lundi 21 mai 2018

Lundi 21 mai 2018. Lettre à mon robot, algorithme ou censeur


Je remercie chaleureusement le robot et son algorithme, à moins que ce ne soit un vigilant censeur, qui à peu près toutes les 30 heures lit entre 69 et 74 pages de ce Blog ouvert il y a plus de dix ans; je le remercie du soin qu’il met à analyser les quelques 3000 billets que j’ai publiés depuis lors.
Je voudrais lui épargner un pénible effort de lecture en lui résumant les quelques idées que je me suis efforcé de faire connaître, avec toutefois une évolution notable cette dernière année.
Premièrement, je déteste le socialisme libertaire à la sauce hollandaise, destiné à esbaudir les bobos et les gogos. Monsieur HOLLANDE et ses acolytes ont fait beaucoup de mal à notre patrie. J’en ai donné les raisons. Je ne suis pas certain que monsieur MACRON fasse mieux, pour d'autres raisons. 
Secondement, je crois à la destination universelle des biens de la terre, fidèle en cela à un enseignement constant de l’Église catholique, et l’accumulation pour ne pas dire la confiscation de 90 % des richesses de ce monde par moins de 1 % de la population est un scandale insupportable. Je le dis et je le proclame.
Troisièmement, j’affirme que ce n’est pas nous qui trouvons le sens du réel. Le sens nous est donné par les êtres et les choses en elles-mêmes. En d’autres termes toutes les philosophies contemporaines et modernes sont de pures constructions de l’esprit ; elles ne tiennent aucun compte des questions fondamentales (et même parfois angoissantes) que soulèvent les découvertes de la physique, de l’astronomie et de la biologie, dont se servent cependant de manière oblique et sournoise les ennemis de la foi chrétienne, les persécuteurs des disciples, et tous ceux qui, exploitant les faiblesses humaines, notamment l’égoïsme et l’orgueil, déclarent que Dieu n’est pas.
Quatrièmement, je lutterai jusqu’à mon dernier souffle contre les lois sociétales relatives au mariage, à la filiation et à la procréation. Je m’en suis expliqué, cher robot, cher algorithme, cher censeur, à de nombreuses reprises. Inutile de revenir là-dessus.
Cinquièmement, je dis que tous les hommes sont frères, et que le plus indigne des criminels, s’il perd la ressemblance qu’il a avec Dieu de par sa nature, n’en perd jamais l’image. Il en résulte que la justice des hommes, nécessaire au maintien de la paix sociale, ne peut en aucun cas dépouiller le pire des salauds de cette image divine imprimée en lui. Je suis donc résolument contre la peine de mort. Il en résulte aussi qu’il est indigne de laisser des dizaines d’êtres humains dormir dans la rue, et des centaines d’autres, fussent-ils des clandestins, végéter sous une pauvre tente dans des conditions d’insalubrité ignobles. Qu’il faille réguler l’immigration clandestine est une chose parfaitement justifiée, qu’il soit normal de laisser ces êtres humains pourrir sur place est révoltant. Je n’y peux rien : ce que nous avons fait au plus petit d’entre les hommes, c’est bien à Jésus que nous l’avons fait.
Êtes-vous satisfait cher algorithme, cher robot, cher censeur ?
Ah ! J’ajoute une chose. Je suis un amoureux de la civilisation et de la langue chinoises ; je considère que l’Iran est un très grand pays ; idem pour l’Inde et tant d’autres nations émergentes, africaines ou sud-américaines. Je considère que l’Europe a perdu son âme quand les soi-disant Lumières l’ont inondé d’arrogance, de cupidité et de rapacité, vices, du reste et hélas, qui ont commencé d’apparaître, ― tiens, comme c’est bizarre, ―  avec la Renaissance (qui est une résurgence policée de l’antique barbarie).
Peut-être cher robot, cher algorithme, cher censeur, daignerez-vous me faire la grâce d’un accusé de réception à ce message, rédigé tout spécialement à votre intention. 

Rajouté en milieu de matinée.

Graphique représentant les consultations des pages Blogger

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