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Au lieu d’un château
fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée
dans le ciel !
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1. L’ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE DU
PARIEUR BÉNÉDICTION.
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"Il est temps désormais pour les
chrétiens dont l’activité professionnelle pourrait être mise en danger, de
commencer à s’engager avec créativité dans les domaines qui ne présentent pas
de risque de compromission. Notre objectif doit être de créer des secteurs d’activité
qui puissent offrir de réelles perspectives professionnelles aux chrétiens qui
ont été chassé de leur domaine et de leur profession. « L’Église a besoin
de plus d’entrepreneurs et nous devons apprendre à nos enfants à penser à leur
avenir de façon plus entrepreneuriale, estime Calee LEE, une orthodoxe qui vit
à Irvine, en Californie. Le travail selon le pari bénédictin obéit aux mêmes
règles que celui que nous connaissons aujourd’hui : identifier un besoin
dans sa communauté, développer le meilleur produit ou le meilleur service qui
puisse y répondre et “le faire de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour
des hommes”, ajoute-t-elle en citant la lettre de saint Paul aux Colossiens.
Nous avons besoin de cultiver un bon sens des affaires et nous ne devons pas
être effrayés par le profit : quelle que soit l’activité rentable que nous
développons, qu’il s’agisse de joints en caoutchouc ou d’un service de gardiennage,
nous apportons quelque chose de bien au monde. »"
In
Rod DREHER. Ouvrage déjà cité. (Pages 269-270.)
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2. CONTREPOINT DE GUSTAVE THIBON.
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"Les hommes encore affligés d’une
âme (organe archaïque qui, dans la Cité moderne, tourne de plus en plus au luxe
encombrant ou à l’infirmité), sont souvent tentés de fuir le monde et de
réfugier dans la vie intérieure et la solitude. À quoi ils ne doivent se
résoudre que dans des cas exceptionnels, car si ces héritiers de l’ancienne
tradition sociale – à laquelle ils doivent en partie leur capacité de vie
intérieure et de solitude – meurent dans leur isolement sans se soucier de le
transmettre, le monde et l’histoire appartiendront sans partage à la bête du
troupeau et à ses féroces bergers. – Il y a là une relation indissoluble :
la vie sociale vaut ce que la vie intérieure de l’ensemble de ses membres, et
celle-ci vaut à son tour ce que vaut la société qui la nourrit… C’est pourquoi,
en face de la Cité technologique et administrative qui se construit sous nos
yeux, nous devons réagir, non en nous réfugiant dans notre coquille, mais en
employant toute notre énergie à bâtir une Cité fraternelle où la vie intérieure et la vie de relation se
répondent." (Cahier XXIV, 28.12.1955.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un
monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise
CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page
41.)
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3. COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Je suis tout de même très frappé de voir
que deux auteurs de culture très différentes, et ayant vécu ou vivant dans des
périodes très différentes, disent, chacun dans son registre, la même chose. Les
chrétiens n’ont pas à fuir le monde, ni à faire comme lui. Dans le monde, ils
doivent vivre comme des disciples.
DREHER invite les chrétiens à quitter des
professions où leur liberté de conscience serait mise à mal, ou en tout cas à
rester ferme sur leurs décisions de disciples. Le cas est particulièrement
épineux pour ce qui est des médecins et des infirmières, confrontés à l’IVG ou
à l’euthanasie, ou des maires obligés, malgré leur conscience, de « marier »
des personnes de même sexe. Il se pose aussi aux pharmaciens contraints de
vendre des pilules abortives du lendemain (l’un d’eux a été condamné il y
quelques années pour avoir refusé d’en dispenser).
Il en va de même des chercheurs en
biologie dont certains sont poussés à tenter des expériences qui non seulement
sont inutiles, mais encore épouvantables (comme des chimères homme-animal).
De tout cela, les disciples ne veulent
pas.
Gustave, notre très cher Gustave THIBON
nous offre une perspective fraternelle en matière de profession : agir
toujours de manière fraternelle, au sens où l’entend la Parole. Non, il n’est
pas fraternel de tuer un petit enfant très malade, non il n’est pas fraternel d’aider
(!!!) à mourir. Ce qui est fraternel c’est de permettre de vivre, et d’accompagner
les mourants vers le terme naturel de leur vie.
Pour terminer, je voudrais faire une
remarque scientifique. Une science très complexe et passionnante, l’épigénétique,
est en train de se créer ; elle consiste à étudier comment, par des
modifications non pas du génome, mais des protéines qui lui sont associées (on
les appelle le plus souvent des histones), l’expression de ce génome est
modifiable lors du développement de l’œuf en embryon, puis en fœtus. N’importe
quelle personne dotée de réflexion et de probité intellectuelle reconnaîtra que
cette science repose sur un présupposé épistémologique : celui que tout l’être
est contenu dans l’œuf. C’est grâce à cette science que YAMANAKA a pu faire
réverser des cellules adultes vers l’état embryonnaire quasiment totipotent.
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4. LIENS UTILES.
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De mon ami Dominique, ce lien qui permet d’accéder
aux plus belles œuvres artistiques.
Maintenir vivante notre culture.
Un bel article de Tugdual DERVILLE.
Jean-Luc devrait changer de lunettes !
Une réponse argumentée à Libération.
Excellente analyse de l’arrogance des
experts dans l’affaire Alfie.
Problèmes liés à la PMA.
Soutenons une école qui a fait le pari
bénédictin.
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