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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Pèlerins, lions d’abord
connaissance. Ma mère Envie brûle de te connaître, et ma sœur Détraction est
curieuse de chaque voyageur qui passe en ce pays. Jadis moi aussi j’ai voyagé,
car ma mère me mit à l’école dans une contrée chaude et lointaine. Là-bas, mon
père m’enseigna tout ce que je suis aujourd’hui. De lui, j’ai acquis la manière
subtile de contrefaire et de mentir. Père me disait souvent : “il convient,
très chère fille, de cacher ton visage tellement hideux et laid, pour montrer
aux gens une belle apparence. Fais comme le scorpion qui montre par devant un
visage ami, pour mieux tuer de sa queue par derrière. Imite ce bel exemple et d’un
faux visage fais un instrument, comme Judas lorsqu’il vendit le Roi Jésus”.
Depuis, en toutes occasions, je porte sur moi cette boîte à onguent. Mon faux
visage est une cage pour tous ceux qui se laissent prendre à l’éclat que donne
le fard. Alors ma lame prend le relais, et dans l’ombre du soir je fais mourir
les hommes dans les duels et les courroux."
In
Abbé Guillaume de DIGULVILLE.
Le pèlerinage de vie humaine. Le songe très chrétien de l’abbé Guillaume de Digulville. Édité et traduit par
Paule AMBLARD. Manuscrit 1130 de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, écrit en
1370. Flammarion, Paris, 1998, pp. 101-107.
Cité par Fabrice WILHELM, note 91
de son livre déjà mentionné, sur L’Envie.
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2. COMMENTAIRES.
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Comment ne pas penser à ces
hommes qui ont trahi leur maître pour le seul profit de leur carrière
personnelle ? Le texte de l’abbé de DIGURVILLE est terrible, et j’en
connais, comme des Patrick BUISSON ou des Emmanuel MACRON, pour ne citer que
des cas emblématiques et récents de trahison, qui devraient rougir de honte.
Monsieur BUISSON tente d’assassiner
Nicolas SARKOZY, par un livre dont il ne nous est pas possible de vérifier la
bonne foi et dont les épisodes n’ont pour témoin que celui qui les raconte. Il
a sorti sa lame dans l’ombre du soir, dans son propre crépuscule, pour tuer
un homme à qui il doit tout et qu’il a trahi, par envie, en enregistrant à l’insu
de ce dernier, des conversations privées, en déversant son fiel et en faisant
les délices des scatophages et misérables folliculaires des médias aux ordres.
Cette remarque ne signifie nullement que je suis un supporter inconditionnel de
l’ex-Président ; elle souligne simplement l’apparente bassesse d’un homme
habité par la passion de l’envie, la jalousie et la malignité.
Le cas de monsieur MACRON est
tout aussi exemplaire. Gueule d’ange, sourire enjôleur, il séduit à l’aide de
sa boîte à onguent. Mais quand il a accepté de rentrer dans le gouvernement
comme ministre de l’économie, il n’ignorait pas ce que pensaient Manuel VALLS
ou François HOLLANDE. Je n’accorde aucun crédit à un homme qui désire se
présenter à nos suffrages et qui est capable de trahir avec la plus tranquille
assurance ceux qui l’on propulsé sur le devant de la scène.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Voilà à l’œuvre l’homme de la
trahison : du site du Boulevard Voltaire.
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