lundi 3 novembre 2014

03 novembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Le socialisme est une maladie de l'esprit.

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Allez le clamer sur les toits et les places publiques :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.

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1. La citation du jour.
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La citation du jour est tirée d'un texte que Marcel De CORTE, (un philosophe belge dont j'ai souvent cité dans ces billets des extraits de l'ouvrage qu'il publia en 1969, un ouvrage intitulé L'intelligence en péril de mort) a publié dans le journal La libre Belgique en 1957. Plusieurs sites (dont celui des Quatre vérités) ont publié ce texte. (Incidemment, je suis heureux de constater que l'on redécouvre en France un penseur de tout premier plan, que je me suis efforcé de vous faire connaître depuis plusieurs années !)

« Le socialisme est aujourd’hui une maladie de l’esprit dont le virus est maintenu à un haut degré d’efficacité dans des officines adéquates : partis, syndicats, presse, radio, etc… et injecté dans la mentalité des citoyens où il trouve un terrain propice au mythe sous la forme d’une conscience qui se ferme au réel et se replie sur elle-même. La preuve en est donnée, irréfutablement, par l’analyse sociologique du socialisme lui-même, tel qu’il se réfracte dans les esprits qu’il atteint et mystifie. (…)
Il est remarquable en effet que le socialisme lève désormais ses recrues dans la bourgeoisie, chez les intellectuels, dans des groupes instables du bourgeois dévitalisés, dans une foule de gens qui répugneraient d’appartenir à ce qu’ils appellent dédaigneusement « la classe ouvrière », et qui souffrant d’un manque d’énergie, demandent à l’Etat, exigent même de l’Etat qu’il leur fasse une place dans la société.
C’est là que joue la mystification socialiste. C’est là que se découvrent les esprits perméables au virus de la propagande publicitaire. Quel rêve que les alouettes tombent rôties dans la bouche ! Un bonheur tout cuit, c’est le paradis sur la terre sans la bonne souffrance de l’effort personnel ! »
Marcel De Corte, La libre Belgique, 1957.
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2. Commentaires.
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J'ai beaucoup de mal à commenter l'évidence. Le peuple a déserté le socialisme. Le socialisme a déserté le peuple. Ce pari moribond est habité par un petit monde d'énarques (inutile d'en donner la liste ; presque tous nos ministres actuels sortent de ce moule ossifiant), de quelques grands patrons richissimes (PIGASSE, NIEL, BERGE, par exemple), de vedettes du show-bizz (ARDITI, BALASKO par exemple), de quelques individus qui se parent du titre d'intellectuels (les prototypes en sont messieurs ATTALI et Bernard HENRI-LEVY) et correspondent à la perfection à la définition que BERNANOS donne des imbéciles, sans parler de très nombreux journalistes dont certains vont même à poursuivre le locataire de l'Elysée jusque dans la salle de bain (Claude SERILLON par exemple ; mais  le rouleau sur lequel Don Juan a noté les noms de ses innombrables conquêtes féminines ne seraient pas assez long pour écrire ceux des journalistes qui tirent leur pitance du pauvre soutien qu'ils accordent à nos Princes, Principicules, Barons et autres grands du régime).
C'est que le peuple, lui, il s'intéresse à ses enfants, à sa famille, à ses amis, à ses proches. Il cherche de sains loisirs et souvent ne rencontre que des attractions (à fric bien sûr) abêtissantes. Il faut bien du mépris pour considérer que le peuple ne mérite pas de connaître MOZART, BACH, RAMEAU, MOLIERE, PROUST, BERNANOS, TOURNIER, MODIANO, LE CLEZIO, et j'en passe. Oui, ces grands méprisent le peuple ; du haut de leurs trônes fragiles, ils nous regardent avec arrogance, persuadés de détenir la vérité, incapables de comprendre le réel. Mais j'ai plaisir à vous rappeler ce que disait MONTAIGNE et que j'ai déjà cité ici :
"Si hauts que soient les trônes, on n'y est jamais assis que sur son cul".
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3. Infos diverses.
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Les Sentinelles/Veilleurs debout de BORDEAUX attendent du renfort (via le Salon beige).


Ils sont 12. Venez grossir leur rang.









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