoniques. Le leader de la Nouvelle Gauche, ou de quelque chose comme ça, se veut un homme responsable. Il inaugure bien mal cette responsabilité. Je le soupçonne de l'avoir usurpée. Et je ne vois guère de différence entre le "casse-toi pauvre c..." présidentiel (lancé à un citoyen qui, tout de même il faut le rappeler, avait insulté publiquement le Président) et le "salaud" lancé au visage de ce pauvre David PUJADAS qui ne l'a jamais insulté. David PUJADAS est un salaud, selon monsieur MELANCHON, parce qu'il ne se fait pas l'écho ou le soutien inconditionnel des opinions du Nouveau Gauchant. L'objectivité, selon monsieur MELANCHON, consiste à enfoncer les ennemis et à encenser tous ceux qui pensent comme lui. Cela augure bien de la tolérance de ce citoyen-là. C'est un totalitaire de la plus belle eau, un SAINT-JUST au petit pied (en moins élégant), et il laisse bien voir comment il traiterait le pays, s'il arrivait au pouvoir. Mon cher David, heureusement que vous n'avez pas les cheveux long. Le bourreau serait obligé de vous les couper avant de vous pousser sous la guillotine.
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Bref, monsieur MELANCHON a perdu une belle occasion de se taire, et sans doute la bienveillance de nombreux citoyens qui estiment nécessaires, en effet, de changer bien des règles du jeu.
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1 commentaire:

tippel a dit…

Si Mélanchon était au pouvoir,il éliminerait même les socialistes,il mettrait en place comme Lenine les camps sibériens. Il serait notre Beria français Il il est significatif que ses propos contre un journaliste (qui n'est d'ailleurs pas de droite) nous éclairent sur cette gauche totalitaire.