J'avais jusqu'ici mis le lien de mes billets sur Facebook. J'y renonce désormais, pour toutes sortes de raison, dont une : j'ai le sentiment d'être espionné régulièrement par les robots de monsieur ZUCKERBERG. Je ferai moins de billets désormais, et seulement quand ils me paraîtront utiles.
dimanche 27 mai 2018
vendredi 25 mai 2018
Vendredi 25 mai 2018. Deuxième poussée rhino-moutardière ! Quand des braillards s'agitent.
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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des
terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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Quelques
centaines de pseudo-étudiant ont réussi à occuper, et à dégrader des locaux
universitaires, au motif qu’il convenait de lutter contre la nouvelle loi sur l’enseignement
supérieur laquelle, selon eux, organiserait la sélection.
En
vérité, il n’y a pas de sélection, mais un système parfaitement aléatoire où l’on
voir des lycéens excellents refusés dans des préparatoires ou des formations
qui correspondent à leurs goûts et à leurs capacités, tandis que d’autres,
apparemment assez moyens voire médiocres sont admis dans des organismes de
haute réputation.
Je
trouve assez curieux que des « penseurs » qui, pour nier l’acte
créateur de Dieu, et la conception intelligente de l’évolution (intelligent design), adoptent sans aucun
esprit critique la théorie darwinienne, s’élèvent en même temps contre la sélection pour l’entrée
à l’université. DARWIN ne dit-il pas que c’est la lutte pour la vie qui oriente
l’évolution ? Il y a là une contradiction difficilement soluble entre le
refus de toute sélection et l’assurance arrogante que tout est déterminée par la pression
de sélection.
Il
faut sélectionner, cela est nécessaire, cela est juste, cela est organisable.
Mais pas en utilisant les critères purement napoléoniens de la note, de la
mention, et d’arguments académiques qui n’ont rien à voir avec un choix
intelligent de la part des responsables universitaires. Un élève qui fait une
faute d’orthographe par phrase (quand ce n’est pas par mot) n’a pas sa place à
l’université. Car c’est essentiellement par la maîtrise de la parole (et donc
de règles de ses bons usages) qu’il est possible d’apprendre et de former son
intelligence. Il y a de multiples formes d’intelligence, et il est parfaitement
possible de dire laquelle d’entre elle est adaptée au choix de l’étudiant
potentiel. Cela peut se dire, me semble-t-il.
Un
deuxième élément doit intervenir dans l’acceptation ou le refus : celui de
la motivation. Choisir par défaut une filière par ce que Parcoursup n’a pas
retenu le premier voeu du futur étudiant est tout simplement lamentable. Il
serait donc nécessaire de connaître les motivations des postulants et de leur
demander les qualités qu’ils se voient et qui leur permettraient de réussir. J’ai
déjà fait cet exercice avec des lycéens et il est extrêmement utile et
performant.
Il
faut aussi, une fois détectés les talents donner à ceux dont les parents n’ont
pas de gros moyens, des bourses d’étude décentes, et non des aumônes. J’ai fait
partie à Strasbourg pendant plusieurs années, de la commission rectorale des
bourses. Les seuls critères utilisés pour leur attribution se fondaient sur des
éléments quantitatifs, fiscaux le plus souvent, et jamais des aptitudes et des
qualités des demandeurs. C’était très clairement de l’argent fichu en l’air.
La
moutarde me monte donc au nez quand je vois des bandes de braillards qui flanquent
le désordre, dégradent, taguent les locaux et sont incapables d’aligner trois
phrases intelligibles ou d’énoncer un argument rationnel pour défendre leur
position. Nombre de responsables universitaires ont fait preuve de lâcheté en
pratiquant le laisser faire. Et les rares qui ont essayé, quelque fois avec
maladresse, d’y mettre fin, sont soit poursuivi devant les tribunaux – alors que
la puissance publique a été incapable de ramener l’ordre, mais empêchent ceux
qui veulent le faire d’agir – ou bien tabassés ou conspués par les mêmes
braillards. Un état qui veut tout faire mais ne fait rien n’est pas un état,
mais un conglomérat de faux responsables qui n’ont pas leur place là où
pourtant le Prince les a mis.
Oui,
j’ai une grande poussée rhino-moutardière.
Je
ferai un troisième billet de poussée rhino-moutardière dans un très prochain
avenir.
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LIENS
UTILES.
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En
effet, ce serait bien de réfléchir !
Voilà
où conduit la bêtise et la lâcheté de nombreux universitaires.
Relire
l’épitre aux Romains chapitre 1, versets 24 à 27.
On
déboute les chrétiens d’Orient du droit d’asile…
Illustration
jolie de ma poussée rhino-moutardière de ce jour.
Marion
MARÉCHAL a parfaitement raison.
Attendez-vous
à ce que les médias la dézinguent. Ne les écoutez pas. Lisez attentivement ce
qu’elle dit, et non pas ce que eux en disent. Ils mentent, ils sont aveugles, ils sont lâches.
Soutenons
les écoles du pari bénédictin.
Libellés :
Epître aux Romains,
Occupation des Universités,
Sélection
jeudi 24 mai 2018
Jeudi 24 mai 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Beaucoup en en ont parlé. Il est temps de le faire.
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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des
terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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1. CREER
DES CENTRES DE RÉSISTANCE.
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"Tel
est bien, en effet, le trait sans doute le plus paradoxal de notre époque.
D’autres époques ont connu la servitude, mais la nôtre est la première qu’on
ait vue marcher à la servitude sous le drapeau de la liberté. Peut-être vaut-il
la peine de se demander le pourquoi de ce curieux privilège."
"Ainsi nous sommes tous
entraînés dans un courant qui est devenu un torrent, dans un torrent qui est devenu une cataracte,
et contre lequel, tant que durera le règne des masses falsifiées, vulgarisées,
barbarisées, il serait aussi insensé de lutter que de prétendre remonter le
Niagara à la nage. Mais il n’est pas toujours [im]possible de s’en garer ou de
s’en dégager, et alors de se retirer dans ce "lieu écarté" dont parle
le Misanthrope pour y cultiver, dans
la solitude ou une intimité choisie, loin des propagandes grossières et de
leurs mensonges infâmes, la vérité, la pureté, l’authenticité. Que des
sécessions de ce genre se multiplient, qu’elles se groupent, se fédèrent, elles
ne tarderont pas à polariser un nombre immense d’esprits droits et de bonnes
volontés sincères, qui ont pris le siècle en horreur, mais qui ne savent ni à
qui ni à quoi se vouer. Ainsi pourraient se constituer des centres de
résistance inviolables, des équipes de fabricants d’arches en vue du prochain Déluge, des groupes de reconstructeurs
pour le lendemain de la catastrophe inéluctable. Qui veut faire partie de cette
société de sauvetage d’un nouveau genre ? Elle débuterait petitement sans
doute, mais c’est toujours petitement que débutent les grandes choses ; et
il ne s’agit pas ici de quantité, mais de qualité."
In
René
GILLOUIN.
L’homme
moderne bourreau de lui-même.
Le
portulan, [sans mention de lieu, Paris probablement], 1951. (Pages 44 et 68.)
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2. CHESTERTON
PARLE DES MONASTÈRES.
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"[…].
Il se peut que vous n’aimiez pas les monastères ou la civilisation conservée
par les monastères, mais il est absolument certain que c’était alors la seule
civilisation qui fût. […]." (CHESTERTON fait allusion aux âges sombres.)
In
Gilbert
Keith CHESTERTON.
Pourquoi
je suis catholique. (Traduction collective.)
Via
Romana, Versailles, 2017. (Page 172.)
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3. COMMENTAIRES.
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Il
est tout de même très curieux, et très instructif, que des auteurs aussi
différents que le peu connu (mais remarquable) GILLOUIN et le très connu CHESTERTON, rejoignent
dans leur analyse et leur constat ce que Rod DREHER synthétise avec force dans
son ouvrage sur le pari bénédictin.
Partout
dans le monde, s’élèvent des tours de Babel. L’homme s’essaye avec elles de se
faire plus haut que Dieu. La tour la plus haute à Dubai (1 km de hauteur), le
barrage le plus audacieux sur le Yant zi jiang, les tunnels les plus longs en
Suisse et au Japon en disent beaucoup sur la folie humaine, sur sa démesure,
sur l’ubris qui aveugle les plus
intelligents des êtres humains. On envoie des satellites, des fusées, vers Mars, vers la Lune, vers la comète Tchouri, que sais-je encore.
Quel
profit l’humanité tire-t-elle de ces entreprises ? Que signifient-elles ?
Je laisse à chacun le soin de donner sa réponse à ces questions. J’ai la
mienne.
Quand
la politique se résume à imposer au peuple, sous le fallacieux prétexte de
démocratie, les solutions élaborées par des experts, des techniciens, des
irresponsables, en fait, alors il arrive un moment où le peuple n’en peut plus
et se révolte, souvent avec violence.
Parlons maintenant concrètement de notre patrie.
Imposer
aux Français, comme le fait le très intelligent Président de la République des
solutions (qui créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent) de nature
purement techniques et matériels à des organismes ou une société qui vit un
malaise d’une autre origine que technique et matérielle, c’est manquer sa cible.
Certes, la SNCF n’appartient pas aux syndicats, mais aux Français. Mais
négliger le capital social, la psychologie sociale qui se vit dans la société
des cheminots – une sorte de fraternité vivante, de complicité amicale – c’est
une erreur de première grandeur. Ce n’est pas parce qu’un polytechnicien a
pensé tout seul dans son burlingue à la manière d’introduire la concurrence
dans le transport par chemin de fer, pour obéir à une Europe (enfin aux
mondialistes américanophiles libéraux incarné par le très nul Jean-Claude JUNCKER)
que SA solution est la bonne. Nous avons des exemples qui montrent
combien cette solution peut présenter quelques avantages, mais surtout des
inconvénients. Le polytechnicien s’en fout. Il prend l’avion ou il a une
voiture de fonction avec chauffeur.
Alors
il nous reste la solution de créer ces centres de résistance, ces petits
monastères laïcs, tels que le préconise DREHER et GILLOUIN, et de donner au
monde, par notre joie de vivre, notre tempérance, l’amour du beau, du vrai et
du bien, un témoignage, LE témoignage de civilisation que donnèrent jadis saint
BENOÎT de NURSIE, saint ANSELME et tant d’autres moines. C'est ce dit par exemple le cardinal SARAH.
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4. LIENS
UTILES.
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Signe
des temps ?
La
main dans le sac ou le bidonnage révélé.
Témoignage
bénédictin.
Témoignage
africain.
A
lire IMPÉRATIVEMENT, surtout vous, les jeunes.
Voici
un extrait de cette homélie. "Cher
peuple de France, ce sont les monastères qui ont fait la civilisation de ton
pays. Ce sont les personnes, les hommes et les femmes, qui ont accepté de
suivre Jésus jusqu’au bout, radicalement, qui ont construit l’Europe
chrétienne. Parce qu’ils ont cherché Dieu seul, ils ont construit une
civilisation belle et paisible comme cette cathédrale."
Puisse
le cardinal devenir un jour pape.
Et
quand ils auront tué tous les prêtres, il ne restera que des voyants et des
satanistes
Soutenir
les écoles du pari bénédictin.
Petits
blancs ou mâles blancs de monsieur MACRON.
Belle élégance de la pensée macronienne !
Libellés :
Cardinal Sarah,
Gilbert Keith Chesterton,
Jeunes,
René Gillouin,
Rod Dreher
mardi 22 mai 2018
Mardi 22 mai. Nouvelles du pari bénédictin. Le siècle des Lumières est le siècle de la bourgeoisie triomphante !
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Au lieu d’un château
fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée
dans le ciel !
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1. LA VRAIE NATURE DES LUMIÈRES DÉVOILÉE PAR
BERTRAND : L’AVÈNEMENT DE LA BOURGEOISIE.
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"Avec les Lumières l’origine change, a-t-il été
dit. Le Droit, et avec lui, la loi humaine remplacent la loi divine.
Métaphysiquement, cela se traduit par l’avènement du bourgeois, à savoir
l’homme qui a décidé de vivre non plus pour l’autre monde mais pour celui-ci,
en ne s’adaptant plus à la religion mais en adaptant le religion à lui, la
nouvelle religion étant sociale et non mystique avec en son centre l’homme qui
se fait lui-même et qui fait le monde. Ce qui n’est pas sans aller avec un
certain contentement de soi, une suffisance, voire de l’arrogance. Dans L’existentialisme est un humanisme ― en
citant HEGEL qui dit que l’homme est ce qu’il fait ― lorsqu’il fait l’apologie
de l’homme qui, niant toute transcendance, part de lui-même pour s’inventer,
SARTRE pense ne pas être un bourgeois. Lourde erreur. Il n’y a pas plus
bourgeois, ce dernier étant, comme le rappelle Bernard GROETHUYSEN, celui qui,
par définition entend inventer l’homme par l’homme."
In
Bertrand VERGELY.
Obscures lumières. La révolution interdite.
Les Éditions du Cerf, Paris, 2018. (Page 59)
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2. PREMIER CONTREPOINT REMARQUABLE DE GEORGES.
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"Si les imbéciles avaient pu savoir, aux environs
de 1770, la véritable nature de l’étincelle qu’Otto de GUÉRICKE venait de
réussir à tirer d’une ridicule mécanique à globe de soufre, ils n’auraient pas
manqué de dire qu’ils avaient « domestiqué » la foudre. Ce mot
« domestiqué » est d’ailleurs à retenir, il éclaire très bien la
psychologie des imbéciles. La science est, pour l’imbécile, une espèce de bonne
à tout faire de laquelle il prétend exiger toujours plus de travail pour un
salaire de moins en moins élevé. Voilà longtemps que sa bonne est devenue sa
maîtresse, je veux dire que pour le même prix, elle doit satisfaire aux besoins
et aux plaisirs, selon la vieille formule de l’hédonisme bourgeois. L’imbécile
se frotte les mains. Il n’avait jamais cru aux miracles, et voilà qu’il a ceux
de la science à portée de la main, autant dire le bon Dieu à domicile ―
« et pour deux fois rien, vous vous rendez compte ? » Il estime
peu sa bonne à tout faire, c’est entendu, mais il ne pourrait plus maintenant
se passer d’elle ; il voudrait lui faire un enfant qui s’appellerait
Progrès et qui, d’ailleurs, tarde bien à naître. Le spectacle du
bonhomme en savates s’efforçant de grimper sur le grand Ange Noir de la
Connaissance qu’il prend pour sa servante, c’est bien là un spectacle à faire
éclater de rire l’enfer."
"J’ai fait la guerre de 1914 (engagé volontaire)
comme simple caporal, c’est-à-dire dans une familiarité et une fraternité
quotidienne avec mes camarades ouvriers et paysans. Ils ont achevé de me
dégoûter pour toujours de l’esprit bourgeois. Ce n’est pas la misère ou
l’ignorance du peuple qui m’attire, c’est sa noblesse. L’élite ouvrière est la
seule aristocratie qui nous reste, la
seule que la bourgeoisie du XIXe et du XXe siècle n’ait
pas réussi à avilir."
In
Georges BERNANOS.
Français, si vous saviez… (Collection Folio, série
Essais N°325.) Édition établie et préfacée par Pierre GILLE.
Gallimard, Paris, 2017 (date du dépôt légal de cette
édition.) (Page 70, page 319.)
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3. SECOND CONTREPOINT ADMIRABLE DE NOTRE CHER
LEON.
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"Autrefois, lorsque l’abolition du sens des mots
n’avait pas encore été promulguée, l’honneur d’une famille consistait à donner
des saints ou des Héros, tout au moins d’utiles serviteurs de la chose
publique. Cela, qu’on fût riche ou pauvre, qu’on eût des ancêtres illustres ou
qu’on n’en eût pas. Dans ce dernier cas, on montait simplement et naturellement
dans l’aristocratie, par la seule nature des choses.
"Aujourd’hui, l’honneur des familles consiste
uniquement, exclusivement, à échapper aux gendarmes.
"Les bourgeois éclairés accordent quelquefois,
après avoir demandé à réfléchir, que la pauvreté peut, dans un très petit
nombre de cas qu’ils se gardent bien de spécifier, n’être pas déshonorante,
mais rien n’effacerait la honte d’une condamnation judiciaire, surtout en
province.
"Les Martyrs ont beau avoir leurs ossements sur
les autels depuis des siècles, l’Église a beau carillonner leurs fêtes et les
inonder de gloire, le Bourgeois plein de défiance voit en eux des maladroits
qui se sont laissé pincer et qui ont un casier judiciaire. Une nièce de saint
Laurent ne trouverait pas à se marier et un arrière-petit-cousin du bon larron
n’obtiendrait jamais une place de douze cents francs dans une administration.
"La répugnance du Bourgeois pour le Christianisme
tient en grande partie à ses sentiments d’honneur ― on ne l’a pas assez dit. Il
n’arrive pas à s’arranger d’une religion dont le « fondateur », après
avoir subi une peine infamante, est ressuscité le troisième jour, pour aggraver
éternellement le déshonneur de sa famille." [Texte intégral.]
In
Léon BLOY.
Exégèse des Lieux Communs. Rivages poche/Petite
Bibliothèque. N°501.
Payot et Rivages, Paris, 2015. (Page 85.)
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4. LIENS UTILES.
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Des écoles dans l’esprit du
pari bénédictin.
Qu’on se le dise !
Une belle vidéo sur les
habitants de nos campagnes.
Monsieur MACRON va-t-il
protester ?
Vous voyez bien que l’anglomanie
est l’ultime triomphe de la bourgeoisie. CHESTERTON a écrit là-dessus des
choses admirables sur lesquelles nous reviendrons.
Coucou mon cher robot, comment allez-vous ?
Vous voyez, chers lecteurs,
que toutes les 30 heures, j’ai ce pic de lecture. Curieux, non ?
Libellés :
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Bourgeois,
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Lumières,
Matérialisme
lundi 21 mai 2018
Lundi 21 mai 2018. Lettre à mon robot, algorithme ou censeur
Je
remercie chaleureusement le robot et son algorithme, à moins que ce ne soit un
vigilant censeur, qui à peu près toutes les 30 heures lit entre 69 et 74 pages
de ce Blog ouvert il y a plus de dix ans; je le remercie du soin qu’il met à analyser les
quelques 3000 billets que j’ai publiés depuis lors.
Je
voudrais lui épargner un pénible effort de lecture en lui résumant les quelques
idées que je me suis efforcé de faire connaître, avec toutefois une évolution
notable cette dernière année.
Premièrement,
je déteste le socialisme libertaire à la sauce hollandaise, destiné à esbaudir
les bobos et les gogos. Monsieur HOLLANDE et ses acolytes ont fait beaucoup de
mal à notre patrie. J’en ai donné les raisons. Je ne suis pas certain que monsieur MACRON fasse mieux, pour d'autres raisons.
Secondement,
je crois à la destination universelle des biens de la terre, fidèle en cela à
un enseignement constant de l’Église catholique, et l’accumulation pour ne pas
dire la confiscation de 90 % des richesses de ce monde par moins de 1 % de la
population est un scandale insupportable. Je le dis et je le proclame.
Troisièmement,
j’affirme que ce n’est pas nous qui trouvons le sens du réel. Le sens nous est
donné par les êtres et les choses en elles-mêmes. En d’autres termes toutes les philosophies
contemporaines et modernes sont de pures constructions de l’esprit ; elles
ne tiennent aucun compte des questions fondamentales (et même parfois
angoissantes) que soulèvent les découvertes de la physique, de l’astronomie et
de la biologie, dont se servent cependant de manière oblique et sournoise les
ennemis de la foi chrétienne, les persécuteurs des disciples, et tous ceux qui,
exploitant les faiblesses humaines, notamment l’égoïsme et l’orgueil, déclarent
que Dieu n’est pas.
Quatrièmement,
je lutterai jusqu’à mon dernier souffle contre les lois sociétales relatives au
mariage, à la filiation et à la procréation. Je m’en suis expliqué, cher robot,
cher algorithme, cher censeur, à de nombreuses reprises. Inutile de revenir là-dessus.
Cinquièmement,
je dis que tous les hommes sont frères, et que le plus indigne des criminels, s’il
perd la ressemblance qu’il a avec Dieu de par sa nature, n’en perd jamais l’image.
Il en résulte que la justice des hommes, nécessaire au maintien de la paix
sociale, ne peut en aucun cas dépouiller le pire des salauds de cette image
divine imprimée en lui. Je suis donc résolument contre la peine de mort. Il en
résulte aussi qu’il est indigne de laisser des dizaines d’êtres humains dormir
dans la rue, et des centaines d’autres, fussent-ils des clandestins, végéter
sous une pauvre tente dans des conditions d’insalubrité ignobles. Qu’il faille
réguler l’immigration clandestine est une chose parfaitement justifiée, qu’il
soit normal de laisser ces êtres humains pourrir sur place est révoltant. Je n’y
peux rien : ce que nous avons fait au plus petit d’entre les hommes, c’est
bien à Jésus que nous l’avons fait.
Êtes-vous
satisfait cher algorithme, cher robot, cher censeur ?
Ah ! J’ajoute
une chose. Je suis un amoureux de la civilisation et de la langue chinoises ;
je considère que l’Iran est un très grand pays ; idem pour l’Inde et tant
d’autres nations émergentes, africaines ou sud-américaines. Je considère que l’Europe
a perdu son âme quand les soi-disant Lumières l’ont inondé d’arrogance, de
cupidité et de rapacité, vices, du reste et hélas, qui ont commencé d’apparaître,
― tiens, comme c’est bizarre, ― avec la Renaissance (qui est une résurgence policée de l’antique barbarie).
Peut-être
cher robot, cher algorithme, cher censeur, daignerez-vous me faire la grâce d’un
accusé de réception à ce message, rédigé tout spécialement à votre intention.
Rajouté en milieu de matinée.
Rajouté en milieu de matinée.
Libellés :
Algorithme,
Censure,
Idées simples,
Robot
dimanche 20 mai 2018
Dimanche 20 mai 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Le corps et le progrès !
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Au lieu d’un château-fort dressé au milieu des
terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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1. ROD
NOUS PARLE DU CORPS.
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"Le
corps humain n’est pas qu’une sorte d’ordinateur biologique. À prendre
l’habitude de penser le corps en termes mécanistes, on baisse sa garde éthique et
morale. Le progrès technologique n’est pas le progrès moral ; en réalité,
il peut même en être le complet opposé.
Lors
d’une conversation passionnante à propos de bioéthique, un brillant chercheur
en médecine, chrétien, me disait : « Ce à quoi nous allons assister
dans les années qui viennent est tout simplement révoltant. Mes collègues
chercheurs ne le voient pas du tout. La plupart ne sont pas chrétiens, mais
même ceux qui le sont me regardent sans comprendre quand j’essaie d’aborder le
sujet. »
La
technologie, qui nous prive de notre capacité à nous penser nous-mêmes
autrement qu’en termes technicistes, a corrompu l’esprit des scientifiques. Au
début du XXe siècle, les progressistes européens et occidentaux ont
embrassé l’eugénisme, cette pseudoscience qui s’est fixé pour but d’améliorer
la race en contrôlant la génération. Certaines figures religieuses également,
qui clamaient que la science appliquée ferait progresser la société. Seuls les
catholiques et les fondamentalistes protestants se sont dressés contre cette
doctrine, au nom de la dignité de l’homme."
In
Rod DREHER.
Comment être chrétien dans un monde qui
ne l’est plus. Le pari bénédictin. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Hubert
DARBON.
Artège, Paris/Perpignan, 2017. (Page
337.)
-
2. CONTREPOINT
DE MARC WEINSTEIN.
-
"Pour dépasser la généralité naïve
du « bien » et du « mal » ― comment formuler plus
concrètement les principes de la relativité technoscientifique ? Pour la
commodité, on s’appuiera ici sur les travaux de Jacques ELLUL, dont on tirera
les trois principes suivants : 1) l’imprévisibilité, 2) le
retour de négativité quantitative, 3) le retour de négativité qualitative.
Pour chacun de ces trois principes nous donnons deux ou trois exemples, en
laissant à l’expérience quotidienne du lecteur le soin et la liberté de les
multiplier :
1) Principe d’imprévisibilité : à un effet positif de la technoscience se relient nécessairement des effets
négatifs imprévisibles. Par exemple,
les effets cancérigènes de l’amiante ou des pesticides.
2) Principe du retour de négativité quantitative : à un progrès apporté par
telles inventions technoscientifiques se relient plusieurs reculs ; autrement dit, la technoscience pose plus de problèmes qu’elle n’en résout.
Exemple : la voiture facilite les déplacements mais elle agrandit
inutilement les villes et les banlieues qui mordent sur les campagnes, elle
augmente les distances domicile-travail et les temps de transport ; enfin
la voiture se multiplie et s’embourbe dans les embouteillages (sans parler des
problèmes qualitatifs liés à la pollution).
3) Principe de retour à la négativité qualitative : à un progrès apporté par
telle invention technoscientifique se relient des reculs plus vastes que le progrès réalisé ; autrement dit, la
technoscience pose des problèmes qualitativement
plus graves que le problème qu’elle résout. Deux exemples. D’abord :
Internet accélère la communication, mais fragilise l’existence de la presse
papier, malmène la loi (le droit d’auteur, la réglementation des sondages
électoraux), favorise la diffusion des idées racistes et des images
pornographiques, encourage le plagiat parmi les lycéens et étudiants, etc.
Ensuite : qui veut traiter des maladies en manipulant des gènes doit
savoir qu’il accepte aussi la manipulation du génome humain à des fins eugénistes,
l’eugénisme étant l’un des grands symptômes des « politiques »
totalitaires. Après les tentatives nazies, la question se pose de savoir si
l’humanité ne se dirige pas, pour le dire avec Jürgen HABERMAS, « vers un
eugénisme libéral » (en rigueur de termes, il faudrait plutôt parler
d’eugénisme néolibéral, car John
LOCKE, Adam SMITH et Benjamin CONSTANT n’ont jamais ne serait-ce qu’imaginé la
possibilité d’améliorer l’espèce humaine).
In
Marc WEINSTEIN.
L’évolution totalitaire de l’Occident.
Sacralité politique I.
Hermann, Le Bel Aujourd’hui, Paris,
2015. (Page 297.)
-
3. COMMENTAIRES PERSONNELS.
-
Tous les régimes totalitaires (nazisme,
communisme notamment) ont eu recours à l’eugénisme et l’ont même défendu, pour
le premier des deux, comme un moyen d’améliorer la race.
Il nous faut donc bien comprendre, - et je
prie ceux de mes lecteurs qui pensent que je tombe dans l’intellectualisme de
m’excuser s’ils trouvent que ce billet est compliqué, - il nous faut bien
comprendre ceci : le recours à l’avortement, d’abord thérapeutique, puis
de confort, ouvre la porte au diagnostic génétique anténatal et à la
suppression des embryons qui ne correspondraient pas aux désirs des géniteurs :
il y a une collusion du progrès, de l’individualisme, et de cette plaie raciste
qu’est l’eugénisme. Le recours à la PMA est une autre porte ouverte à l’eugénisme :
rien n’empêchera les « banques » (les bien-nommées !) de sperme
d’étiqueter les caractéristiques du donneur de façon que les demandeuses
puissent le choisir sur catalogue. Il en va de même pour la GPA. Si vous ne
comprenez pas quelle boîte de PANDORE nous ouvrons en légalisant ces pratiques
qui vont contre la nature, alors, il faut encore un peu réfléchir. Notre corps
n’est pas un corps machine. Il est animé par une information de vie. Les
apprentis sorciers peuvent essayer de tripatouiller cette information, ils
peuvent le faire et ils le feront sans doute. Eh bien sans doute non plus, il faut savoir ceci :
premièrement, l’adoption généralisée de ces pratiques conduiraient l’humanité à
sa perte, ne serait-ce que pour des raisons d’appauvrissement génétique de l’espèce
et deuxièmement, ladite adoption conduirait à une levée de boucliers sans
précédent de la part d’un petit reste d’êtres humains, conscient des enjeux spirituels de ces pratiques.
Pour ce qui est de la France, je peux déjà prévenir ceux qui dans l’ombre des
ministères et l’obscurité des loges concoctent ces lois inhumaines et iniques
qu’ils auront fort à faire avec des millions d’opposants. Car voyez-vous,
messieurs, mesdames, les Français forment un peuple rempli de bon sens, très
proche de la terre, et ne s’en laisseront pas compter par ces puissants
imbéciles. Mais quand j'entends le Pr DELFRAISSY dire qu'il ne sait pas ce qu'est le bien et le mal, lui qui préside les Etats Généraux de la Bioéthique, je suis quand même un peu perplexe et j'ose lui dire : cher Collègue, vous débloquez à plein tube !
Je voudrais enfin compléter mon billet d’hier.
S’il est juste et en vérité de condamner les diverses péchés contre le corps,
il n’appartient pas de juger ceux qui, pour diverses raisons, y sont tombés :
ce serait du pharisaïsme, et ma foi, je ne vois pas parmi le genre humain un
homme sans péché qui pourrait leur jeter la première pierre. Seul Jésus le
Juste pourrait le faire, et il ne l’a pas fait pour la femme adultère.
-
4. LIENS
UTILES.
-
Même
Le Figaro Madame s’y met !
Et
il y a toujours un imbécile du type décrit par BERNANOS pour défendre ce
concept !
Et
la mairie de PÉRIGUEUX en remet une couche !
Quand
Satan inspire des conduites humaines.
Monsieur
le maire (PS) de Sainte-Terre en Gironde n’aime pas le drapeau français.
Moi,
si !
Aucun
médium ne fait état de ce vandalisme !
C’est
que les églises ne sont pas des mosquées, pas vrai monsieur PLENEL ?
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samedi 19 mai 2018
Samedi 19 mai 2018. Grosse poussée rhino-mourtardière (1).
Chers
tous, je suis pris d’une grande poussée
rhino-moutardière, tant je suis exaspéré par la manière dont les médias et les
hommes politiques traitent la réalité.
On
peut détruire des églises en Chine ou au Soudan, les brûler en France, au
Nigéria, en Inde ou ailleurs, les médias s’en moquent. Mais ils montent en
épingle la moindre critique (rationnelle, cela va sans dire ; les critiques haineuses ne m'intéressent pas) que l’on fait de l’islam
et taxent sans pudeur d’islamophobes ceux qui osent le faire (j'ajoute que je respecte les fidèles qui ont de Dieu un sens admirable de sa transcendance, mais je considère qu'ils sont dans l'erreur) . Il ne leur vient
pas à l’idée que tous les jours des prêtres, des chrétiens sont tués, décapités,
emprisonnés, condamnés à mort, torturés. Ils le sont pour leur fidélité au
Christ, et leur sang témoignent de la divinité du Fils. De cela, ce monde du fric, de la puissance, de l'égoïsme, du chacun pour soi S'EN FOUT
La
nature nous a fait homme et femme. Les hommes ont des testicules et une verge,
les femmes, un vagin. Voilà des réalités incontestables. On pourrait penser que
l’être humain va trouver son accomplissement dans l’assomption de sa nature
sexuée et la complémentarité naturelle et anatomique des sexes. Et il me semble que ce serait rendre un grand service à nos jeunes que
de leur apprendre ce que cela signifie. Mais le puissant mouvement des LGBT s’impose
partout. La télévision fait un reportage – je l’ai déjà dit – sur ce champion
olympique qui veut devenir une femme, ce qui implique une opération
chirurgicale délicate. Foin du sexe, des testicules et de l’encombrante verge.
On nous annonce – le journal bien nommé Le
Monde en fait tout une page ― que
le comédien Océan veut changer de genre ;
L’éducation
nationale fait la propagande de ce mouvement (Cf. http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/leducation-nationale-au-service-du-lobby-lgbt.html)
La
position de l’Église catholique sur l’homosexualité est qualifiée d’homophobe
(Cf.
On
ostracise les journalistes qui ont le courage et le talent de montrer le réel
(Cf.
Monsieur
Erwan BINET, le député socialiste rapporteur de la loi TAUBIRA, heureusement ramené à ses chères études lors
des dernières élections législatives ose dire ce que vous voyez ci-dessous. Moi, je les ai vues ces poussettes, lui, non. Et je vous jure qu'elles n'étaient pas néo-nazies. Cet imbécile (au sens de BERNANOS) prend ses désirs pour des réalités. Il est incurablement atteint de cécité intellectuelle. Je le plains. Et il me faut pourtant l'aimer !
Un député LREM (je pense qu’il marche en arrière) ose dire de son côté que les prêches se font en latin dans les églises catholiques, à quoi lui répond avec humour Céline PINA (Cf. http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/05/17/31001-20180517ARTFIG00123-celine-pina-meme-en-latin-les-catholiques-ne-prechent-pas-l-appel-au-meurtre.php)
Ne parlons pas des multigenres qui se prétendent à la fois homme et femmes et parlent d’eux au pluriel. On appelle ça le progrès, et en fait c’est un retour au mythe de l’androgyne de PLATON.
Bref, ce qu’on nous présente comme une libération, un progrès, n’est qu’un immense retour à une barbarie que l’on pensait à jamais disparue. Il est temps de rappeler quelques vérités : le point de vue sur le réel dépend du réel, et non le réel du point du vue (Cf. Bertrand VERGELY).
Non la pornographie n’est pas humanisante, non la fornication ne conduit pas au bonheur et à la liberté, non la masturbation n’est une libération du corps mais un asservissement, non l’homosexualité n’est pas conforme à la nature et au réel. Non l’homme n’est pas tout puissant. Oui, il y a une vérité, certes difficile à percevoir, et qui demande pour être approchée un effort de pensée et de réflexion. Mais ce n’est pas madame TAUBIRA, les grands-maîtres des Loges maçonniques, la loi, ou le mouvement LGBT, sans compter les officines qui se font du fric sur le ventre des femmes, qui expriment la vérité. Il en est un qui l'a affirmé et prouvé au prix de sa vie et de sa victoire sur la mort. "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie".
J’ai une grosse poussée rhino-moutardière déjà pour ce qui concerne les lois sociétales et la persécutions des chrétiens. J’en aurait une autre à propos des innovations politiques, toutes plus totalitaires les unes que les autres. Et pourtant, le Maître me fait une obligation d'aimer nos ennemis. C'est bien difficile. Et quelquefois, une sainte colère permet de se débonder et de se lâcher !
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