Je viens de regarder les journaux télévisés, et les reportages sur le retour de nos deux compatriotes enlevés par des taliban (pas de s à taliban).
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Il est important, pour respecter les faits, de souligner que les deux reporters nient avoir été informés du danger par l'armée (ou des personnes informées et qualifiées). L'un d'eux indique qu'ils ont été vendus par un taliban infiltré, lors de leur passage à un "check point". Le détail est important. Il signifie qu'au delà de ce point de contrôle, la zone n'était plus sûre, et qu'il était le dernier installé. Il s'agit donc de savoir si leur voyage au-delà de ce point de contrôle était motivé par un travail journalistique commandé par la chaîne, où s'ils l'ont accomplis de leur propre chef. La manière dont le général GEORGELIN parlent des deux journalistes semble suggérer qu'ils ne les tient pas en très haute estime et que c'est la deuxième hypothèse qui est sans doute la bonne.
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Autre élément. Les ex-otages ont eu, eux, une pensée forte et émue pour ceux de nos compatriotes que des fous retiennent encore prisonniers. Ils n'en connaissaient pas les noms, et pour cause, puisqu'on ne les a jamais nommés, à la différence de tous les ex-otages appartenant au monde journalistique (Jean-Paul KAUFFMANN, Florence AUBENAS, Jean-Louis NORMANDIN). Mais ils ont eu ce mouvement d'humanité qui semble bien avoir fait défaut à madame BEAUDOUX (de France Info).
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Dernier élément. Sur le site de France Info même, il est indiqué par un autre journaliste que si les nombreuses tentatives faites pour les faires libérer ont échoué, c'est en raison du double jeu d'un proche du Président KARZAI. Il faut croire qu'il y a des cloisons étanches entre les divers services de France Info. Si madame BEAUDOUX avait eu connaissance de ce détail, elle n'eût pas craché son fiel et distillé son venin. Je lui recommande vivement de lire un peu l'histoire de l'Afghanistan. Elle verra comment le Général anglais ELPHINSTONE parti de KABOUL à la tête de 16500 hommes (dans les années 1840) pour rejoindre les Indes via DJELALLABAD a vu sa colonne presque totalement anéantie. Un seul survivant, un médecin militaire a pu raconter la genèse du désastre. Le Général lui même a été fait prisonnier avec quelques officiers de haut rang et il est mort en captivité. Le souverain afghan lui avait assuré qu'il pouvait partir tranquille, s'adressant à lui en une langue comprise du militaire, mais toujours devant lui, et dans une autre langue, il avait donné l'ordre à ses sbires d'anéantir la colonne. Il faut bien comprendre cette mentalité, très proche de celle qui a cours en Iran. Allez, un petit effort madame BEAUDOUX. Et vous arriverez presque à passer pour objective.
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Je m'absente demain. Reprise samedi soir.
Je m'absente demain. Reprise samedi soir.