lundi 27 juin 2011

Petites et grandes scènes qui révoltent

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Claire est baptisée depuis trois ans. Sa rencontre avec Jésus glorifié en Christ a été décisive. Sa vie est transformée. Elle a trois enfants, Diane, Ariane et Achille. A la suite de sa conversion, son mari est devenu littéralement fou furieux. Elle a décidé de divorcer. Il a plaidé, pour avoir la garde de ses enfants, que sa femme faisait partie d'une secte. Il a perdu. Mais, comme il est de règle, il a la garde périodique des trois petits et, quand il les a avec lui, il passe son temps à démolir par ses remarques ce qui est pour lui des bondieuseries, et la mère de ses enfants. Il semble qu'il soit écouté d'une oreille attentive par Achille, qui doit avoir une dizaine d'années, et qui ne prive plus pour ricaner quand sa maman parle de ce à quoi elle croit. Claire avait l'intention d'emmener ses enfants à Parys-le-Monial pendant les vacances. C'est un lieu de pélerinage et un centre de prières pris en charge par la communauté de l'Emmanuel. Référé du père auprès du juge des affaires familiales. Le juge donne raison au père. Claire ne pourra pas emmener ses enfants à Paray-le-Monial : "Vous comprenez, dit cet imbécile (au sens de BERNANOS), il y a du religieux à Paray-le-Monial. Vous risquez d'influencer les enfants". Ainsi, un père a parfaitement le droit de démolir dans l'esprit de ses enfants tout sentiment religieux, toute aspiration à la transcendance, mais une mère n'a pas le droit de leur faire une autre proposition que celle de la République laïque, antichrétienne, anticléricale. Nombre de Magistrats font partie de ces sociétés de pensée discrètes ou secrètes, aux mains desquelles notre patrie a été livrée dès l'avènement de la 3ème République. Ceci explique cela (voir la lutte de monsieur Eric de MONTGOLFIER à Nice). Permettez-moi de vous rappeler ici une parole de cet autre imbécile, je veux dire le petit père COMBES, un ancien séminariste : "J'entends aussi me prévaloir des lois de la Révolution et faire triompher en matière de politique religieuse l'esprit de la Révolution" (cité par Defendente GENOLINI dans le numéro du journal gratuit Direct Matin daté de ce jour). Ils n'ont pas lâché prise ; ils n'entendent pas lâcher prise, ces penseurs de l'ombre. Un jour viendra où les chrétiens devront payer pour louer des Églises qu'ils ont construites au fil des siècles, des Églises qui serviront aussi de salle de cinéma, de salle de bal, de salle des ventes voire de lupanar. Monsieur le juge, vous n'avez pas été juste avec Claire. Vous n'êtes pas un honnête homme. Vous êtes un sectaire. Votre fonction mérite certes le respect ; votre personne, c'est une autre affaire.
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C'est avec stupeur que je lie dans le journal Valeurs actuelles la lettre ouverte que le père Julien de POMMEROL, aumônier militaire du 2e Régiment étranger de parachutistes a été obligé d'envoyer au Ministre des Armées Gérard LONGUET. Je résume : le père de POMMEROL fait poser par monsieur BOUCHET, député, une question audit ministre (Question écrite 100.539 publiée au Journal Officiel du 22 février 2011). Celui-ci répond à cette question écrite dans le Journal Officiel du 17 mai 2011. On admirera au passage la promptitude avec laquelle le Ministre répond à un homme qui tout de même risque sa vie pour notre pays, puisque, sans prendre part aux combats, il accompagne nos soldats en opération. Monsieur le Ministre LONGUET met en cause l'exactitude des faits narrés par l'aumônier dans son rapport de mission, sans que celui-ci ait jamais été entendu. Voici trois paragraphes de la réponse pleine de dignité du père de POMMEROL.
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"J'aurais pourtant pu vous préciser le sens de ma démarche [si j'avais été entendu]. Je le fais donc ici, et publiquement, puisque mon honnêteté est maintenant mise en cause publiquement. Ce que je dénonce dans le rapport n'est en fait que le prolongement de ce qui se passait il y a vingt ans lors de la guerre du Golfe. Déjà, la soumission à l'islam est flagrante.
Cela commence à l'arrivée au port de YANBU (Arabie Saoudite), lorsque les soldats français débarquent des bâtiments de la Marine nationale. La police religieuse saoudienne les attend au bas de la passerelle, vérifiant en écartant les cols des treillis, que les militaires ne portent pas de croix autour du cou ; et si c'est le cas, la croix est retirée, mise dans une enveloppe et retournée en France.
Avant même d'arriver, des consignes incroyables ont été données : ne pas transporter de porc ou d'alcool dans ses bagages ; ne pas s'en faire envoyer dans les colis (la prévôté a même la mission sur place de le vérifier en ouvrant des colis au hasard, confisquant et détruisant les victuailles interdites par l'islam) ; ne pas arborer de croix rouges sur les véhicules sanitaires... Tout cela en dit long sur l'état d'esprit de la mission et ceci jusqu'au bout..."
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Cher monsieur le Ministre, feriez-vous partie, vous aussi de la cohorte des imbéciles (au sens de BERNANOS), et d'une sous-cohorte plus terrible encore, celle des imbéciles lâches ? Faudrait-il que nous acceptassions les mosquées dans nos villes et les prières publiques dans nos rues sans exiger la réciprocité de mesures de même nature vis-à-vis des chrétiens dans les pays musulmans ? Vous combattez, dites-vous, la xénophobie et le racisme du FN, mais vous encouragez celui des musulmans les plus fanatiques. Pour dire le vrai, si nous avons le sentiment que l'islam envahit notre patrie, c'est parce que nous avons renié la foi de nos pères et que nous ne sommes plus capables d'évangéliser, ni par la parole, ni par l'exemple, et ce avec la bienveillante complicité des plus sectaires de nos "élites".
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Le cas de Claire est celui d'une petite scène, d'une scène minuscule sans doute, qui révolte au plus profond d'elles-mêmes, les âmes droites. Le cas de nos soldats est celui d'une grande scène, d'une scène majuscule qui révolte silencieusement un nombre croissant de nos compatriotes ; ils pensent que le prix de la dignité vaut bien que l'on se prive de pétrole. Et si les musulmans veulent s'étriper entre eux, finalement, je suis en train de me demander s'il n'est pas plus productif de les laisser faire. Plus un soldat français ne doit mourir en Afghanistan après avoir transité par des pays aussi "tolérants" que l'Arabie saoudite. Nous n'avons rien de bon à retirer de ces combats. Le gaz du TURKMENISTAN et de l'OUZBEKISTAN, et les richesses du sous-sol centre-asiatique, qu'ils restent là où ils sont. Les multinationales attendront des jours meilleurs pour agrandir leur pré-carré.
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C'est tout pour ce soir.

1 commentaire:

tippel a dit…

Très bon texte qui pourrait paraitre dans un journal.