Je vous promettais hier de vous donner la suite de l'interview de madame Malika SOREL. La voici. Et comme promis, je vous raconterai une petite anecdote dont j'ai été le témoin avant-hier. Pour les références de ma source, reportez-vous au billet d'hier.
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"Question 4 : Qu'opposer aux doctrines que vous dénoncez ?
Réponse : Rien d'autre que le modèle d'intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit doit accueillir les gens dans la communauté française et non l'inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait suscité le désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200.000 nouveaux entrants par an dans une société en proie à des des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux. Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l'on continue comme aujourd'hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de gens arrivés récemment n'éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d'origine sur le territoire français... Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.
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Question 5 : Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?
Réponse : Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l'individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque. La culture de l'école de la République est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine. Le racisme antiblanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est "céfranc". Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants de la même origine culturelle.
Le fait que les institutions françaises - la police et l'école - soient attaquées - n'est évidemment pas anodin. Or on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales. Or, ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que l'attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons.
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Question 6 : Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?
Réponse : Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n'est pas celui de ses ascendant biologiques et culturels. Il y a là une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est pourquoi aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et ils l'avouent : je ne suis pas français, j'ai juste les papiers. C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l'identité française. La communauté française reste pour l'instant silencieuse car elle est bâillonnée mais, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd'hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français.
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Question 9 : Que pensez-vous de la déchéance de la nationalité ?
Réponse : Il faut la mettre en place. Et il faut cesser de donner la nationalité à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de la nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Il faut vraiment que les politiques s'occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l'immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C'est dans l'intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu ! Tout accepter met la France par terre !"
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Je rappelle à mes lecteurs que madame Malika SOREL est d'origine algérienne, et je leur fais remarquer que si un homme politique français avait tenu ces propos, tous les bien pensants de gauche et d'ailleurs, tous les cultureux et d'autres qui vont passer du bon temps au Maroc, tous les média eussent crié à la xénophobie et au racisme. Or il n'y a aucune violence dans ces propos, simplement beaucoup de bon sens lié à une intelligence aiguë, et à une connaissance du sujet par l'intérieur.
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Voilà l'anecdote dont j'ai été le témoin. Dans une boutique de produits exotiques, quatre adolescents africains discutent entre eux dans une langue incompréhensible pour nous, sans doute celle de la région d'origine de leurs parents. Ils me bousculent, mais pas plus pas moins que d'autres adolescents. Au moment où ils vont quitter le magasin sans avoir rien acheté, je vois que l'un d'eux dissimulent dans sa main un citron vert. Et moi de lui dire : "Ça serait bien si tu payais ton citron". Il me réponds goguenard : "Il me l'a donné". J'avise le propriétaire du magasin, un homme souriant et aimable, d'origine maghrébine qui répond : "C'est vrai ! Je lui ai donné." Les jeunes sortent. Je dis alors : "Il l'a volé, n'est-ce pas ?" - "Oui ! J'ai dit que je l'avais donné. J'ai eu tort." Il ne me revient pas d'interpréter les attitudes respectives des protagonistes de la scène. Je vous la livre pour ce qu'elle vaut, en vous laissant tirer les conséquences que vous pensez pouvoir en tirer.
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A demain, pour une autre historiette qui en dit long sur ce sujet.
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1 commentaire:
Un médecin dans les griffes des anti racistes. http://www.dailymotion.com/video/xf8dv2_le-lynchage-mediatique-de-l-ophtalm_news
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