vendredi 25 mai 2018

Vendredi 25 mai 2018. Deuxième poussée rhino-moutardière ! Quand des braillards s'agitent.


-
Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
-
Quelques centaines de pseudo-étudiant ont réussi à occuper, et à dégrader des locaux universitaires, au motif qu’il convenait de lutter contre la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur laquelle, selon eux, organiserait la sélection.
En vérité, il n’y a pas de sélection, mais un système parfaitement aléatoire où l’on voir des lycéens excellents refusés dans des préparatoires ou des formations qui correspondent à leurs goûts et à leurs capacités, tandis que d’autres, apparemment assez moyens voire médiocres sont admis dans des organismes de haute réputation.
Je trouve assez curieux que des « penseurs » qui, pour nier l’acte créateur de Dieu, et la conception intelligente de l’évolution (intelligent design), adoptent sans aucun esprit critique la théorie darwinienne, s’élèvent en même temps contre la sélection pour l’entrée à l’université. DARWIN ne dit-il pas que c’est la lutte pour la vie qui oriente l’évolution ? Il y a là une contradiction difficilement soluble entre le refus de toute sélection et l’assurance arrogante que tout est déterminée par la pression de sélection.
Il faut sélectionner, cela est nécessaire, cela est juste, cela est organisable. Mais pas en utilisant les critères purement napoléoniens de la note, de la mention, et d’arguments académiques qui n’ont rien à voir avec un choix intelligent de la part des responsables universitaires. Un élève qui fait une faute d’orthographe par phrase (quand ce n’est pas par mot) n’a pas sa place à l’université. Car c’est essentiellement par la maîtrise de la parole (et donc de règles de ses bons usages) qu’il est possible d’apprendre et de former son intelligence. Il y a de multiples formes d’intelligence, et il est parfaitement possible de dire laquelle d’entre elle est adaptée au choix de l’étudiant potentiel. Cela peut se dire, me semble-t-il.
Un deuxième élément doit intervenir dans l’acceptation ou le refus : celui de la motivation. Choisir par défaut une filière par ce que Parcoursup n’a pas retenu le premier voeu du futur étudiant est tout simplement lamentable. Il serait donc nécessaire de connaître les motivations des postulants et de leur demander les qualités qu’ils se voient et qui leur permettraient de réussir. J’ai déjà fait cet exercice avec des lycéens et il est extrêmement utile et performant.
Il faut aussi, une fois détectés les talents donner à ceux dont les parents n’ont pas de gros moyens, des bourses d’étude décentes, et non des aumônes. J’ai fait partie à Strasbourg pendant plusieurs années, de la commission rectorale des bourses. Les seuls critères utilisés pour leur attribution se fondaient sur des éléments quantitatifs, fiscaux le plus souvent, et jamais des aptitudes et des qualités des demandeurs. C’était très clairement de l’argent fichu en l’air.
La moutarde me monte donc au nez quand je vois des bandes de braillards qui flanquent le désordre, dégradent, taguent les locaux et sont incapables d’aligner trois phrases intelligibles ou d’énoncer un argument rationnel pour défendre leur position. Nombre de responsables universitaires ont fait preuve de lâcheté en pratiquant le laisser faire. Et les rares qui ont essayé, quelque fois avec maladresse, d’y mettre fin, sont soit poursuivi devant les tribunaux – alors que la puissance publique a été incapable de ramener l’ordre, mais empêchent ceux qui veulent le faire d’agir – ou bien tabassés ou conspués par les mêmes braillards. Un état qui veut tout faire mais ne fait rien n’est pas un état, mais un conglomérat de faux responsables qui n’ont pas leur place là où pourtant le Prince les a mis.
Oui, j’ai une grande poussée rhino-moutardière.
Je ferai un troisième billet de poussée rhino-moutardière dans un très prochain avenir.
-
LIENS UTILES.
-
En effet, ce serait bien de réfléchir !


Voilà où conduit la bêtise et la lâcheté de nombreux universitaires.


Relire l’épitre aux Romains chapitre 1, versets 24 à 27.


On déboute les chrétiens d’Orient du droit d’asile…


Illustration jolie de ma poussée rhino-moutardière de ce jour.


Marion MARÉCHAL a parfaitement raison.

Attendez-vous à ce que les médias la dézinguent. Ne les écoutez pas. Lisez attentivement ce qu’elle dit, et non pas ce que eux en disent. Ils mentent, ils sont aveugles, ils sont lâches.


Soutenons les écoles du pari bénédictin.





Aucun commentaire: